Chapitre 8 : Le front
Cette nouvelle semaine passa rapidement. Malefoy et moi avions réussis à parfaitement nous organiser entre nos cours, nos recherches et nos amis. Nous devions en effet leur consacrer suffisamment de temps pour que ces derniers ne se posent pas de questions. Cependant, j'avais l'impression que Malefoy disparaissait de temps à autre. C'était des moments où je savais qu'il n'avait pas entrainement de quidditch, qu'il n'étaient pas avec ses amis ou qu'il ne travaillait pas ses cours tout simplement. Lorsque je lui avais posé la question, il m'avait répondu qu'il avait le droit un minimum de vie privée et je n'avais pas insisté. Dans un sens il avait raison, mais dans un autre... Je ne pouvais m'empêcher de me méfier.
- Tu vas où ? Me demanda subitement Ron alors que j'avais entrepris de sortir de la salle commune.
- A la bibliothèque, répondis-je.
Mon ami se contenta de lever les yeux au ciel, pendant qu'Harry m'adressait un sourire amusé. Ce sourire me sembla cependant quelque peu étrange, comme si il savait ce que je cachais. Non comme si je cachais quelque chose d'autre, car si Harry avait su la vérité sur mes recherches, cela ne l'aurait surement pas fait sourire. Cependant, je n'ajoutai rien et quittai la salle commune pour me rendre, comme prévu, à la bibliothèque.
Quand j'arrivai à mon bureau habituel, les bras chargés de livres, Malefoy était déjà là. Il semblait extrêmement concentré. Je m'essayai alors silencieusement à côté de lui et ouvris mon premier livre, sans que Malefoy ne lève les yeux du sien. J'aimais bien travailler avec Malefoy. Du moins, quand je disais que j'aimais bien, c'était qu'il ne me dérangeait pratiquement jamais, contrairement à mes amis. Il ne me posait aucune question, ne me faisait jamais remarquer quoi que ce soit rien. Il se contentait de me faire un brief de ces recherches en fin de journée. Peut-être était-ce aussi parce qu'on nous n'étions pas amis et que nous n'avions rien de spéciale à nous dire. Cependant, cela restait tout de même agréable.
Malefoy releva soudain les yeux de son livre et je me rendis compte que j'étais en train de le fixer. Je me concentrai alors sur le texte que j'avais sous les yeux, sans lui dire quoi que ce soit, car de toute façon, je n'avais strictement rien à lui dire.
Cela ne faisait qu'une semaine que nous faisions d'actives recherches sur ce qui nous arrivait, mais j'avais l'impression de déjà me décourager. D'habitude je trouvais toujours quelque chose, un petit indice, un petit élément, mais là rien ! Il n'y avait absolument rien de sérieux sur les mondes parallèles et par moment je me demandais si Malefoy et moi n'étions pas tout simplement fou. Cela aurait en effet été la meilleur explication.
- Tu as toujours accès aux livres de la réserve ? Me demanda soudain Malefoy à voix basse.
- Comment sais-tu que...
- Je sais que tu y avais accès, c'est tout. Alors ?
- Je ne sais pas, mais je pourrais demander une nouvelle autorisation au professeur McGonnagall. Tu penses que ce qui nous arrive est lié à la magie noire ?
La plus part des livres de la réserve traitent en effet de toute ce qui se rapprochait de loin ou de près à ce genre de magie.
- On peut toujours essayer, étant donné qu'on ne sait pas exactement ce que tu as mis dans ma potion,
Il n'avait pas dit ça sur un ton de reproche comme il l'aurait fait une semaine plus tôt. Non. C'était plus une constatation de sa part. Il s'était d'ailleurs aussitôt remit au travail et je fis de même.
Quand dix-neuf heures trente arriva, nous fermâmes nos livres, et sortîmes de la bibliothèque.
Cette fois-ci, nous descendîmes au rez-de-chaussé, dehors. Malefoy disait avoir mal à la tête et besoin d'un bon bol d'air frais. Je ne fis aucun commentaire, même si je n'avais pas vraiment envie de me retrouver dehors au beau milieu du mois de décembre.
- Je commence, déclarai-je une fois que nous nous fûmes assis sur un petit muret.
Malefoy m'observa en silence.
- Quand je suis sortis de ma salle commune tout à l'heure en disant que j'allais à la bibliothèque, Harry m'a adressé un étrange sourire.
- C'est à dire ?
- Je ne sais pas, comme si il ne me croyait pas, où qu'il pensait que j'allais faire autre chose.
- Ne t'en fais pas ce n'est rien.
Je le regardai sans comprendre.
- Je crois qu'ils pensent qu'on s'est remis ensemble en cachette. Blaise et Pansy me font aussi des petites allusions quand je te rejoins à la bibliothèque, m'expliqua-t-il.
- Quoi ? M'exclamai-je. Mais pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt ?
- Parce qu'on s'en fiche.
Ce n'était pas du tout une phrase que Malefoy aurait dit en temps normal.
- Et pourquoi tu leur dis qu'on se retrouve à la bibliothèque ? Insistai-je.
- Parce qu'ils nous ont déjà vu là-bas. Toute l'école peut nous y voir je te ferais remarquer. Et puis, je préfère qu'ils pensent ça plutôt qu'ils me prennent de nouveau pour un fou.
Je me contentai de le regarder d'un air surpris.
- Pour eux, on était ensemble depuis notre première année, insista-t-il. Je ne vois pas comment ça pourrait être pire. Donc si penser que nous nous sommes remis ensemble, leur éviter de poser des questions plus sérieuses, je pense qu'on peut s'en foutre royalement.
Il n'avait pas tord, vraiment pas tord.
- Tout ce que je veux c'est retrouver ma vrai vie, ajouta-t-il. J'en peux plus de sans cesse me poser des questions sur eux, de devoir changer de comportement sur certains points, de faire ami ami avec tout le monde. Sincèrement ça me fatigue. Je veux juste rentrer chez moi.
Si je ne connaissais pas aussi bien Malefoy, il m'aurait presque fait de la peine. Il semblait totalement perdu et désespéré, même s'il tentait de le cacher par un ton neutre.
- Bon, continue, me lança-t-il d'une voix pressante.
- Alors sinon, je passe habituellement la totalité de mes vacances de noël chez mes parents et ...
- Correction, me coupa Malefoy dans une grimace. Tu passes la moitié de tes vacances chez toi et l'autre moitié chez moi,
- Encore mieux ! Répliquai-je. Parce que je pense que ce serait bien que je vois avec Ron au Terrier. C'est sa maison, précisai-je. Harry y va durant toutes les vacances, comme il n'a pas de famille et moi je pourrais peut-être m'y rendre une petite semaine à place d'aller chez toi.
- Dans quel but ?
- Pour en apprendre plus, je verrais ainsi la famille de Ron et peut-être que j'aurais d'autres indications sur notre monde.
Malefoy acquiesça d'un signe de tête.
- Et comme tu t'en doutes, continuai-je, je n'ai rien appris d'intéressant aujourd'hui dans les livres. Toutes les histoires de monde parallèle ne sont que des fictions. La chose qui s'en rapproche le plus est le retour dans le temps, mais cela n'a visiblement rien à voir avec nous.
- Et pourquoi on n'essayerait pas ça ! S'exclama soudain Malefoy. Pourquoi on ne remontrait pas au jour où ma potion a explosé ? On se conduira normalement, on ne mettra rien dans la potion de l'autre et tout ira bien !
J'arrivais à percevoir de l'excitation dans sa voix et je fus terriblement mal à l'aise de le couper dans son élan.
- Cela ne servira à rien étant donné que nous ne sommes pas dans le même monde. On ne vas reculer dans le temps que dans ce faux monde.
- On ne sait pas ça ! On peut toujours essayer, insista-t-il.
Je le toisai quelques minutes d'un air hésitant.
- Bon, je note l'idée, dis-je finalement en sortant un parchemin et une plume de mon sac. Et il faudra également qu'on trouve un retourneur de temps, ce n'est pas une chose très aisée à se procurer je te ferais remarquer.
- On verra.
Une fois que j'eus noté son idée qui me paraissait cependant inutile, je lui fis de signe de raconter également ce qu'il avait à dire.
- Je n'ai pas grand chose à rajouter. Je n'ai rien trouvé non plus dans les livres et il ne s'est rien passé d'extraordinaire autour de moi.
- Mis à part que tes amis pensent qu'on s'est remis ensemble, lui signalai-je. Peut-être que tu ne considères pas que c'est important, mais ça l'ait... Tout est important Malefoy.
- Drago, appelle-moi Drago, insista-t-il en levant les yeux au ciel. On va se faire griller à un moment où un autre sinon.
- Il n'y a personne aux alentours, dis-je.
- D'un il faut s'habituer à nous appeler par nos prénoms et de deux, Pansy et Daphné arrivent, dit-il d'un coup de menton pour désigner quelque chose derrière moi.
Les deux jeunes filles marchaient en effet dans notre direction.
- Bon, moi je m'occupe de voir avec Ron si je peux venir chez lui pendant les vacances de Noel et toi, prends soin de noter tout les comportements de tes amis qui diffèrent de notre réalité, dis-je rapidement.
Malefoy acquiesça d'un signe de tête au moment où les deux jeunes filles furent face à nous.
- Pourquoi vous êtes dehors avec ce froid ? Nous demanda Pansy.
- Vous êtes bien là vous aussi, lui fit remarquer Malefoy.
- On vous a vu par la fenêtre. On va manger ? Poursuivit Pansy.
Nous nous levâmes du petit muret dans un même mouvement, pour les suivre. Alors que nous rentrions à l'intérieur, Daphné attrapa amicalement le bras de Malefoy pour marcher avec lui, tandis que Pansy me força à ralentir la cadence. Elle ne parla que lorsqu'elle dû juger que Drago était suffisamment loin.
- Il ne s'est rien passé entre Lydia et lui, déclara-t-elle alors. J'en ai la confirmation.
- Je m'en fiche Pansy, lui signalai-je.
- Bien sûr que non, tu ne t'en fiches pas. Je pense que c'est important que tu le saches étant donné que ...
- Que quoi ?
- Eh bien, vous vous êtes remis ensemble n'est-ce pas ? Dit-elle en me forçant à m'arrêter pour me fixer.
Je ne savais absolument pas quoi lui répondre. Lorsque Drago m'en avait brièvement parlé tout à l'heure, il avait simplement dit que ses amis faisaient des remarques au sujet de notre pseudo couple, des suppositions. Mais que devais-je dire à présent ? Car Pansy me demandait clairement une réponse.
- On essaye de recoller les morceaux pour l'instant, dis-je finalement en espérant que la réponse convienne à Pansy comme à Drago.
Cette dernière paru ravie de ma réponse et je me demandai si je n'en avais pas trop dit, car visiblement Drago avait été très discret sur le sujet.
- J'aimerais bien que cela reste entre nous pour l'instant, ajoutai-je.
Pansy paru encore plus heureuse si c'était possible. Elle mima une bouche fermée par une fermeture éclaire et nous reprîmes notre route jusqu'à la grande salle.
Ce soir là, nous ne mangions pas tous ensemble et je fus soulagée de ne retrouver que mes amis de Gryffondor pour le repas. Je m'installai alors en face de Ron et Harry qui parlaient apparemment du professeur Rogue qui avait donné une retenue à Harry quelques semaines plus tôt.
- Le pire, insista-t-il en me regardant, c'est que c'est vous qui avez foutu le bazar.
- Pardon ? Fis-je surprise.
- Bah oui, répondit-il à moitié amusé. C'est à cause de toi que la potion de Drago a explosé. De toute façon, dès qu'il en a l'occasion c'est à moi qu'il s'en prend.
- Je ne comprends pas, insistai-je. J'étais à l'infirmerie je vous rappelle.
- C'est Harry qu'il a accusé quand votre potion a explosé, intervint Ron. Il a dit que c'était Harry qui avait lancé un truc dans la potion de Drago.
- Quoi ? Mais c'est une blague ? Il n'est même plus professeur de Potion, il ne peut pas savoir ce qu'il s'est passé.
- Il a dû dire à Slugorn qu'il était devin, fit Harry d'un air moqueur.
- Il ne sait plus quoi inventer pour te mettre des bâtons dans les roues c'est dingue ! J'irais lui dire que c'était Drago et moi.
- Laisse tomber Hermione, j'ai déjà fais mon heure de retenue de toute façon.
- Non ce n'est pas juste que ce soit toi qui soit puni à nôtre place. J'irais faire moi aussi une heure de retenue.
- Comme si Rogue allait te mettre une heure de colle, fit Ron en riant.
Je ne pus masquer mon étonnement.
- Oh arrête, il est aux petits soin avec Drago et toi, signala Ron en levant les yeux au ciel. Il ne te punira jamais. Tu sais ce qu'il faudrait que tu fasses, ajouta-t-il à l'attention de Harry, que tu sortes avec Drago !
Harry explosa de rire.
Rogue aux petits soins avec moi ? J'avais dû mal à réaliser. Pourtant, durant ces dernières semaines de cours, il ne m'avait en effet jamais rabaissé en me traitant de miss-je-sais-tout. Il m'avait même interrogé quand je levai la main en cours, même si il n'avait jamais accordé de points à ma maison. Il fallait croire qu'il restait tout de même lui-même et qu'il souhaitait voir la maison Serpentard gagner la coupe.
- Sinon, qu'est-ce que vous faites pour Noel ? Demandai-je.
Je voulais en effet régler le problème des vacances et ce, le plus rapidement possible.
- Je suis chez moi pourquoi ? Demanda Ron.
- Pareil, répondit Harry.
- Ce serait bien qu'on soit tous les trois, au moins pendant une semaine non ? Proposai-je. Enfin, je ne veux pas m'imposer, je sais que ta mère a beaucoup de travail, ajoutai-je à l'attention de Ron, mais...
- Tu ne comptes vraiment pas aller chez Drago ? Me demanda Ron d'un air hésitant.
- Non... En réalité, poursuivis-je, je n'ai pas dis à mes parents que nous n'étions plus ensemble, c'est pourquoi elle n'y verrait que du feux si je venais chez toi....
J'étais très fière de l'idée que je venais d'avoir, Ron n'oserait jamais me dire non.
- Eh bien écoute, moi ça me ferait très plaisir que vous veniez tous les deux, je demanderai à ma mère. Mais bon deux personnes de plus, je ne pense pas que cela change grand chose, dit-il amusé.
- Comment ça deux personnes de plus ? Demandai-je en fronçant les sourcils.
- Bah Harry et toi.
- Mais Harry n'avait pas prévu de passer noel chez toi ? Demandai-je surprise.
Mes deux amis se lancèrent des regards étonnés avant de se tourner vers moi.
- Bah je compte le passer avec ma famille, mais je peux demander pour la deuxième semaine. Ce serait super d'être ensemble, en effet.
Je tentai de camoufler mon regard ahuri. Je touchai apparemment un nouveau point qui différait de mon vrai monde. Harry n'avait visiblement pas prévu de passer Noel chez Ron, mais chez les Dursley. Je trouvais cependant cela très étrange, d'autant plus qu'il les avait appelé "ma famille". Je ne l'avais jamais entendu dire ça auparavant. Je réfléchis alors rapidement à une manière de connaître la vérité d'une manière discrète.
- Et il y a qui de prévu chez toi à Noel Harry ? Demandai-je sur le ton de la conversation en me resservant une part de tarte.
- Comme d'habitude je pense, Sirius et sa femme, Lupin et Tonks, Peter et ...
Je lâchai brusquement ma fourchette dans mon assiette. Sirius était mort, quand à Peter ... Parlait-il de Peter Pettigrow ? Non c'était impossible, il y avait surement des milliers d'autres Peter en Angleterre.
- Mais vous faites le réveillon chez qui ? Insistai-je en fixant Harry.
- Chez moi cette année. Mon père a tellement bu l'année dernière qu'il s'était désartibulé, je ne sais pas si vous vous souvenez, je vous l'avais raconté. Donc ma mère a ordonné que ce serait chez nous cette année et que de cette manière, il n'aurait pas besoin de transplaner, dit Harry en riant.
Ron l'accompagna aussitôt alors que je les regardai d'un air interdit. J'eu l'impression qu'un seau d'eau glacé se déversait sur ma tête et je me sentis devenir toute blanche. Ma gorge était également atrocement sèche et un affreux bourdonnement m'empêchait d'entendre ce que me disaient Harry et Ron. Je me levai alors subitement de ma chaise et quittai la table. Je marchai le plus rapidement possible jusqu'à celle de Drago et m'arrêtai à sa hauteur.
- Drago, il faut que je te parle.
Ses amis et lui me regardèrent surpris.
- Drago, insistai-je d'une voix faible.
- Oh non pas encore... Tu es toute blanche, me fit-il remarquer. Tu n'as pas bu hein ?
- Drago, s'il te plait, viens !
- Eh bien vas-y ! S'exclama Pansy en poussant Drago à se lever de sa chaise.
Se dernier finit par se mettre debout. Cependant, il ne bougea pas plus et je dû le tirer par le bras pour le forcer à me suivre à l'extérieur.
Une fois que nous fûmes sortis de la grande salle je m'arrêtai dans le grand hall et lui adressai un regard effrayé.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda-t-il en fronçant les sourcils.
- Ce monde est encore plus différent que ce que nous pensions, parvins-je à dire dans un souffle.
- C'est à dire ?
Je restai silencieuse et repassai dans ma tête la conversation que je venais d'avoir avec Ron et Harry.
- Dis-moi ! S'exclama Drago en me secouant les épaules.
- Les parents de Harry sont vivants, déclarai-je alors.
Drago me lâcha aussitôt et recula de quelques pas.
- Sirius aussi. Et Harry a également parlé d'un Peter en désignant un ami de son père, mais je ne sais pas si il s'agissait de Peter Pettigrow.
- Mais ce n'est pas possible, murmura Drago d'un voix faible.
- Si. Harry passe visiblement tous ses noëls avec eux. Il vit avec ses parents ! Insistai-je. Ses parents sont vivants !
Drago se rapprocha de moi et posa sa main sur mon épaule dans un geste calme.
- Est-ce que Harry a toujours sa cicatrice ?
Mes yeux s'écarquillèrent sous le coup de la surprise.
- Hermione, va voir ! Va voir son front.
- Je...
- Va voir Hermione ban sang ! S'écria-t-il.
Mes pieds bougèrent enfin et j'entrai de nouveau dans la grande salle. Je marchai d'un pas rapide en direction de la table des Gryffondor et m'arrêtai face à Harry. Ce dernier et Ron me regardèrent d'un drôle d'air. Je passai certainement pour une folle. Après tout, j'étais tout à coup sortie de table, j'avais entraînée Drago à l'extérieur et voilà que je revenais à présent me poster face à eux. Je fixai cependant tout de même Harry avec sérieux. Son front était caché par ses cheveux désordonnés.
- Tu peux relever tes cheveux, demandai-je d'une voix tremblante.
- Elle est folle, ricana Ron.
- Harry dégage ton front s'il te plait, insistai-je.
Ce dernier releva alors ses cheveux d'un geste hésitant.
Il n'y avait rien, par la moindre imperfection et encore moins de cicatrices.
Harry Potter n'avait pas de cicatrice au front.
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Un autre monde
FanfictionSuite à une dispute entre Drago et Hermione en cours de potion, le chaudron de Drago leur explose au visage. Lorsqu'ils se réveillent à l'infirmerie le lendemain, tout le monde tombe sous le choc. Ils sont amoureux l'un de l'autre. Il semblerait mêm...