Ti amo.

11.

POINT DE VUE INÈS ;

📍TOURNAGE.
16h48.

- LÉO, COURS !!

Je vois flou, nous ne mangeons pas beaucoup, et là notre seule priorité est de retrouver Amine. La brune qui était tranquillement en train de marcher et de s'attacher ses cheveux, à du partir en cavale face aux zombies derrière nous.

En réalité, la vue est plutôt drôle, Léo qui essaye de s'attacher les cheveux tout en courant, une pince dans la bouche.

Sans le vouloir je me moque d'elle un peu trop bruyamment. Je le remarque lorsqu'elle me lance son regard des plus noir.

Lorsque nous arrivons dans le local, nous reprenons tous notre souffle.

Tout un coup, des coups de feu se font retentir, Léo attrape ma main sous la peur.

- Zéros bruits. Prononce Miguel en chuchotant.

La brune desserre sa main de la mienne afin de me la lâcher mais je n'en ai aucune envie. Alors je décide de prendre la marche mais de ne pas lâcher l'italienne.

Je la regarde un instant, elle semble étonnée par mon geste. Mais ne recule pas, sa main est congelée contrairement à la mienne.

Nous avons trouvé Amine, mais également tout un clan de gens bizarre. Ils nous mettent à genoux devant eux. Le grand barbus nous regarde d'un mépris horrible.

- Il a un flingue. Me chuchote le brune s'approchant de mon oreille.

frissons.

Mes yeux s'écarquillent quand mon regard se pose sur son arme accrochée à sa ceinture.
Mais l'effroi a été de courte durée lorsqu'Amine fait son apparition devant nous, les mains ligotées.

- Qu'est ce que vous voulez ? Crache Léo au bonhomme devant nous.

- Mais c'est qu'elle arrive à lire dans mes pensées ma poupée. Prononce le grand homme se plaçant devant Leo la décoiffant de sa grande main.

Un crachat, un crachat lui parvient sur la main. Miguel, Mathieu, Amine et moi nous regardons, choqués mais hilare du geste innatendue de la mannequin.

une princesse n'aurait jamais fait ça.

Nous nous retenons de rire, mais à notre plus grand malheur, il attrape la brune par la main avant de la pousser dans la pièce à côté où nous l'entendons crier.

Mon cerveau fume, mes poings se serre, la rage monte. Malgré le fait que ce ne soit que des acteurs, c'est tellement réaliste.

Ma seule envie c'est de courir retrouver mon italienne.

- Relâchez la, maintenant. Dis je autoritairement.

- Ah ouais, donc on me lâche pour une meuf. Prononce Amine faisant ricaner Mathieu et Miguel à mes côtés, mais pas moi.

Le grand homme s'agenouille devant moi.

- Ramenez moi vos provisions et je vous redonnerez les deux. Prononce-t-il plein de malice.