TW SCENES EXPLICITES /!\
En sortant des cours, il était là, comme il l'avait promis, assis confortablement dans sa BMW M4 cabriolet bleue marine, la même qui nous avait conduits au commissariat, celle-là même d'il y a des années.
Il me fit un signe de la main, et je montai discrètement dans sa voiture, prenant soin de ne pas attirer les regards.
— « Salut, mon cœur. On va discuter ailleurs, ça ne te dérange pas ? Je préfère éviter d'attirer les soupçons ici. »
Je fis un signe de tête affirmatif et attachai ma ceinture. Nous roulâmes pendant près de dix minutes, et dès que nous fûmes hors de portée des regards, il posa sa main sur ma cuisse, la serrant fermement sans violence, caressant l'intérieur de ma cuisse de son annulaire.
Sans un mot, il réussissait à me faire sentir comme la femme la plus en sécurité au monde. À ses côtés, je me sentais précieuse, comme si j'étais enfin l'objet de l'attention d'un homme, d'une figure paternelle stable, ce que je n'avais jamais connu auparavant. Il avait tour à tour été mon tuteur, mon professeur, puis mon amant.
Nous arrivâmes enfin dans une avenue du 13ème arrondissement, où il s'arrêta devant un immeuble chaleureux, niché au sein d'une résidence sécurisée.
- « Tu veux bien me suivre poupée ? » Lysandre me guida doucement hors de la voiture, ses doigts entrelacés aux miens, un geste si simple mais si plein de promesses. Je sentais une chaleur rassurante se dégager de lui, celle qui me rappelait constamment qu'il était mon refuge, loin des tempêtes que je vivais chez moi. Ses yeux me fixaient, sérieux, mais doux à la fois, et je pouvais y lire cette affection qui m'avait toujours paru incompréhensible, presque irréaliste.
Nous marchâmes vers l'immeuble qu'il m'avait montré, un bâtiment aux tons clairs, entouré d'arbres et de petits espaces verts. Tout ici respirait le calme, la sécurité. C'était à des années-lumière de l'appartement où je vivais avec Ilora et mon père, ce lieu où les murs résonnaient de cris et d'angoisses. Ici, tout semblait paisible, comme un monde parallèle où le chaos de ma vie n'existait pas.
Lysandre me tenait toujours la main fermement, comme s'il craignait que je disparaisse d'un coup. Nous entrâmes dans le hall, où une douce lumière tamisée éclairait l'espace. Il m'emmena jusqu'à un ascenseur, et nous montâmes en silence. Mon cœur battait plus fort à chaque étage que nous franchissions. J'étais à la fois curieuse et nerveuse. C'était la première fois qu'il me ramenait ici, chez lui.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent avec un léger tintement, et il me guida vers une porte au bout du couloir. Il déverrouilla la porte avec aisance, comme si ce geste était devenu une routine. Une fois à l'intérieur, j'observai la pièce. Son appartement était sobre mais élégant, bien rangé, avec une atmosphère intime et discrète. La lumière naturelle pénétrait par de grandes fenêtres, illuminant un salon décoré avec goût, où des meubles en bois et des tissus en lin se mêlaient dans des tons doux et chaleureux. Tout dans cet endroit semblait soigneusement choisi, tout comme lui.
Je jetai un coup d'œil autour de moi, légèrement intimidée par cet environnement nouveau, mais aussi étrangement apaisée. Lysandre me laissa un instant pour refermer la porte derrière nous, puis revint vers moi. Je me retournai vers lui, et il s'approcha avec un sourire qui fit battre mon cœur encore plus fort. Il me regarda longuement, comme s'il savourait le moment, puis il s'approcha et attrapa doucement mon menton entre ses doigts.
— « Aria, je veux que tu sois ici, avec moi... à l'abri, loin de tout ça. »
Sa voix était basse, presque un murmure, comme s'il avait peur de briser la tranquillité de cet instant. Je ne répondis pas, incapable de trouver les mots. Ses doigts quittèrent mon menton pour descendre lentement le long de ma joue, puis il attrapa à nouveau ma main. Sans dire un mot de plus, il m'entraîna vers la chambre.
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Born to run away
Romance« Fuir, ce que je sais faire le mieux au final » je dois tenir ça de mon père sans doute qui partait de la maison après nous avoir détruit. J'ai toujours su que fuir mes problèmes allait me retomber dessus mais pour l'instant ça me convient. On peut...