Chapitre 10- Mort d'une amie.

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(scène de sexe explicite, merci les livres :) ) 

Perdre un être cher est l'une des pires choses au monde. Notre cœur est brisé en un millions de particules très longues à recoller. Un vase recollé a toujours des fissures, des failles. C'est pareil pour le cœur. La médecine aura beau faire des progrès incroyables, jamais elle ne rivalisera avec la mort.

Celle-ci est maligne, fourbe, vicieuse. Elle attaque quand on s'y attend le moins. Elle enfonce une lame profondément dans notre cour faisant de plus en plus mal, jusqu'au jour où elle l'enlève et laisse une énorme cicatrice.

Je sors de l'observatoire à toute allure pour intercepter le chirurgien. J'arrive à temps.

-Docteur Gale attendez.

Elle me dévisage. Elle me fait signe de la tête l'air de dire "Que voulez-vous me dire ?"

-La personne à qui vous allez annoncer la perte d'un proche est mon voisin, nous nous sommes déjà parlé à l'occasion. Je veux juste qu'il voit un visage familier. J'inspire profondément. Je veux lui annoncer le décès.

Elle écarquille les yeux, visiblement surprise par mon annonce toutefois je la vois réfléchir et hésiter alors j'ajoute:

-J'aurais aimé que ce soit un visage familier et pas un inconnu.

Elle finit par hocher la tête, alors que je m'en vais elle m'attrape le bras et me murmure "Bonne chance;" Je la gratifie d'un sourire et vais voir Ayden.

Je ne comprends toujours pas pourquoi je veux tant le faire. Mon instinct a pris le dessus sur ma haine. Mais je pense aussi que c'est dû au fait que moi aussi j'aurais aimé avoir un visage familier quand on m'a annoncé pour ma sœur. J'arrive dans la pièce et m'assois à côté de mon voisin.

-Ayden, ma voix presque inaudible murmure son prénom.

Je ne veux pas le brusquer, pas encore. Il lève les yeux vers moi et mon cœur se serre. Ils sont emplis de tristesse sans nom. Comme s'il savait qu'elle est morte. J'inspire et me lance en espérant ne pas paraître trop froide. En tous cas ce n'est pas mon attention.

-Elle est décédée, je suis désolée.

Il reste figé. Les sourcils relevés, la bouche entrouverte comme s'il essayait d'aspirer de l'air mais sans y parvenir. Ses yeux imbibés de larmes me regardent de nouveau.

-Non, c'est pas possible.

Il éclate en sanglots, je suis surprise. Je n'avais jamais vu un homme pleurer. Mon père ne le faisait pas et Enzo encore moins. Lui il préférait me tromper, il disait aussi que c'était être faible. Moi je trouve qu'il y a quelque chose de réconfortant dans cela. Il a baissé ses barrières, enfin je pense, et ça me touche. Je passe ma main sur son dos et exerce des mouvements circulaires qui je l'espère le calmeront.

AYDEN

Non c'est impossible. Chloé était forte comme un roc. Elle n'as pas... Ce n'est pas possible. Mes pensées se brouillent. Je ne comprends plus rien. Tout est en désordre. Mes mains tremblent. Je sens la main de ma voisine sur mon dos, appart les battements frénétiques de mon cœur je n'entend plus rien. La colère m'envahit. Je ne sais pas qui ou quoi à osé m'enlever ma meilleure amie mais elle ne méritait pas ça.

J'ai besoin d'un verre.

Je prends mon manteau et mon écharpe et je me lève sans me retourner.

Je dois sortir d'ici.

La seule image que j'ai en tête c'est elle, le visage pal. Cela fait mal, très mal. J'appelle un taxi qui arrive en peu de temps, je grimpe dedans et demande d'aller au bar le plus proche. Je pénètre dans le pub et m'affale sur la chaise en face du barman.

-Un verre de votre meilleur bourbon et deux shots de tequila, j'annonce à peine arriver.

Le barman me dévisage mais obtempère. Je m'en fille la tequila. Le liquide me brûle la gorge mais rapidement le deuxième shoot me paraît moins brûlant. J'enchaîne avec le bourbon et commande un verre de whisky et un shot de vodka. Dix minutes plus tard, je ne sens même plus le goût de l'alcool. Je suis complètement torché ce qui ne m'empêche pas de demander toute la bouteille de vodka.

-Vous avez assez bu, je crois.

Mais qu'il est chiant.

-Ma meilleure amie vient de passer l'arme à gauche et c'est moi qui paye alors donnez-moi cette putain de bouteille.

Le masque de pitié colle au visage du barman. Il me tend la bouteille et m'avertit qu'il va m'appeler un taxi, ce dont je me contre fou. J'attrape mon téléphone et fait défiler mes contacts. Après trois tonalités, une voix féminine me parvient.

-Ayden j'allais t'appeler.

-Ce soir, vingt-trois heures trente pétante chez moi.

J'ajoute un dernier détail et elle accepte. Je contacte de temps à autre Laurie pour pouvoir me détendre sans le côté attache.

Je couche avec elle depuis mon arrivée ici. De plus, tant qu'elle à son orgasme, tout est ok. C'est donnant-donnant.

Je m'extirpe du bâtiment en marchant en zigzag. Je vois trois taxis, mais si je plisse un peu les yeux et que je me concentre assez il n'y en a plus qu'un.

Je ne suis pas fou, juste saoul.

Je titube jusque dans la voiture, je donne mon adresse au chauffeur et je rentre.

***

Devant ma porte je vois mon plan cu. Des images classées X me viennent au cerveau. Je l'imagine à quatre pattes sur mon lit en train de gémir à en faire trembler les murs pendant que je la pénètre au plus profond d'elle.

Je m'approche de la porte et passe la clé dans la porte, à peine sommes-nous entrés qu' elle se jette sur moi, mon dos cogne sur la porte et la ferme. Je l'embrasse à plein bouche, mes mains se baladent partout sur son corps et remontent à ses seins que je palpe. Elle gémit. Nous marchons jusqu'à mon lit en nous délestant de nos vêtements.

-Tu n'as pas de culotte, je lui susurre à l'oreille.

-C'est ce que tu m'as demandé.

***

Vers minuit Laurie s'en va, rassasié et moi aussi. Je m'endors rapidement. Épuisée d'avoir ressenti autant d'émotion.

Hola les gars. Comment ça va ? Comment se passent vos vacances ?

C'est le premier chapitre ou on est du pdv de Ayden. Je ne sais pas trop quoi vous dire

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Alors à plus les gars :) 🙂

Lui et moi, non impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant