Chapitre 16-Non mais quel idée.

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Je me réveille , enveloppée dans quelque chose. Quelqu'un plutôt. Mes paupières se soulèvent difficilement et je remarque que mon réveil va sonner dans dix minutes.

Je ne veux pas bouger. Je me sens sereine. Tellement que j'en ai oublié la personne dans mon lit. Mon lit. Oh putain !

Je suis encore habillé, donc on a pas couché ensemble, normalement. Un long grognement parvient à mes oreilles. Je tourne la tête et voit Ayden. Je tente de le réveiller en murmurant son nom et en faisant abstraction de la panique qui m'envahit peu à peu. Ma main sur son épaule, je le secoue légèrement.

Debout connard !

Ma patience à atteint sa limite. Ma main dérape...du moins c'est ce dont que je persuade.

Je le gifle.

Réveille-toi ducon !

Ma main sur sa joue provoque un bruit si fort que je suis certaine que ça laissera une marque et j'en suis très heureuse. Il se réveille en sursaut. Sa main sur sa joue, ses yeux s'écarquillent.

-Non mais ça va pas ! Vous êtes complètement barjot putain !

Je le regarde choqué de sa réponse. Il se fout de ma gueule ?!

-Ce n'est pas moi qui suis dans un lit qui n'est pas le mien. C'est plutôt vous le gars à interner. Que faites- vous là ?

-Je suis venue vous voir hier matin avec de l'alcool. Je vous ai dit que je voulais coucher avec vous, vous vous êtes enfilé presque toute la bouteille, vous avez pleuré, je vous ai pris dans mes bras et on s'est endormis. Dans la nuit je me suis réveillé, j'ai voulu partir mais vous m'avez empêché de le faire.

Ah oui c'est vrai je lui avais demandé de rester parce que je me sentais bien à côté de lui. Je mets ça sur le compte de la gueule de bois. Je me souviens m'être réveillé avec un mal de crâne atroce. Ça va mieux maintenant, heureusement.

Putain Ayden est dans mon lit !

Je deviens folle, il y a un gars dans mon lit et tous ce qui me précoccupe c'est de ne pas avoir la gueule de bois ! Une question beaucoup trop importante me trotte dans l'esprit mais j'hésite à demander, par peur que la réponse soit positive.

-On a couché ensemble ?

Les lèvres de Ayden se retroussent en un large sourire accompagné d'un rire franc.

-Non, il ajoute ensuite d'une voix mêlé de désir, je peux vous assurer que sinon vous vous en souviendrez.

Le rouge me monte au joue. Il faut avouer que oui, il sait draguer. Il passe une mèche de cheveux derrière mon oreille et je le fixe. Notre eyes contact s'arrête au moment où je reçois un appel. Je tourne ma tête rapidement et regarde celui ou celle qui m'a sauvé d'un moment que j'aurai à coup sur regretté.

Ou pas.

C'est un numéro inconnu. Je décide de décrocher, tout est bon à prendre pour échapper à cette situation qui n'as ni queue ni tête.

-Allo ?

Aucun son.

-Il y a quelqu'un ?

Ayden me regarde intéresser.

-Ecoute-moi bien, je vais te ruiner, te détruire toi et tout ce à quoi tu tiens. Tout comme tu l'as fait pour moi. Et quand tu me supplieras de t'aider je te rirais au nez, comme tu l'as fait. Ayden est à moi !

Non, c'est pas possible, ça ne peut être elle !

-Hermanita ? Eres tu ?

-Hola traidor.

Elle raccroche.

Je veux lui répondre, lui parler mais rien ne sort de ma bouche appart un souffle saccadé et puis elle a coupé court à l'appel avant que je ne puisse reprendre ma respiration. Ayden me regarde l'air de me demander si tout va bien et la réponse est non. Ma petite sœur. J'entend sa voix. Je l'imagine dans ma tête, mais je suis trop choqué pour réaliser. Je ne l'ai pas revu à Londres depuis des semaines. Cela fait si longtemps que nous ne nous sommes pas parler. Je m'en veux mais je ne peux pas oublier qu'elle a joué un rôle dans ma rupture avec Enzo. Un rôle très important. Puisque c'est elle qui a couché avec lui. Ouais c'est avec cette femme que Enzo m'as trompé.

-Ça va ? me demande gentiment Ayden, il semble inquiet.

Je hoche la tête en raiponce, même si en vérité, non ça ne va pas. Je me lève de mon lit et prends des vêtements pour me changer.

-Quand elle avait six ans, j'étais partie en voyage scolaire et ma mère l'avait emmenée dans un fast-food. Mathilde lui avait demandé de me prendre un menu pour quand je rentrerai. Elle avait beau être chiante et collante, ça restait ma sœur. Elle a beau avoir couché avec mon ex, elle reste quand même ma petite sœur. Celle avec qui j'ai habité pendant si longtemps.

Des larmes perlent sous mes yeux et je vois la main de Ayden sur mon épaule.

-Je ne vous hais pas, j'ai seulement...peur de vous apprécier et de vous perdre comme j'ai perdu ma famille. Je me sens tellement...triste et vidée de force que c'est plus simple de faire comme si tout allait bien que de briser le mur autour de mon cœur.

Il me répond qu'il comprend. Il comprend vraiment ?

Il prend une profonde inspiration et me dit d'un coup :

-Bon maintenant que je sais tout ça, je voudrais vous proposez quelque chose .

-Dites moi.

-Appelez le boulot et dites leur que vous n'êtes pas guérie.

C'est tout. Il n'a rien d'autre à dire ? Vraiment ?! Je lui demande de m'en dire plus et il réplique :

-Je veux vous faire vivre une bonne journée qui je l'espère vous réconfortera un peu.

***

Bon, au yeux de mon patron je suis encore malade, à mes yeux je le suis aussi. Non mais quel idée d'avoir accepté ! Je me retrouve assise sur un siège chauffant d'une douceur incroyable à côté d'un homme qui pourrait très bien me kidnapper, mais c'est pas grave parce que je crois que je lui fais confiance. Je ne devrais pas mais c'est comme ça. 


****

Vous avez interdiction de me taper sur les droits par rapport à cette absence de presque un mois. Ou plus ? 

Les cours ont repris, l'inspi a disparu mais j'ai quand même réussie à vous poster ce chapitre. Je vous avez dit dans l'avant propos que j'essayerais de finir cette histoire. Alors je lâche pas. 

A bientôt les gars ;)

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 18 ⏰

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Lui et moi, non impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant