Chapitre 43 : Le retour aux sources

4.4K 363 18
                                    

Drago


Personne n'était venu rendre visite à Drago de la semaine, pas même les jumeaux ou un membre de l'Ordre. Personne n'était venu lui apporter les cours et il était resté désespérément seul à broyer du noir. Un soir, il avait même faillit entamer une discussion avec Kreattur, mais s'était ravisé au dernier moment. Il n'était pas tombé assez bas pour ça. Il allait attendre le lendemain, vendredi. Il y avait toujours du monde le vendredi. Et même s'il n'ouvrait pas la bouche du repas, les conversations qu'il entendait autour de lui, lui faisait du bien.
- Je n'ai pas reçu de courrier ? Lança Drago d'une voix lasse en voyant Kreattur passer dans le couloir.
L'elfe de maison ne lui répondit pas et Drago poussa un grognement d'exaspération. Il savait que l'elfe n'avait rien le droit de lui donner tant que le courrier n'avait pas été vérifié, mais il aurait tout de même pu faire une exception au noble sang pur qu'il était ! Après tout, il ne lui restait plus que ça... son sang. Sang qui n'avait, en fait, plus la moindre importance.


Hermione

Drago avait besoin de temps pour s'en remettre ? Pour me pardonner ? Non, il allait tomber dans les bras de cette écœurante Daphné ! C'était hors de question que je laisse quelque chose de ce genre arriver !
- Mais qu'est-ce que tu comptes faire dans ce cas là ? Me demanda Ginny d'une voix hésitante après que je lui ai finalement tout raconté. Tu m'as dis toi-même que...
- Je sais ce que j'ai dis, coupai-je avec humeur. Mais Drago doit me pardonner ! Il le doit ! Ne serait-ce que pour être mon ami. Il a besoin de soutient et je refuse d'abandonner et de le laisser traverser ça tout seul.
- Tu as des idées ?
- Non. Il est trop en colère contre moi pour l'instant pour que je tente une approche trop directe.
- Il n'a pas être en colère contre toi, tu n'y es pour rien.
- Je sais et il le sait. Il me l'a dit lui-même. Il lui faut juste un fautif, quelqu'un à accuser. Et malheureusement, je suis cette personne. Si ça lui fait du bien, cela me va. Cela me va pour l'instant. Mais je trouverais un moyen d'arranger les choses.
- Hermione, son père est mort... Je doute que tu puisses vraiment arranger quoi que ce soit. Il reviendra vers toi... Il lui faut juste du temps.
- On n'a pas de temps ! Voldemort est là ! Il est bien là, même s'il se cache toujours. Nous n'aurons bientôt plus de temps ! Drago va devoir affronter sa famille, ses amis. Il a besoin de soutient maintenant.
Ginny ne répondit pas et se contenta de m'observer la mine inquiète. La salle commune se vida lentement et même Harry et Ron finirent par monter se coucher avant moi. Ginny bailla une énième fois. Je savais qu'elle ne restait en bas que pour me tenir compagnie.
- Va te coucher, finis-je par lui dire.
- Toi aussi, contrecarra-t-elle. La nuit porte conseille, on trouvera une idée demain. Et si on ne trouve pas, on retentera après demain et le surlendemain. Je suis sûr qu'on finira par trouver une solution.
Je me levai subitement de mon fauteuil, faisant sursauter ma meilleure amie.
- Tu as raison, allons nous coucher.
Ginny me lança un regard scrutateur, avant de finalement hausser les épaules et se lever à son tour. J'avais une idée, la seule idée à laquelle j'aurais dû penser depuis le début ! La seule idée que pouvait me permettre de trouver la bonne et parfaite solution.


Drago

Le vendredi soir, comme prévu, les membres de l'Ordre commencèrent à affluer dans la veille maison des Black. George et Fred arrivèrent dans la mêlé et se précipitèrent vers Drago pour lui flanquer un parchemin dans les mains.
- On a travaillé dessus toute la semaine, signala Fred.
- On a pensé que ça te ferait du bien d'occuper un peu tes journées, ajouta Geroge.
- Et puis, on a besoin d'aide, les idées neuves ça ne tombe pas toujours du ciel.
Drago ne répondit pas et se contenta de lire le parchemin. C'était un document juridique, le désignant comme un partenaire officiel.
- C'est pour le magasin ? Demanda Drago de peur de mal comprendre.
- Tu ne sais pas lire ? Demanda Fred d'un air faussement inquiet.
- C'est un document qui te désigne légalement comme notre premier partenaire. Normalement un partenaire, apporte de l'argent ou quelque chose de matériel, mais on s'est dit qu'apporter des idées était un travail qui demandait beaucoup de temps et comme tu en as... Tu toucheras un pourcentage de nos bénéfices, comme tu le vois ici, ajouta George en désignant un point du contrat.
- Ce ne serait plus les farces et attrapes Weasley si je m'en mêlais, signala Drago.
- Tu t'en mêles déjà sans scrupules, fit George en levant les yeux au ciel. Donc signe de ce parchemin !
- Comme ça, nous pourrons t'engueuler et te faire des retenus de salaire si tu ne travailles pas bien, ajouta Fred d'un air ravie.
Drago le fusilla du regard, mais finit par laisser un mince sourire étirer ses lèvres. Cela devait bien faire trois semaines qu'il n'avait pas sourit. Cependant, son visage s'affaissa presque aussitôt. Ce n'était pas ce qu'il avait prévu, ce n'était pas l'avenir qu'il s'était imaginé ! Avant d'être entraîné dans le coma du sorcier, il avait pensé profiter des relations de son père pour s'octroyer une bonne place au ministère, puis, il s'était mis en tête d'implanter les films sur le marché sorcier. Mais ça, c'était avant évidemment. Maintenant, rien de tout cela n'était possible. Pourtant, son estomac se contracta à cette idée. Sans Hermione avec sa connaissance du monde moldu ou son père, il n'était plus rien dans ce monde. Absolument rien.
- A TABLE ! S'égosilla Molly Weasley.
Drago posa le parchemin sur la commode de l'entrée et s'engouffra dans la salle à manger à la suite des jumeaux Weasley.
- Ginny n'est pas là ? Demanda Tonks en fronçant les sourcils en les voyant entrer.
- Elle est en cinquième année, lui répliqua Molly. Elle passe ses BUSES cette année et j'aimerais qu'elle travaille l'esprit tranquille.
- Et les autres ? Intervint Fred. Harry et Hermione ?
- Et Ron, lui souffla George amusé. Tu as oublié Ron.
Molly consulta l'heure à sa montre avant de soupirer.
- Ils n'avaient qu'à être à l'heure, répliqua-t-elle en posant une grosse marmite sur la table, manquant de faire tomber un verre.


Hermione

- Hermione ! On va être en retard ! Insista Harry. On va louper des choses importantes si on n'assiste pas au dîner.
Je soupirai une énième fois. Harry avait TOUJOURS peur de louper quelque chose, peur de voir qu'on lui avait caché quelque chose, peur de constater qu'il n'était pas essentiel à l'Ordre.
- On va louper le repas, ajouta Ron à travers la porte.
Je m'attrapai le visage entre les mains, pour me détendre.
- Vous n'avez qu'à partir devant ! Je vous rejoindrais quand j'aurais finis, finis-je par dire le plus calmement possible.
- Mais finis quoi ? Tu es dans des toilettes !
- Oui Ronald, répliquai-je agacée. Et pour ta gouverne se sont les toilettes des filles et tu n'as rien à y faire !
- Tu es malade ? Demanda Harry.
- Pourquoi tu es dedans depuis si longtemps ? Ginny nous a dit que tu y étais depuis au moins une heure ! S'exclama Ron.
- JUSTEMENT ! SI CELA FAIT UN MOMENT QUE JE SUIS AUX TOILETTES C'EST PEUT-ETRE QUE JE SUIS MALADE ET QUE JE DESIR UN PEU D'INTIMITE ! Hurlai-je.
- Bon bah oui d'accord, répondit Ron mal à l'aise. On va aux quartiers de l'Ordre et puis on leur dira que...Enfin, on ne va pas entrer dans les détails, ne t'inquiète pas... Je pense que...
- On leur dira que tu étais fatiguée, le coupa Harry à mon grand soulagement. Ginny reste à Poudlard, si jamais tu as besoin, ajouta-t-il.
Ils me saluèrent brièvement et sortirent enfin des toilettes pour fille. Par moment, j'avais littéralement l'impression de jouer dans une pièce de théâtre. Dans une comédie à l'humour douteux.


Drago

- Mais où étiez-vous passés ? Demanda Arthur Weasley en voyant finalement Harry et son fils arriver pour le dessert.
Ron émit un profond soupire de soulagement en constant qu'il n'avait pas raté la tarte aux framboises tandis qu'ils s'asseyaient tous les deux à table.
- Hermione n'est pas là ? S'enquit Molly en jetant un bref et discret coup d'œil à Drago.
- Elle était fatiguée, répondit Harry.
- Elle est malade, c'est pour ça qu'on est en retard, le contredit Ron.
Harry lâcha un regard blasé à son ami.
- Bah quoi ? Ce n'est pas une honte d'être malade.
- Vous l'avez emmené à l'infirmerie ?
Un silence de mort répondit à la question de Mme Weasley.
- Eh bien, vous êtes de parfait gentlemans, lâcha Tonks en riant.
- Elle s'était enfermée dans les toilettes ! S'exclama Ron. On est resté un moment derrière la porte pour la convaincre de sortir mais...
- De mieux en mieux Ron, lâcha sa mère en levant les yeux au ciel, tandis que Tonks laissait échapper un nouveau rire.
- M Malefoy a reçu une lettre !
Kreattur s'approcha de Drago et lui tendit une lettre qu'il s'empressa de faire disparaitre sous ses fesses, non sans jeter un regard mauvais à Fred.
- Je ne comptais pas lire par dessus ton épaule, lui signala ce dernier. Ce que tu peux être méfiant...
- Bah voyons !


Hermione

Il fallait que je réfléchisse ! Il fallait que je réfléchisse ! Il fallait que je pense ! Mais à quoi ? A quoi exactement ?


Drago

- Signe ! Insista Fred en fixant intensément Drago du regard.
- Arrête, j'ai l'impression que ce contrat à un vice caché, répliqua ce dernier. Pourquoi est-ce que... Harry ! S'exclama-t-il à l'attention de ce dernier qui s'apprêtait à rentrer pour Poudlard.
Drago s'extirpa de l'emprise des jumeaux pour rejoindre le survivant, tout en lâchant une nouvelle fois le parchemin.
- Comment elle va ? Finit-il par lui demander.
- Bien. Elle était vraiment malade. Enfin je crois.
- On n'est plus ensemble, on ne le sera plus jamais, mais cela ne veut pas dire que je ne veux pas qu'elle aille bien.
- Je n'en doute pas.
Ron s'approcha des deux garçons avec curiosité. Il avait pris une part de tarte pour l'apporter Hermione, mais personne ne lui fit le moindre commentaire. Visiblement, il pensait toujours avoir une chance avec elle.
- Ne lui dit pas que j'ai pris de ses nouvelles, ça ne servirait à rien.
Harry hocha la tête et les deux gryffondor finirent par sortir à l'air libre.

Etait-ce à cause de lui qu'Hermione n'était pas venue ? Il jeta un œil à la lettre de Daphné sans se décider à l'ouvrir. Cette fille ne l'aidait pas. Il le savait. Mais ses lettres lui apportaient un petit réconfort. Non, elles le faisaient penser à autre chose plus exactement. Tant de grossièreté de sa part ne pouvaient que le faire penser à autre chose à vrai dire.
Hermione n'était jamais malade, du moins jamais assez pour louper un cours ou une réunion de l'Ordre. Cela ne lui ressemblait pas. Elle n'était pas non plus du genre à éviter qui que ce soit. L'absence d'Hermione ce soir n'était pas normale, Drago le savait. Il redescendit alors en trombe les escaliers pour se poster face à Kreattur qui rangeait la cuisine.
- Je dois envoyer un courrier et il doit partir tout de suite après, déclara-t-il.
- M Malefoy sait que c'est impossible.
- C'est important, insista-t-il.
- Kreattur est un elfe qui est obligé de faire ce qu'on lui demande.
- Mais pour moi ! Je suis un Malefoy ! J'ai le sang pur !
- Je sais, soupira l'elfe. Kreattur est bon à ne servir que des sorciers au sang souillé... Comment Kreattur a-t-il pu tomber si bas...
- Mais comment je fais si je veux joindre quelqu'un en urgence ? Imagine que le quartier de l'Ordre soit attaqué ! S'exclama Drago.
- J'imagine que si c'était le cas, vous pourriez sortir par la porte d'entrée, comme tout le monde.
Drago lâcha un grognement d'exaspération tout en sortant de la cuisine. S'il faisait une telle chose, s'il sortait, on le prendrait aussitôt pour un traitre ou quelque chose du genre. Il devait rester. Ce fut donc avec un très mauvais pressentiment que Drago alla se coucher ce soir-là.


Hermione

Il fallait que je commence par le départ. Et le départ de toute cette tragédie s'était fait par le biais des amis de Drago. Il fallait que je parle à Pansy, elle était la seule à pouvoir m'aider. Durant la nuit précédente, j'étais parvenue à subtiliser la cape d'invisibilité d'Harry et à présent je déambulais dans les couloirs, cachée des regards. J'avais dû attendre la nuit suivante pour ne pas risquer de me prendre quelqu'un en pleine figure et à présent que j'étais devant l'entrée de la salle commune des Serpentards, je commençais à douter. Pansy avait-elle reçu mon mot anonyme ? Si oui, comptait-elle venir ? Comptait-elle rejoindre quelqu'un dont elle ne connaissait pas l'identité ? C'était bien trop risqué avec les temps qui courraient ! Jamais elle ne viendrait. Cependant, je ne bougeais pas et bientôt, Pansy sortit de sa salle commune, baguette en main.
- Je ne peux pas me montrer, parce que ce serait dangereux qu'on nous voit ensemble, dis-je alors d'une voix que je voulais rassurante.
- Granger ? Demanda Pansy en se retournant vers le son de ma voix.
- Oui, c'est moi. Je viens au sujet de Drago. Je sais tout. Je sais absolument tout.
Le visage de Pansy se décomposa. C'était un mélange d'incompréhension et de crainte.


Drago

Drago se fit réveiller en plein milieu de la nuit par des éclats de voix provenant du rez-de-chaussée. Il se leva alors tant bien que mal, pour aller voir ce qu'il se passait.
- Il faut aller réveiller Drago ! S'exclama une voix alors qu'il descendait les escaliers.
- Ca ne règlera pas le problème !
- Il est seul à pouvoir nous aider ! Le professeur Dumbledor est absent ! S'égosilla Harry.
- On ne va pas laisser Hermione comme ça hein ? Marmonna Ron.
- Il faut aller réveiller Drago, insista Harry une nouvelle fois.
- On n'a pas besoin de lui, répliqua Ron.
- Je ne pense pas qu'il puisse y faire quoi que ce soit de toute façon, intervint Lupin.
- Moi je pense que...
- Ronald ! S'exclama sa mère. Tu devrais être à Poudlard à cette heure-ci, alors calme toi ou je t'y réexpédie illico.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? Fit Drago en entrant finalement dans la salle à manger.


Hermione

Pansy avait finit par se laisser glisser au sol le long du mur pour écouter ce que j'avais à dire.
- Je sais que Drago prévoit de tuer son père, dis-je. Et il le fera. Cependant, j'ai besoin de savoir comment faire pour qu'il ne me haïsse pas.
Je vis Pansy papillonner des yeux, comme si elle ne comprenait pas où je voulais en venir. Je repris donc.
- Drago va tuer son père et va m'en tenir pour responsable. Non pas exactement, il saura que je n'y suis pour rien, mais il m'en voudra tout de même. Il va se retrouver seul aux quartiers de l'Ordre. Totalement seul. Il a besoin de soutien, il a besoin de mon soutien.
- Tu as utilisé un retourneur de temps ? Demanda Pansy.
- On s'en fiche ! M'exclamai-je. Je ne peux pas influencer sur le passé. Il faut que tu m'aides.
- Tu viens donc du futur ?
- Oui voilà ! Je viens du futur, mentis-je.
- Drago ne te parle plus ?
- Non. Il me hait. Et il se retrouve seul dans un camp où il n'a pas beaucoup d'amis. J'ai besoin de ton aide Parkinson. Drago a besoin de ton aide.
- S'il te hait, je ne peux pas faire grande chose, répliqua-t-elle d'un air un peu trop satisfait à mon goût.
- Es-tu si égoïste que cela ? Drago ne t'avait pas décrit de cette manière... Il ne cessait de me répéter que tu étais sa meilleure amie, qu'il avait confiance en toi, plus qu'en quiconque. Il m'a toujours dis que s'il arrivait quelque chose, je pourrais me tourner vers toi.
Ce n'était pas vraiment un mensonge. Bon certes, Drago ne m'avait jamais rien dit de tel, mais c'était pour la bonne cause.


Drago

Drago n'arrivait pas à faire sortir le moindre son de sa bouche. Il fixait le canapé, comme s'il n'en revenait pas, comme s'il s'attendait à ce que tout le monde se mette à rire de la bonne blague. Comment Hermione avait-elle pu faire ça ? C'était censé être la plus intelligente ! Elle avait été la plus intelligente lorsqu'il avait été tous les deux ! C'était lui qui avait été faible, pas elle. Comment avait-il pu faire une chose pareille ? Qu'est-ce qui l'avait poussé à faire une chose pareille ?
- Vous êtes sûr que...
- On a trouvé les restes d'un chaudron explosé dans les toilettes où elle s'était cachée, répondit Harry.
- Je ne comprends pas... Pourquoi aurait-elle fait ça dans les toilettes plutôt que dans un lit bien confortable ? Demanda Drago.
- J'imagine qu'elle voulait rester discrète. Le faire au milieu de notre salle commune aurait attiré les soupçons. Faire des potions n'est autorisé que dans le cours de potion, répliqua Harry.
- Alors ? Comment on fait pour qu'elle revienne ? Demanda Molly la mine inquiète.
- On ne peut pas, finit par répondre Drago sans détacher son regard du corps d'Hermione étendu sur le canapé en face de lui. La seule qui puisse faire quelque chose c'est elle.


Hermione

- Je ne comprends pas le problème, poursuivit Pansy. Si tu es retournée dans le passé, tu peux changer l'avenir. On colle une protection à Drago jour et nuit ! De cette manière, il ne pourra jamais sortir de cette maison où il est et tuer son père.
- Je ne peux pas changer le passé.
- Mais tu as un retourneur de temps !
- Changer le passé est dangereux ! M'exclamai-je. Cela pourrait avoir d'horribles conséquences sur le présent. On ne doit jamais changer le passé.
Nous restâmes silencieuses quelques instants, avec que Pansy n'ouvre de nouveau la bouche.
- Tu n'es pas revenu dans le passé... Tu n'as pas de retourneur de temps, c'est-ce pas ? Demanda soudain Pansy d'une voix étrangement calme.
Je restai silencieuse.
- Je n'existe pas, pas vrai ? On est dans le coma du sorcier ?
- Oui.

Un autre mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant