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POINT DE VUE DE LÉO ;





📍MILAN
18h59
CHAMBRE LÉO.




Les douces mains de ma mère viennent m'accrocher son collier de famille autour du cou, c'est un honneur pour moi de le porter dès à présent.

Nous sommes toute les deux devant mon miroir, je porte une petite robe rouge et mes cheveux sont détachés et ondulés à la perfection.

Il faut, la perfection avec les Di Santos.

Ma mère vient poser ses mains sur mes épaules et appuie sa tête sur l'une d'elle tout en me regardant dans un miroir.

- Tu es magnifique mon cœur. M'annonce elle d'un sourire.

- Merci, maman.

Elle m'embrasse une dernière fois la joue et sort de ma chambre afin de rejoindre mon géniteur.
A vrai dire, l'ambiance est plutôt électrique entre lui et moi, on ne s'est pas quittés en bon terme la dernière fois...

Mais peu importe, ce soir je retrouve ma grand mère adorée et ça, j'en suis très heureuse.
Alors que j'allais retoucher légèrement mon maquillage, je reçois un message.

Inès-
tu peux venir dans ma chambre ?

Je fronce les sourcils face à sa demande mais j'y vais quand même, en y arrivant j'ouvre la porte et tombe sur un brun complètement paniqué qui n'arrive pas à nouer le nœud de sa cravate.

Mais lorsqu'il pose ses yeux sur moi, je me sens comme prise au piège, une sensation à la fois horrible mais aussi très agréable. Des frissons parcourt l'entièreté de mon corps face au regard qu'il me porte.

Je m'approche de lui doucement, et commence à lui faire le nœud de sa cravate sous son regard. La sensation de son attention sur moi se fait lourde.

- Inès, arrête. Dis je sans le regarder.

- Je ne peux pas. Lance-t-il sans hésiter.

Je ne réponds pas, il ne vaut mieux pas car je sais où mènera cette discussion. Quelques secondes plus tard sa cravate est faites, alors je relève la tête pour lui faire face et me rend compte que son regard ne m'a pas quitté. Ma tête se penche vers le côté comme une demande du pourquoi du comment.

- Je n'arrive pas à croire que je suis en Italie avec une telle femme. Me dit il.

Un petit sourire vient s'accrocher à mes lèvres face à son compliment. J'ai envie de l'enlacer, de coller mon corps au siens et de pouvoir l'embrasser comme un couple le ferait. Mais c'est trop tôt.

Les sentiments sont là, nous le savons, mais je suis retenue. Je ne peux pas.

Ce n'est que 10 minutes plus tard que nous descendons les escaliers afin de rejoindre mes parents dans le hall pour partir.

Ma mère est radieuse, une belle jupe noir tombe sur ses longues jambes parfaitement taillées, mon père lui, porte un simple costard.

A ma plus grande surprise, il me tend son bras, je ne veux pas dévoiler mon étonnement face à son geste. Alors j'enroule ma main a son bras et partons en direction de la voiture.




Ti amo.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant