Coucou mes ptites loutres. Comme je vous l avez dis je vais faire des modifications sur mon histoire (tome 1) donc voilà pour commencer le prologue que je n avais jamais fait.
Vous aurez donc certainement d autres mises à jour concernant d autres chapitres dans les jours à venir
Pour celles et ceux qui commencent à me lire bonne lecture ;)
Deborah
----------------------------------------------------------- Au revoir papa, je t'appelle dès que j'atteris.
- Prends soin de toi ma chérie. Ne pense qu'à toi et fais-toi plaisir. Tu vas me manquer. Je t'aime Abby.
- Je t'aime aussi papa."Tous les passagers pour le vol 3 498 en direction de Londres sont priés de se présenter aux portes quatre. Dernier appel."
Et voilà, dernier appel. Dernier appel qui me laisse une dernière chance de faire demi-tour et de rentrer à la maison avec mon père. Dernier appel pour retrouver mon train - train quotidien. Dernier appel pour retourner à une vie de misère et de tristesse. Je décide de prendre ce dernier appel comme une nouvelle chance de tout recommencer.
Bizarrement ça n'a pas été la décision la plus difficile à prendre de ma vie. Je ne sais toujours pas comment je vais gérer ma vie là-bas, ce qui me fait un peu peur, mais je crois en ma bonne étoile. Je crois au destin, et même si jusqu'à présent le destin n'a pas été de mon côté, je sais qu'il finira par s'ouvrir devant moi pour me montrer la lumière : je ne cesserai jamais d'y croire. J'embrasse mon père une dernière fois et je me dirige vers la porte d'embarquement avec tous les papiers nécessaire. L'hôtesse m'indique le chemin à prendre pour gagner ma place. Vraiment ? Ils pensent que l'on peut se perdre dans un avion ? Cette perspective m'arrache un sourire,ce qui est plutôt rare depuis deux mois. Je m'installe dans mon siège confortable de première classe offert par mon père, je sors mon ipad et je mets en route ma playlist de chansons mélancoliques. Oui, je sais, je ne m'aide pas beaucoup en faisant ça, mais j'ai toujours aimé écouter de la musique triste quand je suis moi-même triste. Appelez mon psy, je rechute !
Nous décollons enfin et je me colle au hublot pour observer la terre s'éloigner de moi. Je n'aime pas cette sensation de décollage. J'aurai bien pris la main de la personne à côté de moi, mais je ne pense pas que la femme de l'homme assis à ma droite apprécierait ce geste malvenu. Je prends donc sur moi et ferme les yeux durant l'ascension. Je débouche mes oreilles en soufflant par mon nez que je bouche. Quand j'ouvre les yeux la vue qui s'offre à moi est juste magnifique. Je vois le sol et tout ce qui se trouve dessus diminuer pour ne laisser que des petites tâches. J'imagine mon père en bas, attendant que mon avion ne soit plus qu'un minuscule point dans le ciel.
Mon père est la personne la plus importante dans ma vie. C'est la seule personne qui va considérablement me manquer. Il a toujours été là pour moi. Il m'a toujours protégé de tout. Il y a douze ans il m'a sauvé, il y a quatre ans il m'a relevé, il y a deux mois il m'a soutenu et m'a dit "pars, réalise ton rêve". J'ai donc préparé ma grosse valise en y glissant quelques souvenirs auxquels je tiens plus que ma propre vie, pris ma guitare et me voilà dans l'avion qui m'emmène tout droit vers la ville de mes rêves, la ville de mon coeur : Londres.
"Josh, chéri, je suis rentrée plus tôt. J'ai vu ta voiture, tu ne bosses pas ?, dis-je en jetant mon sac sur le canapé, mes clés sur le bar de la cuisine et en me dirigeant vers notre chambre. Josh ?"
Je me rappelerai toujours de son regard. De leurs regards. Josh. Tara. Comment ma meilleure amie - ex meilleure amie - avait-elle pu me faire ça ? Je les avais surpris en plein acte sexuel dans mon lit, dans notre lit. Celui qu'on partageait depuis trois ans. Josh a quand même réussi à me sortir un "ce n'est pas ce que tu crois ma puce". J'ai vu rouge. Ils étaient à poils devant moi, essoufflés, rouges, décoiffés et ils niaient la chose. Fort ! Très fort ! Tara, elle, ne disait rien. Elle me regardait et je pouvais voir dans ses yeux qu'elle s'en voulait déjà. Trop tard ma jolie tu viens de me rayer de ta vie. On a toujours tout partagé ensemble, mais ça ne voulait pas dire que je voulais partager mon mec. J'ai eu envie de vomir. Je suis d'un caractère assez calme mais là je n'ai pas pu m'empêcher de reagir. J'ai ramassé les affaires de Tara qui étaient éparpillées sur le sol avec celles de Josh, sûrement retirées dans la précipitation, je les lui ai balancé en pleine figure et je l'ai foutu à la porte, en lui lâchant un "sale pute" au passage. Quant à Josh, je lui ai donné une gifle, qui avec le temps était trop douce à mon goût. Il essayait de se défendre, de me dire qu'il m'aimait et qu'il ne savait pas pourquoi il avait fait ça. Pourquoi ? Moi aussi je me suis posée cette question et je me la pose encore. Mais j'ai décidé d'aller de l'avant, de ne plus laisser les autres me faire du mal.
J'essuie une larme qui commence à couler le long de ma joue. Je ne veux plus pleurer pour lui, je lui ai déjà donné trop d'importance. C'est fini. Il faut que je passe à autre chose. Que je les oublie, lui et Tara et que je recommence ma vie à zéro. Josh a agit en vrai connard de base. En plus de me tromper avec ma meilleure amie, il a réussi à me faire licencier de mon travail. Comment ? C'est simple, mon patron et son père sont la même personne.
Quand mon père m'a vu débarquer chez lui il y a deux mois, les valises à la main, il a tout de suite compris, je n'ai pas eu besoin de lui faire un dessin. Il m'avait déjà prévenu, il m'avait dit que Josh n'était pas fait pour moi, mais je suis amoureuse de lui - j'étais amoureuse. Je ne voyais rien et je ne voulais rien entendre. J'étais heureuse dans ma petite bulle. Mais elle a explosé et je me suis rendue compte que ça faisait longtemps qu'elle se fissurait de tous les côtés. Mon père m'a ouvert ses bras et je me suis effondrée. Il m'a serré fort sans rien dire. Il s'est contenté de me bercer comme il le faisait quand j'étais petite et que je faisais mes cauchemars. Il savait qu'il n'y avait rien à dire et il n'est pas du genre à me sortir un "je te l'avais dis".
Je suis restée cloîtrée deux mois chez lui. J'avais perdu l'appétit, ma joie de vivre avait disparu, mon rire cristallin était figé et les ténèbres avaient commencé à se fissurer sous mes pieds. Je ne voulais pas revivre cette longue période de noirceur. Vingt six ans et j'ai déjà vécu plus que quiconque ne vivrait en une vie entière.
Londres : voilà mon nouveau départ. Je devrais ressentir de la peur au vue de cette nouvelle aventure, mais je sais ce qu'est la vraie peur, ça fait douze ans que je vis avec, et Londres n'est pas une peur mais plutôt une excitation. Je vais d'abord voir comment je m'y sens, je vais y passer quelques jours en vacances dans un hôtel et je verrai par la suite pour m'y installer. J'ai quelques économies et mon père m'a dit qu'il m'enverrait de l'argent régulièrement pour subvenir à mes besoins. Londres est un rêve pour moi, depuis toujours. Alors pourquoi ne pas le réaliser ? Pourquoi ne pas recommencer tout à zéro de là-bas ? Je suis prête. Je n'ai jamais été aussi sûre de moi.
Londres me voilà !
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love and destiny (en réécriture)
FanfictionAbby, 26 ans, décide de quitter sa vie parisienne pour en commencer une nouvelle à Londres. Entre sa passion pour la musique, qui va prendre une place de plus en plus importante, et ses nouveaux amis, Abby va trouver la route de l'amour, du vrai amo...