Lysandre s'approcha encore un peu plus, son regard ancré dans le mien. Mon cœur battait si fort que j'avais l'impression qu'il pouvait l'entendre. Sa main, toujours posée sur mon bras, remonta lentement jusqu'à mon épaule, puis glissa derrière ma nuque. Le contact de sa peau contre la mienne me faisait frissonner, et malgré le chaos dans ma tête, je ne pouvais pas m'empêcher de me rapprocher de lui.
Sans vraiment y réfléchir, je me laissai aller contre lui, posant ma tête contre son torse. Ses bras m'entourèrent doucement, presque avec hésitation, comme s'il craignait de me briser. C'était étrange, cette sensation de sécurité dans ses bras, après tout ce qu'il s'était passé entre nous, après tout ce que j'avais révélé. Pourtant, là, dans cette étreinte, je me sentais étrangement apaisée.
— « Je suis tellement désolé, Aria, » murmura-t-il à mon oreille, sa voix à peine audible.
Ses mots étaient empreints de regret, mais aussi de quelque chose de plus profond, une peine qu'il portait désormais avec moi. Je sentis sa main caresser doucement mes cheveux, et un soupir m'échappa, une relâche de la tension que je portais depuis si longtemps.
Je levai lentement la tête pour le regarder, nos visages si proches que je pouvais sentir son souffle sur ma peau. Nos regards se croisèrent, et dans ses yeux, je vis cette tendresse, cette douleur partagée qui semblait nous lier d'une manière nouvelle, plus intime. Sans que je ne comprenne vraiment comment, l'espace entre nous se réduisit encore, et avant que je ne puisse réagir, ses lèvres effleurèrent les miennes.
C'était doux, presque timide. Un baiser hésitant, comme s'il cherchait à savoir si c'était ce que je voulais aussi. Je fermai les yeux, laissant cette sensation me submerger, et doucement, je répondis à son baiser, ma main glissant contre sa joue. Tout autour de nous semblait disparaître, le monde extérieur s'effaçant pour ne laisser que nous, enlacés dans ce moment suspendu.
Le baiser s'intensifia, et je sentis ses mains se resserrer autour de ma taille, m'attirant un peu plus contre lui. Chaque geste était empreint de cette urgence, ce besoin d'effacer la douleur par la tendresse, de combler ce vide qui s'était installé entre nous pendant tant de temps. Sa bouche se fit plus insistante, et je me laissai complètement aller à cette proximité, à cette chaleur qui montait entre nous.
Mes mains trouvèrent leur chemin dans ses cheveux, et son souffle s'accéléra légèrement. Je pouvais sentir son cœur battre aussi vite que le mien, et cette alchimie entre nous devenait de plus en plus palpable. Lysandre recula légèrement, juste assez pour plonger son regard dans le mien, comme s'il cherchait à s'assurer que c'était bien ce que je voulais.
— « Aria... » murmura-t-il, sa voix rauque de désir contenu.
Je n'avais pas besoin de répondre. Je savais qu'il sentait, tout comme moi, que cette étreinte allait au-delà des mots. Ses mains descendirent le long de mon dos, me faisant frissonner, et il m'attira de nouveau à lui, ses lèvres retrouvant les miennes avec une intensité nouvelle. Tout semblait s'effacer autour de nous, la douleur, les regrets, remplacés par une envie, une connexion si profonde qu'elle en était presque irréelle.
Nous reculâmes lentement, nos corps toujours pressés l'un contre l'autre, jusqu'à ce que je sente le mur froid derrière moi. Lysandre me maintint doucement, ses lèvres quittant les miennes pour embrasser délicatement ma mâchoire, puis descendre sur mon cou. Une vague de frissons parcourut mon corps, et je laissai échapper un léger soupir, mes mains serrant instinctivement les pans de sa chemise.
Son souffle chaud contre ma peau me faisait perdre pied, et chaque baiser qu'il déposait sur mon cou semblait allumer un feu en moi, brûlant doucement, mais intensément. Mes doigts glissèrent sous le tissu de sa chemise, cherchant à sentir la chaleur de sa peau contre la mienne. Lysandre répondit à mon geste, ses mains caressant doucement mes hanches avant de glisser sous mon pull, effleurant la peau de mon ventre avec une délicatesse presque insupportable.
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Born to run away
Romance« Fuir, ce que je sais faire le mieux au final » je dois tenir ça de mon père sans doute qui partait de la maison après nous avoir détruit. J'ai toujours su que fuir mes problèmes allait me retomber dessus mais pour l'instant ça me convient. On peut...