Étoiles croisées

Chapitre 7

Le lendemain matin, Regina était assise à son bureau, parcourant ses e-mails en attendant l'arrivée de Ruby pour qu'elles puissent descendre au rez-de-chaussée pour rejoindre Emma. Mais, le temps qu'elle atteigne la fin de sa boîte de réception, Ruby n'était toujours pas là. Après avoir fini le reste de son café, Regina se dirigea vers le bureau de Ruby et frappa doucement à la porte, attendant d'entendre la voix de son amie avant d'entrer.

« Hé, tu es sur le point de commencer ? » demanda Regina en s'asseyant devant le bureau de Ruby.

« Je ne peux pas pour le moment. Mon e-mail a explosé hier soir et je suis submergée de paperasse. Apparemment, ces voyous sur qui tu as crié l'autre jour nous ont dénoncés pour avoir répondu. Nos supérieurs sont furieux de notre comportement. J'ai des rapports d'incident à remplir et des culs à lécher pour nettoyer notre bazar. » Ruby rit tout en levant les yeux au ciel.

Regina leva les yeux au ciel, tout comme Ruby. « Ces satanés connards. Je savais qu'ils allaient se venger, leur égo était vraiment fragile. »

« Je vais rester ici et éteindre ces incendies pendant que tu fais ta sieste », dit Ruby avec un clin d'œil sournois. « Je vous verrai à l'heure du déjeuner. Préviens-moi si quelque chose d'intéressant se produit. »

« Oui, madame ! » dit Regina en sautant de sa chaise.

« Nous devrions probablement rester discrets pendant un certain temps, cependant. Faire ce qu'on nous dit et rester hors du radar de tout le monde jusqu'à ce que tout cela se termine. Nous avons... vous avez ... fait tellement de progrès pour gagner la confiance d'Emma, ​​je détesterais que tout cela soit vain parce que nous avons été renvoyés pour avoir été trop assertifs. »

« Oui, tu as probablement raison. Tu devrais peut-être me commander une nouvelle blouse de laboratoire. Je ne pense pas qu'Emma se séparera de la mienne de sitôt. »

« Bonne idée », dit Ruby en griffonnant quelque chose sur le bloc-notes devant elle. « OK, vas-y, petite folle. On se voit un peu plus tard. »

Regina descendit les escaliers si vite qu'elle faillit tomber la tête la première. Elle dut se forcer à ralentir pour ne pas se blesser, ce qui l'éloignerait inévitablement d'Emma encore plus longtemps. « Bonjour les gars », dit Regina en entrant dans le laboratoire, souriant aux gardes armés qui étaient toujours postés à l'intérieur, son excitation presque palpable.

Elle entra sur la pointe des pieds dans la chambre d'Emma, ​​essayant de faire très attention à ne pas réveiller la blonde. Elle ôta rapidement ses chaussures et les rangea, puis retira ses lunettes avant de s'approcher du lit d'Emma. Son cœur battait si fort dans sa poitrine qu'elle aurait parié qu'il allait exploser dans sa cage thoracique. Ses mains tremblaient tandis qu'elle retirait lentement les couvertures, provoquant un petit gémissement d'Emma, ​​probablement à cause de la vague d'air froid qui entrait dans le lit alors qu'elle grimpait sous les couvertures.

Regina eut à peine le temps de s'installer qu'Emma se glissa dans ses bras, enfouissant sa tête contre la poitrine de Regina. Emma sentait toujours légèrement la pomme et ses cheveux, bien qu'emmêlés par le sommeil, semblaient toujours en bonne santé. Regina gloussa intérieurement lorsqu'elle réalisa qu'Emma portait à nouveau sa blouse de laboratoire, même après l'avoir placée dans le panier sale la veille. C'est une bonne chose que Ruby va me commander une nouvelle blouse, pensa-t-elle en enroulant ses bras autour de la femme mince à côté d'elle. Un doux roucoulement s'échappait de la gorge d'Emma à chaque expiration lente. Un large sourire s'étala sur le visage de Regina, sachant qu'elle était la cause du bruit.

Regina ferma les yeux et se concentra sur la respiration lente et rythmée d'Emma, ​​signe révélateur qu'Emma dormait toujours profondément, son inconscient désirant être plus proche d'elle. Regina commença à s'endormir quelques minutes plus tard au son des roucoulements d'Emma, ​​qui devenaient rapidement l'un des sons préférés de Regina au monde. Elle se réveilla un peu plus tard lorsqu'elle sentit quelque chose tirer sur ses cheveux, qui étaient tirés en arrière en une queue de cheval paresseuse.