"Aah Louis, putain."
Mon coeur bat à cent à l'heure, mon souffle n'est rien d'autre que des gémissements et mes doigts me font mal à force de les contracter contre le mur des toilettes.
L'Elegant, le restaurant le plus chic du quartier. Rideaux pourpres, tables rondes, napes blanches, serviettes en tissus, comptoir d'accueil et escaliers en marbre, prix exhorbitants. Si vous comptiez rentrer à l'intérieur, il valait mieux être correctement habillé et il était facile de s'en rendre compte en jetant un simple coup d'oeil aux clients ; costards, chemises, robes de soirées, maquillages et coiffures soignés. Sans parler de la personne qui servait d'hôte d'accueil : on aurait pu la croire à son propre mariage.
Nous - Zayn et moi, étions arrivés il y a un peu plus d'une heure. Coup de chance, coup de maître,nous avions eu une bonne table près des baies vitrées donnant sur le magnifique parc bordant le restaurant.
Ce même restaurant dans lequel j'étais en train d'avoir une de mes plus belles parties de jambes en l'air.
"Tu me rends fou putain."
Ses lèvres contre le haut de ma mâchoire, tout près de mon oreille dans le creux de laquelle il murmure ces quelques mots avant de griffer ma cuisse dans toute sa longueur, ce qui me fait serrer la main passée dans ses cheveux bruns, l'autre contre le mur. Un point d'appui. C'était mon point d'appui sous ses coups de reins, ses mouvements derrière moi et les vagues de plaisir qui balançaient mon bas ventre à son rythme - et quel rythme. La main qui m'avait griffé la cuisse vient la saisir pour me maintenir presque immobile, l'autre posée sur mes lèvres ; il sait combien je suis.. Vocalement démonstratif, il sait me faire craquer et putain, comment c'est possible de connaître mes points sensibles comme ça ?
Malgré sa main étouffant mes gémissements, ces derniers était instoppables, indéniables et impossibles d'être ignorés. La preuve même de combien il était bon et combien ses mains, son corps, sa chaleur et ses mots me rendaient complètément à sa merci. J'étais sexuellement à lui et si je détestais ne pas avoir le contrôle, si il me promettait de me faire l'amour comme il le fait à ce moment même, j'aurais accepté de faire n'importe quoi.
Puis son rythme s'accélère, une nouvelle fois et je sens les derniers coups de reins arriver puisqu'il se décale légèrement sur la droite pour s'appuyer sur sa jambe et il tape en plein dans ma prostate et.. putain. Je lui tire les cheveux sous le plaisir, mes mouvements devenus incontrôlables et il recommence une, deux fois avant de venir en moi, avant que moi même ait pu le faire. Il souffle des gémissements, je sens son corps trembler contre moi puis mon prénom qu'il murmure. Et il se recule tandis que mon bassin l'accompagne ; non. J'ai besoin de plus :
"Zayn."
Mais il ne répond pas, pose sa main sur ma fesse gauche et me fait m'avancer pour se retirer de moi alors queje fronce les sourcils et lâche un cri :
"Hé ! Tu fais quoi ?
- Ca, c'est pour avoir oublié notre anniversaire."
Dit-il d'un air amusé alors que je me retournais vers lui pour plonger mon regard bleu dans le sien, qui avait cette étincelle d'enfant :
"J'ai pas oublié, j'avais reservé ici !
- C'est faux, tu as pris un faux nom que tu avais réussi à lire sur l'agenda de la fille à l'entrée pour qu'on puisse avoir une table. Je t'ai entendu."
Il ne détourne pas le regard, relevant son pantalon et fermant ses boutons, fermeture Eclair, ceinture. Puis ses lèvres contre les miennes, une seconde avant de murmurer contre ces dernières :
"On se retrouve à la voiture, mon amour.. Je te laisse payer."
J'y. Crois. Pas. Fils de pute.
"T'es un enculé.
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Sinistrés
Fanfiction"Harry a déjà foutu ma vie en l'air une fois. Je ne le laisserai pas recommencer avec celle que je construis loin de lui."