𝐉𝐨𝐮𝐫𝐧𝐚𝐥 𝐈𝐧𝐭𝐢𝐦𝐞 | 𝚊.𝚒

0.4

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"18 Juin 2015 : Je suis détestable, mais vraiment le gars le plus détestable de ce monde. Je suis un incapable un bon à rien. Je sais même pas comment je fais pour me réveiller chaque matin. Je sais pas comment je fais pour continuer à respirer. Je ne mérite plus de vivre ! J'ai trahis ma promesse, celle que j'avais fais à Jess avant qu'elle parte, elle aussi. Tout le monde m'a abandonné à un moment. Tout le monde m'a laissé avec mes problèmes et mes démons maintenant je suis seul, terriblement seul. Jess était la dernière, celle qui m'avait promis de ne jamais me laissé mais il a fallu qu'elle parte à l'autre bout du monde en me laissant sous le bras le chien qu'on s'était acheté à nos 15 ans et bien sur je n'ai pas été fichu de m'en occuper correctement. Pourtant je lui avais promis de prendre soin de cette boule de poil, mais hier Puppy -Jess a toujours aimé donner des prénoms débiles à ses animaux- s'est échappé de mon appartement et il a traversé la route. Le véhicule qui passait à ce moment là n'a pas eu le temps de s'arrêter et Puppy est mort.

C'était la dernière chose  que j'avais en ma possession qui me rappelle le passé. Tout à l'heure j'ai croisé Michael en ville, il m'a lancé un regard désolé puis il a changé de trajectoire sans doute pour ne pas me voir plus longtemps. Je fais fuir tout le monde, même les inconnus m'évitent. C'est comme si j'avais la peste en moi et que personne ne voulait devenir comme moi. Après tout je les comprends. C'est vraiment pas drôle d'être comme moi, c'est pas drôle de vouloir mourir tous les jours mais de n'avoir jamais le courage de le faire. Je suis nul , je suis un incapable. Je suis faible, je suis même pas capable de mettre fin à mes jours. Je suis inutile. Personne ne pourra m'aimer, personne ne pourra m'aider.

Je suis encore à Hyde Park, et il y a ces jeunes, ils doivent avoir dans mes âges. Ils sont assis sur la pelouse à quelques mètres de mon banc et ils rigolent. Ils rigolent si fort que je les entends à travers la musique qui passe dans mes écouteurs, mais leurs rires sont communicatifs. J'esquive un sourire toutes les 10 secondes et puis y a cette fille parmi eux qui semblent un peu plus absente, elle a un carnet et un crayon à la main. Je crois qu'elle est en train de dessiner ses amis tous ensemble. Elle sourit elle aussi  par moment et putain que son sourire est magnifique."

Voilà le quatrième chapitre, j'espère qu'il vous plaira. Comme toujours n'hésitez pas à voter l'article ou encore à commenter. Vous pouvez toujours me retrouver sur mon twitter @vansxlwt xxx #Mo'