Chapitre 29 : Dumbledore

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Note de l'auteur : Certains lecteurs auront remarqué que je suis passée du chapitre 28 au 36... Grosse erreur de ma part ahah. Avec toutes les histoires que j'écris, je me mélange dans tous les chapitres. J'en suis désolée ! Pour m'excuser, voici plusieurs nouveaux chapitres !



 Deux nouvelles semaines étaient passées. J'avais beaucoup observé les changements des uns et des autres, tout en restant silencieuse. Je n'en avais pas vraiment parlé à Drago étant donné que lorsque j'étais seule avec lui, je ne pensais qu'à une chose : sentir sa peau contre la mienne. Lorsque nous étions entourés, il était le Drago que j'aimais, celui que j'avais découvert petit à petit, celui qui était drôle et emplit d'une merveilleuse joie de vivre. Mais il y avait plus, il avait une présence qu'il n'avait pas autrefois. Cette même attitude supérieure qui me faisait peur par moment, autant qu'elle m'impressionnait. En fait, j'avais l'impression d'être en adoration face à lui. Je le trouvais de plus en plus parfait.

Ce soir là, nous dînions tous ensemble, maisons confondues. J'étais à la droite de Drago, tandis que tout le monde s'était dispatché autour de nous. Drago les attirait comme un aimant.
L'ambiance était bonne et tout le monde parlait avec entrain. Moi, je tentais de ne pas regarder Drago, je tentais d'oublier sa présence à côté de moi. Je tentais d'oublier qu'il m'attirait à un point inimaginable.
- Je ne suis pas d'accord ! S'exclama soudain Ron en tapant du poing sur la table. Je pense que nous devrions avoir plus de match de quidditch !
Je levai les yeux vers lui étonnée. Il regardait Drago. Bien sûr qu'il regardait Drago... Toute décision se prenait aujourd'hui par son biais. Tout le monde voulait avoir son avis, son approbation, son autorisation. Comme les autres, je finis par tourner les yeux vers Drago qui fixait Ron d'un air réfléchit. Ses lèvres finirent par s'entrouvrirent légèrement et j'en soupirai d'envie. Au lieu de répondre à Ron, Drago se retourna vers moi en fronçant les sourcils. Il se pencha jusqu'à mon oreille.
- Ca ne va pas ? Me chuchota-t-il.
Je balayai sa question d'un signe de la main. Il fallait que je me reprenne, que j'arrête de me focaliser à ce point sur Drago et l'envie que j'avais de lui. Drago reporta son attention sur la table silencieuse qui attendait visiblement une réponse.
- Oui tu as raison Ron, je vais mettre en place plus de matchs.
Tout le monde sembla ravi de sa réponse et pour moi ce fut le déclic. Rien de tout ça n'était vrai, rien de tout ça n'était normal. Même mon attitude n'était pas normale, j'en avais presque oublié mon envie de rentrer. Tout ça à cause de l'attraction qu'exerçait Drago sur moi ? Contrôlait-il vraiment tout ? Me contrôlait-il également ? Mais de quelle manière ? J'avais intégré ce monde en même temps que lui bon sang !

Il était une heure du matin lorsque je sortis du lit que je partageais dorénavant avec Drago. Pour la première fois, depuis un moment, je ressentis le besoin de lire ce livre, ce fameux livre... Pourtant il resta introuvable. Peut-être qu'il était là quelque part, caché sur un pile d'autres livres, mais je craignais trop de faire du bruit dans mes recherches. Si Drago se réveillait il allait récupérer de nouveau ma totale attention. Il n'y avait que lorsqu'il était endormit que je retrouvais la pleine possession de mes moyens.

Mes pas étaient rapides et résignés. Je parcourais les sombres et longs couloirs du château dans un seul et unique but, rejoindre le bureau de Dumbledor. J'avais perdu trop de temps, beaucoup trop de temps. Lorsque j'arrivais face à l'escalier en colimaçon, celui s'activa automatiquement. Je montais alors les marches, trop pressée d'arriver en haut. Quand l'escalier s'immobilisa, je me retrouvai face à Dumbledor qui était à son bureau. Il me fixait d'un air étrange à travers ses lunettes en demi-lune.
- Mlle Granger, dit-il d'une voix douce. Une chance que je travaille tard.
- Je suis désolée de vous déranger professeur, dis-je en avançant d'un pas. Comment avez-vous su que j'étais en bas ?
- Mon rôle est de savoir tout ce qu'il se passe dans ca château, répliqua-t-il en souriant.
Il me désigna le fauteuil en face de lui d'un signe de tête et je m'y assis. Je ne savais pas par où commencer, je ne voulais pas rater ma deuxième chance. Deuxième chance, car Drago et moi avions déjà entrepris de lui parler une fois... Mais ils nous avaient juste pris pour deux adolescents ayant un peu trop bu. Il était ma dernière chance et je ne devais pas tout gâcher bêtement.
- Je suis déjà venus vous voir il y a plus de trois mois, déclarai-je d'une voix que je voulais mesurée. Je vous avoue que la première fois j'avais un peu bu et venir avec Drago n'était pas franchement une bonne idée.
Le directeur m'observait avec attention.
- Je sais que ce que je vais vous raconter va vous paraître fou, complètement fou, mais je ne sais pas vers qui me tourner... Vous êtes mon seul espoir.
Dumbledor m'incita à poursuivre d'un léger mouvement du menton.
- Il y a plus de trois mois, Drago et moi nous sommes disputés en cours de potion, nous avons mélangé des ingrédients dans la marmite de l'autre dans le but de le faire rater la potion de l'autre. Cela a finit par faire exploser l'un de nos chaudrons. Nous nous sommes réveillés à l'infirmerie quelques heures plus tard, mais nous n'étions pas dans notre monde.
Dumbledor ouvrit la bouche mais je lui lançai un regard implorant pour qu'il me laisse poursuivre.
- Le monde d'où nous venons est très similaire de celui dans lequel nous nous trouvons, a une exception près. Il n'y a pas de mage noir terrorisant le monde sorcier. Au fils des semaines, nous avons finit pas comprendre que nous étions dans une sorte de rêve. Cela s'appelle le coma du sorcier, du moins c'est ce qui est expliqué dans un livre que Drago a trouvé, et ....
- Avez-vous ce livre avec vous ? Me coupa Dumbledor.
Sa réaction me figea. Me croyait-il ? Du moins, acceptait-il l'idée que je disais peut-être vrai ? Sinon il m'aurait tout de suite arrêté, non ?
- Vous avez le fameux livre ? Insista le directeur.
- Non, répondis-je attifement. C'est Drago qui l'a, je ne l'ai jamais personnellement lu à vrai dire et ...
Avant que je n'ais pu terminer sa phrase Dumbledor s'était levé de sa chaise, pour se diriger au fond de son bureau. Il ouvrit un grand placard et se baissa pour ouvrir une malle en bois. Lorsqu'il revint face à moi, il avait un livre à la main. Je le reconnu aussitôt grâce à sa couverture marron et bleu.
- C'est celui-là ! M'exclamai-je le cœur battant. Vous l'avez pris à Drago ? Il y a plusieurs exemplaires ? Vous me croyez ? Vous savez de quoi je parle ?
- Assurément puisque c'est moi qui ais écrit le livre. Et non, je n'ai pas pris l'ouvrage à M Malefoy, celui-ci est le mien.
- C'est vous qui...
Ma phrase resta en suspens, tandis que Dumbledor me tendait le livre. Je l'attrapai et consultai la couverture. Il n'y avait son nom nulle part, pas même au début ou à la fin du livre.
- Vous dites que c'est vous qui l'avez écris ? Répétai-je de peur d'avoir mal compris.
- En effet, j'en suis l'auteur. Mais je n'ai pas voulu en signer l'ouvrage, cela me semblait plus sûr pour moi. D'autant plus que cet ouvrage a été interdit. Ca m'étonne donc que M Malefoy est réussis à mettre la main sur l'un deux.
- Il l'a trouvé dans la salle sur demande, répondis-je. Donc vous me croyez ? Vous arrivez à concevoir le fait que vous ne fassiez que partie d'un rêve ? De notre rêve ? Répétai-je.
- Evidemment. J'ai moi-même vécu à travers de nombreux monde avant de me ranger bien sagement dans la réalité.
Je n'en revenais pas. C'était ahurissant. Et dire que j'avais eu la solution dès le départ, que Dumbledor avait été la clef depuis le début ! Si seulement j'avais eu assez de jugeote pour aller lui reparler bien plus tôt avant que l'état des choses empires ! Si seulement...
- Donc vous n'êtes pas dans votre vrai monde c'est ça ? Me demanda le directeur.
Je secouais la tête.
- Vous savez que ce n'est pas bon d'être ici... Certes, je me suis plu à passer de monde en monde pendant des années, mais ce n'est pas bon. Ce n'est pas la réalité. Votre vie passe pendant que vous vivez un rêve, même si le temps ne s'écoule pas de la même manière évidemment. Vous devez sans doute savoir qu'un mois ici correspond à peut près à un jour dans votre monde ?
- Oui je sais tout ça et je sais que ce n'est pas bon. C'est pour ça que je suis venue vous voir, je veux rentrer ! Mon monde me manque malgré ses imperfections. Je veux ma vraie vie !
- Vous m'avez bien dit que M Malefoy avait le livre ? Il y a la formule de la potion dedans. Cette page est manquante ?
- Non M le directeur. Le problème est que ... Drago ne veut pas rentrer.
Dumbledor me fixa avec attention.
- Dès le départ Drago ne voulait pas rentrer, mais il ne savait pas ce qu'il nous arrivait. Il préférait ce monde au vrai d'où nous venions, il disait être beaucoup plus heureux et en sécurité ici. Pourtant, il y a trois semaines il m'a expliqué la vérité qu'il avait découverte, il m'a même parlé du livre. Mais depuis... Depuis il a radicalement changé. Le monde dans lequel nous nous trouvons se transforme également. Il y a pleins de détails qui changent pas rapport à lorsque nous sommes arrivés. Moi-même je change ! J'ai peur ! J'ai tellement peur !
- Vous n'avez pas lu le livre ? Demanda-t-il en haussant les sourcils.
Je répondis non d'un signe de la tête. Il me toisa quelques secondes en silence avant de me tendre le livre. Cependant, je ne le pris pas, je me contentais de la fixer d'un air inquiet. Dumbledor le posa alors sur la table devant moi.
- C'est la première fois que quelqu'un arrive dans un nouveau monde sans le savoir, je serais curieux de savoir comment cela s'est passé avant que vous n'appreniez la vérité.
Je racontais alors tout à Dumbeldor. Absolument tout. Je lui décrivis le monde d'où nous venions. Je lui parlai de Voldemort, de la guerre, de la mauvaise relation que Drago et moi entretenions, de la petite guerre entre Serpentard et Gryffondor, de Harry Potter... Tout, je lui parlais de tout et il m'écouta sans intervenir une seule fois. Je lui expliquais qu'avant que la potion n'explose, Drago et moi avions tout les deux espéré un monde sans Voldemort et que nous avions atterri ici. Je lui racontai que nous avions d'abord cru avoir fais un échange avec le Drago et l'Hermione de ce monde.
- Et vous êtes finalement tombés amoureux ? N'est-ce pas ? Me demanda Dumbledor en souriant.
Je hochai la tête.
- Le monde a commencé à se transformer lorsque vous avez pris conscience que vous étiez dans un rêve ?
- Oui, répondis-je.
- Le but de cette potion est de nous faire accéder à un monde parfait. Du moins, c'était mon but, lorsque je l'ai mise au point. Cependant, notre nature humaine veut que nous ne soyons jamais pleinement satisfait, c'est pourquoi le monde se transforme petit à petit pour s'améliorer en fonction de nos besoins, de nos désirs.
- Donc Drago contrôle le rêve ? Demandai-je le cœur battant.
- Pourquoi ne serai-ce que Drago ?
Je fronçai les sourcils.
- Vous aussi vous le transformez, même si vous n'en avez pas l'impression.
- C'est impossible, le contredis-je. Je suis en constante admiration devant Drago, en adoration. Et j'ai l'impression que je l'aime davantage chaque jour. Ce que j'éprouve pour lui est cependant un mélange d'amour et de peur.
- Peut-être que c'est ce que vous recherchez sans le savoir. Vous appréciez sans aucun doute cet effet qu'à Drago sur vous et vous l'alimenter sans vous en rendre compte. Ce rêve est fait pour vous rendre heureuse Mlle Granger, donc c'est forcément quelque chose que vous souhaitez au fond de vous. Vous devez haïr ce mage noir dont vous m'avez parlé, d'autant plus s'il s'en prend aux enfants issus de parents moldus, mais secrètement, je pense que vous rêveriez d'avoir quelqu'un d'aussi charismatique, d'aussi puissant à vos côtés. Et vous faites en sorte que ce soit le cas ici, en donnant ce pouvoir à Drago. Vous vous rendez heureux mutuellement.
- Ce n'est pas possible. .. Murmurai-je plus pour moi-même.
Etais-je vraiment comme ça ? Moi qui accusais Drago de transformer le monde, je l'y aidais en fait... Aimais-je vraiment le nouveau Drago ? Aimais-je être en adoration devant lui ? Dumbledor ne pouvait pas se tromper, il savait de quoi il parlait puisque c'était lui qui avait écrit ce livre.
- Comment fait-on pour rentrer ? Demandai-je.
- Il suffit de recréer la potion et de souhaiter rejoindre votre monde d'origine.
- Mais Drago ne veut pas rentrer ! Que puis-je faire ? Demandai-je d'une voix implorante.
- S'il ne veut pas partir, vous ne pourrez pas l'y forcer, vous vous en doutez bien. La seule solution pour vous est de rentrer toute seule.
- Mais je ne peux pas le laisser ici ! M'exclamai-je.
Dumbledor me lança un regard désolé. Il ne pouvait rien y faire, et moi non plus visiblement.
- Si je pars, est-ce que je pourrais revenir ? Si je re-souhaite un monde sans Voldemort, je devrais atterrir de nouveau ici non ?
- Non, parce que cette fois-ci vous ferez le chemin seule, donc le Drago que vous trouverez dans le nouveau monde, ne sera pas réel.
Je me pris le visage entre les mains dans un profond soupir de désespoir. Je devais finalement choisir entre ma vrai vie, mon vrai monde et Drago. Le choix était impossible. Il fallait que je trouve un autre moyen, parce que si je partais d'ici sans Drago...
- Si je pars, est-ce qu'une nouvelle Hermione apparaîtra ? Je veux dire par là, que si je m'en vais, si je retrouve mon vrai monde, Drago constatera mon absence, n'est-ce pas ?
- J'imagine que pendant quelques jours, il n'y aura plus aucune Hermione. Mais Drago finira pas en recréer une nouvelle.
- Il n'aura donc aucun raison de rentrer. C'est peine perdu... Soit je perds mon vrai monde, soit je perds Drago, dis-je la mort dans l'âme.
Je sentis mes yeux s'humidifier. Il n'y avait pas de solution, j'étais piégée avec un horrible choix à faire.
- Ah l'amour... murmura Dumbledor. Il nous fait faire les choses les plus folles. Si vous l'aimez à ce point, si vous voulez à ce point qu'il rentre avec vous, vous êtes peut-être prête à faire certaines choses.
Il avait dit ça d'un air énigmatique et j'attendis qu'il poursuive.
- Comme je vous l'ai dis tout à l'heure, ces mondes sont merveilleux, il est très difficile d'accepter de rentrer. Vous faites part d'une grande sagesse Mlle Granger. Sagesse dont je n'ai pas su faire preuve moi-même dans mes débuts.
- Les mondes que je me créais me permettait de voir une personne qui m'était chère. Une personne qui était morte dans mon vrai monde. Au bout d'un moment, j'avais même presque oublié que je n'étais pas dans la réalité, un peu comme Drago Malefoy. Mais malgré mon contrôle sur ces rêves, j'ai de nouveau perdu cette personne. C'était comme si mon rêve m'avait forcé à retrouver mes esprits.
J'étais certaine qu'il parlait de sa sœur Arianna.
- J'ai été si touchée par sa mort, que je me suis rappelée que dans mon vrai monde elle était déjà morte et je n'ai pas voulu me résoudre à la faire apparaître de nouveau. J'avais trop peur de la voir mourir une nouvelle fois.
- Donc vous êtes rentrés ? Demandai-je le cœur battant.
- Oui. Vous, vous avez pleinement conscience d'être dans un rêve et je pense que vous êtes motivés à rentrer avec M Malefoy. La seule et dernière solution que je peux vous offrir est de faire en sorte qu'il ressente cette douleur.
- Mais que dois-je faire exactement ? Insistai-je.
Il n'avait pas de sœur, ni de frère... Mais il avait des parents. Etait-ce ce que me conseillait de faire Dumbledor ? Tuer la mère de Drago ? La personne a qui il tenait le plus au monde ? Je ne pouvais tout de même pas commettre un meurtre ! Je ne pouvais pas faire ça, et si jamais Drago l'apprenait... S'il savait que...
- N'oubliez pas que vous êtes dans un rêve, me signala Dumbledor comme s'il avait lu dans vos pensées. Tout ce qui arrivera ici, ne sera pas la réalité.
- Donc il faut que je tue sa mère ?
Le directeur ne me répondit pas, se contentant de me fixer. Visiblement c'était à moi de faire mon choix, même s'il semblait me guider vers tout ça.
- Mais si elle meure et que Drago l'a fait réapparaitre ! Cela n'aura servit à rien !
- Mlle Granger, je vous expose juste les maigres solutions que vous avez, me répondit Dumbledor d'une voix mesurée.
- Il faut que je tue sa mère, déclarai-je cette fois-ci avec détermination. Et s'il l'a fait apparaître je la tuerais de nouveau. Par Merlin ! Mais cela pourrait durer indéfiniment.
- Le seule espoir que vous ayez est que Drago prenne conscience qu'il faut qu'il rentre dans son vrai monde, mais vous n'avez évidemment aucune certitude concernant sa réaction. Mais vous devez essayer, vous n'avez rien à perdre.
- C'est vrai. Mis à part tuer quelqu'un ! Mon dieu, le sortilège est interdit ! Je vais commettre un meurtre ! Et si on m'envoie à Askaban ?!
- C'est votre rêve, mlle Granger, ne l'oubliez pas. Même si vous ne vous en rendez pas compte, vous contrôlez ce rêve. Personne ne pourra vous forcer à aller à un endroit qui vous déplait, prison d'Askaban comprise.

Le chemin du retour me sembla beaucoup plus court qu'à l'aller et pourtant j'avais fais tout mon possible pour marcher le plus lentement possible. Mon cœur n'avait pas cessé de battre à une vitesse incroyable. J'avais tellement peur, aurais-je assez de courage pour lancer ce sort sur la mère de Drago ? Pourtant je n'avais pas le choix ! C'était la seule solution. Je ne pouvais pas laisser Drago ici, je n'avais pas le droit. Mais si après avoir tué deux fois sa mère, il l'a faisait encore revenir ? Et si mon action allait engendrer une solution sans fin, où Drago ferait continuellement revivre sa mère ? Non. Je devais essayer, il le fallait, pour Drago.
Lorsque je me reglissai dans les couvertures de notre lit, ma décision était prise. Je tuerais deux fois sa mère si nécessaire. Mais si Drago, la ramenait à la vie une troisième fois, je considérerais que c'est finit, qu'il n'y a plus d'espoir pour Drago et je rentrerais seule.
- Tu étais où mon amour ? Demanda Drago d'une voix endormie en m'attirant à lui.
Il me serra contre lui avec tendresse, tout en me déposant un baiser dans le cou.
- Insomnie, je suis allée faire un tour, répondis-je le cœur battant.
Il ne répondit pas et sembla aussitôt se rendormir. J'aimais tellement son contact, son corps chaud contre le mien. J'aimais ça plus que tout et si je voulais que cela continue, il fallait que je fasse en sorte que Drago rentre avec moi !

Il le fallait !   







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