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POINT DE VUE LEO;

📍PARIS
20h01
APPARTEMENT LEO.

Je referme la porte derrière moi, qu'est ce qu'il fait là ? Il pose les sacs sur l'îlot de la cuisine ouverte pour enfin admirer la pièce s'offrant à lui. J'ai même l'impression qu'il a oublié que c'était chez moi et que j'étais là.

Je croise alors mes bras sous ma poitrine, mon mauvais réflexe de me mordre les lèvres lorsque j'angoisse refait surface.

Assez attendu, je ne suis pas patiente.

- Bon, qu'est ce que tu veux, Inès.

Le brun pose son regard sur moi, il se gratte l'arrière de la tête comme gêner.

- M'excuser. Lance-t-il en se plantant face à moi.

S'excuser ? J'ai carrément l'impression de ne pas connaître ce mot, et je pense qu'il le remarque au vu du regard qu'il me lance.

J'ai l'air perdu je le sais, et je déteste lorsque les gens sont en pouvoir de voir ma vulnérabilité. Il sait tout, et je ne sais comment, il m'énerve.

- Leo, je suis vraiment désolé, je n'aurais pas dû parler de ça comme je l'ai fait. Me dit il le regard pleins de regret.

Comment est ce que je peux savoir si il est sincère ?
Comment est ce que je peux savoir si il n'est pas là seulement pour ma vulnérabilité ?
Avec des « si » on referait le monde n'est ce pas ? Mais je n'aime pas savoir que quelqu'un et surtout un homme puisse avoir un contrôle sur mon image.

- Comment je peux savoir si tu es sincère ? Demandais je alors.

Mais sans que je m'y attende Inès me prend dans ses bras, j'écarquille les yeux un instant, mais je décide de me relâcher, mes bras croisés vienne se placer dans son dos. Je relève la tête et dépose mon menton sur son épaule, pourquoi est ce que j'ai l'impression de me revoir petite ?

Pourquoi est ce que j'ai l'impression de sentir des larmes coulaient sur mes joues ?

Peut être car tu pleure idiote, je cesse rapidement les quelques gouttes qui s'apprêtaient à couler pour les remplacer par un petit sourire.

- Tu peux pleurer, Léo. Rétorque Inès, se retirant de l'étreinte.

- Pff, tais toi je pleurais pas. Dis je en le poussant légèrement ce qui ne manque pas de le faire légèrement ricaner.

Je reprends alors mon sérieux, je plante mes yeux dans les siens et prononce ce petit mot qui fera toute la différence.

- Merci.

Le brun a compris, il a comprit qu'il n'a pas besoin de me demander pourquoi. Qu'il n'a pas besoin d'en savoir plus pour l'instant.

Ce dernier se rapproche de moi, me tend son petit doigt que je regarde avec appréhension.

- Amis ? Demande-t-il tel un enfant sage.

Je ricane légèrement tout en prenant son petit doigt dans le miens. Inès affiche un sourire de vainqueur, fière de lui de m'avoir fait sourire.



Ti amo.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant