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POINT DE VUE INÈS ;




📍PARIS
13h44
ENTRAÎNEMENTS.



Le retour à la réalité était dur, cela fait plus de deux semaines que le tournage est fini. La vidéo est sortit hier et elle a cartonnée, tout le monde a adoré Léo.

Personne n'est habitué à la voir dans ce monde là, les gens sont habitué à la voir bien habillée, bien maquillée bien coiffée, faisant un défilé ou seulement faire ses vlogs.

Dans cette vidéo ils ont pu profiter d'une Léo complètement folle, qui pleure, qui crie, qui court jusqu'à perdre ses poumons, qui rigole à en pleurer.

Les gens se sont enfin rendue compte que Léo n'était pas seulement une figure de la femme, elle est bien plus que tout ça. Elle est bien plus qu'une image sur les comptes paparrazi.

- Fais moi un dernier tour et après on est bon ! Me crie Idris lorsque j'entame mon dernier tour de course.

Mes jambes me brûlent, j'ai l'impression que je vais m'effondrer à tout moment. Mais il faut que je tienne, si je ne tiens pas maintenant, je ne pourrais pas réaliser ce que je veux le plus au monde.

J'ai enfin fini mon tour, Idris s'approche de moi alors que je m'assois à terre afin de récupérer mon souffle.

- C'est bien, Inès. Ton cardio s'améliore. M'annonce mon coach.

Je suis content de voir les progrès que je fais, je suis reconnaissant envers Idris surtout. Il me soutient dans ce projet fou alors que cela paraît impossible.

Il me tend sa main afin de me relever, tout marchons avant de s'arrêter au niveau des gradins. Je m'appuie sur la barrière ainsi que mon coach.

- Bon, tu sais ce qui t'attend dans pas longtemps. Commence Idris.

Je lui réponds d'un simple mouvement de tête.

- Il faut que tu saches que, si ton test a l'hypoxie est mauvais... C'est fini.

Je tourne vivement ma tête vers lui, j'ai l'impression de m'enfoncer.

- C'est à dire que la, si mon test est mauvais, je peux rien faire ?! Je demande abasourdie.

- C'est ça...

- Putain...

Je ne peux pas me permettre de ne pas être réceptive à l'hypoxie. Le problème, c'est que si c'est mauvais, ce paramètre ne peut pas être changé. Et c'est ça le plus effrayant, dans ces moments là c'est mon corps qui dirige, non ma tête.

Idris essaye de me rassurer, mais c'est compliqué, quand le corps est maître on ne peut pas faire grand chose. Et c'est perturbant.

Je n'ai jamais eu trop de contrôles sur les choses de ma vie, mais sur ma personne si.

Après mon entraînement, je file chez moi pour prendre une douche brûlante. Le froid hivernal est plutôt agréable lorsque je m'entraîne, mais quand l'adrénaline redescend, c'est moins agréable.

Ti amo.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant