Ti amo.

8.

POINT DE VUE LÉO ;

📍PARIS
9h34
STUDIO.

C'est la troisième tenue que j'enfile, et elle est toujours aussi immonde. J'ai l'impression que la mode s'engouffre avec le temps, je pose pour le magazine Vogue.

J'adore cette marque, je la cherie mais je ne sais pas si ils ont fait exprès de me mettre les tenues les plus laide ou si c'est seulement leur hype du moment.

Celle ci c'est la troisième et la dernière. Avec toute sincérité j'ai hâte que ça se termine et de rentrer aux bureaux.

- Je pense qu'on est bon Léo, merci beaucoup c'était génial. Rétorque le photographe.

Je lui lance un sourire pour enfin partir me changer et enfiler mon jogging. Pour une fois, je vais arriver à Webedia en tenue décontractée, mais je n'ai vraiment pas la foi de repartir chez moi me changer pour faire le trajet inverse.

En descendant je retrouve Bernie au pied de l'immeuble. Je m'avance vers celui ci avant qu'il m'ouvre la portière tout en m'adressant son sourire chaleureux quotidien.

- Nous allons à Webedia Mademoiselle ? Demande-t-il en me regardant à travers le rétroviseur.

- Oui, et par pitié, Bernie, arrêtez de m'appeler « Mademoiselle ».

- Très bien, Léo. Dit il en bagayant à la fin de sa phrase.

Ce qui ne manque pas de me faire sourire, je déteste quand il m'appelle comme ça, on dirait que je suis la reine d'angleterre ou même une fille prétentieuse et exigeante.

Alors que mes yeux étaient rivés sur le paysage qui défilait, mon téléphone vibra entre mes mains. J'aperçus un message d'Ines.

INÈS>
alors ce shooting ?

Un petit sourire naît sur mon visage contre mon gré, pourquoi est ce que je souris à son message même ?

En réalité, je lui avais parlé hier, que j'avais un shooting pour Vogues mais que je n'avais zéro motivation à y aller au vu de leur dernière collection.

LÉO>
tu es à web ?

INÈS>
je t'attends dans mon studio.

- Je peux savoir ce qui vous fait sourire ? Demande Bernie curieux.

Je ricane légèrement avant de le regarder à travers le rétroviseur.

- Un abruti. Déclarais je en tournant la tête vers le paysage.

Arrivée à Webedia je m'empresse de monter, arrivée à mon étage je passe la porte des studios et longe les couloirs sans fin pour enfin tomber sur le studio d'Ines.

Je n'attends pas une seconde avant de rentrer, le brun assis sur sa chaise les yeux rivés sur son téléphone semble surpris.

Pendant un moment je me demande ce qui cloche avant que je comprenne ; je suis en jogging, gros pull et mes cheveux sont plaqués dans un chignon en bataille.