Mes premières expèriences en tant que musulmane

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Me voila dans la peau d'une convertie,wow. Je trouve que malgré tout,c'est une richesse. Je regrette vraiment pas mon choix.J'ai fais des rencontres magnifiques,j'ai commencé mes cours d'arabes, d'ailleurs je vous en parle très rapidement :

J'ai commencé les cours d'arabes avec Btissam,puis entre temps ça c'est passé avec Aya,une convertie également qui parle bien l'arabe.Je me souviens qu'elle était surprise de savoir mon jeune âge.Il est vrai que j'ai fais pas mal de rencontres de soeurs converties : Lamia,Kawthar ect.. Enfin bref revenons à mes cours d'arabe,pendant mon cours j'ai aussi rencontré des soeurs,aller je vous en parle en 2 secondes : J'ai rencontré Reyhan, et Maeva-Halima et Ibitassam qui sont aussi converties. Enfin bref j'ai commencé et je fu surprise de voir que j'ai pu apprendre l'arabe si rapidement. Au début j'avais du mal, soyons honnête. Mais une fois que j'ai vite réussi, c'est venu tout seul. Parce que c'est frustrant de pas comprendre l'arabe quand ceux qui le parle, discute entre eux et que je suis la moi aussi. Petit clin d'œil à Fatma.
La fin de mes cours c'est fait avec Meriem, une tunisienne qui parle très bien l'arabe littéraire. Elle m'a beaucoup aidé vous verrez plus tard pourquoi.

En dehors de mes cours d'arabe, je me suis essayé au séances de henné entre sœurs avec Nasra et sa maman ou sa sœur.

J'ai bien vécu mes premiers mois dans la peau d'une convertie. Je me sentais heureuse, puis est venu mon premier ramadan (1436) , même si ma mère avait accepté ma conversion, elle ne voulait pas que le fasse.
Je pense que si elle lit ses écrits, elle serait choqué de savoir que malgré elle, je l'ai fais. Et en entier, sauf 1 jour, ou j'avais mon gala de danse, qui est mon dernier puisque j'ai commencé la danse avant de me convertir.
C'était dur pour un premier ramadan , mais je l'ai, au final bien vécu.
Je me souviens quand j'ai essayé de tourner mes parents en bourique. Car les deux premières semaines j'étais en stage, mais les deux dernières chez mes parents.
Pour faire croire que je mangeais j'allais tellement loin, ne riez-pas. J'ai étalé de la nourriture sur la table pour faire croire que j'avais mangé. J'ai vraiment tout manigancé, s'ils savaient.

Pour l'Aïd aussi, j'ai du cherché une excuse pour le faire. C'était mon premier et j'étais heureuse de ne pas l'avoir manqué. J'ai été chez Meriem, la sœur que je vous ai parlé plus haut. J'ai été chez sa famille, le soir. J'ai rencontré ses soeurs, sa mère c'était un hyper bon moment, inoubliable. Et tellement triste que ca ce soit arrêter.

Le soir nous avons mangé des plats marocains, des plats marocains chez des tunisiens, hihi. Wow, j'étais contente, leur maisons était traditionnel et ce qui m'a frappé c'est de voir les cadres avec Allah sur les murs, je trouvais ça magnifique. Ça me rendais triste de voir ça, mais uniquement parce que moi j'avais pas la chance d'avoir ça chez moi.
Leur famille est vraiment uni, c'était des magnifiques moments.
J'ai rencontré la sœur de Meriem, Sheyma, oui ENCORE une Sheyma, décidément. Je me suis vite entendu avec elle.

Le jour de L'Aïd est venu. On s'est levé à 4h pour aller prier la première prière : Al Fajr.
J'avais mis mon beau jelaba bleu, j'étais super contente.
A la Mosquée, on a prier toutes ensemble,on se disait : Salam Wa'Aleykoum , sans se connaître, c'était beau. Voir que tout le monde était comme tout le monde priant dans la même direction, chantant : ALLAHÛ Akbar. Et : La ilaha Illallah. L'inconvénient c'est que les femmes parlaient peu être trop.

En rentrant de l'Aïd, nous avons discuté avec la maman de Meriem, je l'aime beaucoup. Elle est super gentille. On discutait de religion, elle me disait des choses tellement touchante.. Ça me faisait tellement plaisir de parler avec une maman. Je sentais un réconfort, un soutien. Je me sentais chez moi, c'était magnifique.

J'ai jamais autant bien vécu ma vie depuis que je suis musulmane, parfois je m'arrête un instant et j'essaie de réaliser que Dieu m'a guidé.. Mais aussi je me dis que un jour tout ce monde va s'arrêter un jour. Que un jour je serais dans la tombe avec mes actes, peu être subirais-je un châtiment pour ce que j'ai pu faire de mal? Et ce jour ou je me tiendrai devant Dieu Tout Puissant. Ma crainte c'est d'avoir peur. Oui j'ai peur d'avoir peu en fin de compte. J'ai pris conscience que cette vie n'est qu'un test.. Mais il est vrai que parfois je l'oublie.
J'ai peur pour ceux qui sont mécréants, déjà de base.. Je les pleins de ne pas pouvoir avoir la joie de connaître le message divin de Dieu. Car c'est juste magique de sentir son amour, son aide, son soutien, c'est sublime. Si ils savaient.

Moi dans la peau que je suis aujourd'hui, je me dis que je suis fière de moi et de toutes celle qui m'ont accompagnés jusqu'à ici.
En aujourd'hui 8 mois de conversion, le chemin à été plus que long mais au final, c'est pour une bonne cause.

C'est une chance d'être qui je suis aujourd'hui. D'être en France et pas dans un pays en guerre et pauvre. D'avoir une maman et de pas être orpheline. D'avoir un toit sur la tête et un lit douillet. D'avoir de quoi manger et étudier. C'est sincèrement une chance d'être la ou je suis.
J'en prend enfin conscience.
Dieu est vraiment Grand et Doux. Et l'islam est magique, fabuleux.. L'Islam à changer ma vie, l'islam m'a rendu heureuse. Elle a sauvé ma vie, quand j'étais à deux doigts de me suicider.

Oh, désolé de tout couper subitement mais je viens de recevoir une lettre.. J'ai rendez-vous au tribunal dans 8 jours. Vous vous souvenez quand je vous avais dit que mes parents avaient appeler la police ? Et bien ça a été bien plus loin, car accepté ou non. Ma convocation est la, j'ai rendez -vous devant le juge...

Dans la peau d'une convertie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant