Chapitre 13-Confessions grâce au caramel macchiato

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                                                                                           AYDEN

Je sursaute sur mon lit en entendant le réveil. Il est six heures du mat. Cela devrait être interdit par la loi de se réveiller aussi tôt. J'ai la tête dans le cu.

Wow le soleil c'est puissant quand même, il éclaire un peu trop à mon goût.

Oui Ayden c'est le but. T'es vraiment bête.

Ça fait deux semaines que le tournage à commencé et je dois avouer que je m'éclate. Même si à chaque fois que je croise Thémis j'ai l'impression de brûler. Je n'arrive pas à lui parler sans qu'elle m'ignore ou qu'elle me hurle dessus. Je n'arrive pas à savoir pourquoi elle est devenue comme ça, jamais elle n'a été aussi violente verbalement avec moi. De temps en temps, on se croise à l'hôpital ou dans les couloirs de l'immeuble où on habite et chaque fois que son regard se pose sur moi j'ai peur que des lasers en sortent et me coupent en petits morceaux qu'elle dégusterait avec un immense sourire sur le visage. C'est pour ça que généralement je détourne les yeux. Je veux vivre moi !

Comme le dit si bien la chanson de Isabel LaRosa "eyes don't lie".

Je m'habille en vitesse et enfile mes chaussures. Je me rend à la boîte aux lettres et découvre un colis qui ne m'appartient pas et une lettre avec seulement écrit mon prénom.

Bizarre.

Le colis est à Thémis...Herrerra. Très joli nom de famille, ça me fait penser à celui d' Andy dans "Station 19". J'ai une idée. Une très mauvaise idée mais qui pourrait m'aider à lui parler. Je vais m'en prendre plein la gueule, peu importe.

Je lirais la lettre tout à l'heure.

***

Putain ! Cette scène est vraiment compliquée. Je suis censée me disputer avec la fille avec qui je suis marié parce que je travaille trop et ne pense pas à elle. Bien évidement cette scène déviras sur du sexe. Comme toujours. C'est chiant à la longue. Bref. Je n'aime pas cette actrice, elle joue mal et ne fait clairement pas ce travaille par passion, je dirais pour l'argent. Je suis sur qu'elle a commencé sa carrière juste parce qu'elle est jolie. Ce qui ne m'étonne pas. Même dans ce milieu les gens sont des rapaces avides de pouvoirs. Je ne crois pas qu'un jour ça changera. C'est dommage.

-On réessayent ! hurle le réalisateur.

J'inspire bruyamment et je reprends.

-Je t'en supplie écoute moi Claire ! Jamais. Jamais je n'ai fais passé mon travail avant toi je ne comprends pas comment tu peux penser ça ! je débite à toute allure, les sourcils froncés, l'air interdit.

Ma collègue me regarde les larmes aux yeux et prend la parole d'une voix coupée de respirations saccadées.

-Tu as toujours...toujours fait passer les autres avant moi. Je suis ta femme.

-Oui, ça je le sais. je réponds froidement.

-J'ai l'impression que tu as tendance à l'oublier ces temps-ci. Pourquoi ? me demande-t-elle pleine d'assurance, requinquée par sa question.

-Pourquoi quoi, je fais mine de ne pas comprendre alors que ça fait cinq fois qu'on refait cette prise.

-Pourquoi je ne vois plus l'étincelle dans tes yeux, celle qui me désirait ? Tu en vois une autre c'est ça ? Elle me demande pleine de dégoût.

Je ne réponds pas alors elle enchaîne en hochant la tête.

-Je le savais. Depuis quand ? Depuis quand tu me trompes ? Depuis quand tu ne me regarde plus ?

Lui et moi, non impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant