Chapitre 37 : Elle m'aime

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  Drago et moi avions suivis Rogue à l'extérieur de la maison de Sirius pour faire un transplanage d'escorte. Nous étions à présent dans une forêt que je ne connaissais pas, dissimulés derrière des arbres.
- Elle est où ?
Je pouvais presque sentir le cœur battant de Drago.
- Silence. Il a toujours un risque pour que ce soit un piège, souffla Rogue.
- Dans ce cas, pourquoi ne pas être venu accompagnés d'Aurors ! M'exclamai-je à voix basse.
- Parce que Narcissa se serait méfiée si elle nous avais vus aussi nombreux. Moi, son fils et une gamine ne devrait pas lui faire peur.
Je me retins de le fusiller du regard. La gamine avait tout de même rallié Drago à la bonne cause.
- Il est vingt et une heure trente, poursuivit Rogue. Elle devait nous rejoindre à cette heure précise. Rappelez-vous ce qu'on a dit. Si jamais vous voyez quelqu'un qui ne serait pas Narcissa, transplanez immédiatement. Et pas au quartier de l'Ordre, transplanez n'importe où mais pas là-bas.
Drago et moi acquiesçâmes d'un signe de tête, mais je ne savais pas si Drago aurait le courage de disparaitre s'il voyait sa mère, même si elle était entourée de nombreux mangemorts. Et dire qu'un peu plus tôt, je m'étais inquiétée de ce que j'avais dis à Pansy... A cet instant, c'était bien le cadet de mes soucis.
Nous entendîmes soudain à craquement et nous levâmes tous nos baguettes en alerte, en direction du bruit en question.
- Vous êtes bien du côté de l'Ordre n'est-ce pas ? Demanda soudain Drago à Rogue d'une voix incertaine. Ce n'est pas un piège contre moi hein ? Vous êtes bien...
- Concentrez-vous, souffla Rogue d'une voix autoritaire.
J'eu l'impression que mon estomac venait de faire un looping. Et si Rogue était en fait un espion ? Et si tout ça n'avait été une manœuvre pour permettre au camp de Voldemort de récupérer Drago et d'au passage, tuer la fille de moldu que j'étais ? Je fis quelques pas en arrière, de manière à me retrouver derrière Rogue. Si c'était un piège, je n'hésiterais pas à mettre Rogue hors d'état de nuire. Je devais garder une certaine distance entre lui et moi, tout en le gardant à l'œil. Un nouveau craquement se fit entendre, cette fois-ci plus proche. J'avais chaud terriblement chaud et Drago ne devait pas en mener bien large non plus. Sa baguette tremblait dans sa main blanche. Seul Rogue, semblait maîtriser la situation. Pourquoi semblait-il si serein ? Etait-ce un piège ?
- Drago ? Souffla soudain une voix de femme.
Rogue leva sa baguette et lança plusieurs sorts que je connaissais. C'était entre autre pour détecter la présence de sorciers, ou encore de maléfices.
- Elle est seule, finit-il par dire en se détendant.
- Mère ? S'écria Drago se fichant visiblement d'être aussi bruyant.
- Drago !
Je vis enfin la silhouette d'une femme se détacher d'un arbre. Sa baguette éclaira les environs et je reconnus instantanément sa mère. Elle était venue et apparemment elle était bien seule. Son regard se posa d'abord sur son fils pendant quelques instants. Elle sembla le détailler avec précision, comme pour s'assurer que c'était bien lui et qu'il allait bien. Son regard passa ensuite sur Rogue et finit pas s'arrêter sur moi. Elle leva aussitôt sa baguette dans ma direction.
- C'est Hermione, lui lança aussitôt Drago. Elle est avec nous, tous va bien, c'est juste Hermione.
Narcissa Malefoy me considéra quelques instants, puis regarda son fils de nouveau. Quelque chose d'intense sembla se connecter entre leurs deux regards et bientôt, Narcissa abaissa complètement sa baguette et accouru en direction de son fils pour le prendre dans ses bras.
Rogue et moi restâmes à l'écart de leur retrouvaille pour leur laisser de l'intimité. Au bout d'un moment, Narcissa s'écarta de son fils, sans pour autant lâcher son visage qu'elle tenait en coupe entre ses deux mains. Ils s'échangèrent quelques mots, puis finirent par se tourner vers nous. Rogue dû estimer que leur temps de retrouvaille avait été suffisant puisqu'il marcha à leur rencontre. Je fis moi-même quelques pas mesurés dans leur direction, tout en restant à une bonne distance. Cependant, lorsqu'elle me vit faire, sa mère eu un pas de recule. Pas de recule presque vexant. Je refis alors quelques pas en arrière, espérant que cela puisse la rassurer. Drago parla à sa mère, tout en me lançant plusieurs regards. La conversation devait tourner autour de moi, de qui j'étais. Cependant, sa mère ne sembla pas se tranquilliser, même lorsque Rogue intervint à son tour.
Je ne voulais pas partir, je ne voulais pas quitter Drago des yeux, je ne voulais pas l'abandonner dans cette forêt, mais je devais faire confiance à Rogue et au jugement de Dumbledore. Je fis alors un signe de la main à Drago lorsqu'il me regarda de nouveau et transplanai. Je me conformai au plan, au cas où quelqu'un s'agrippe à moi à la dernière minute et atterris dans un cimetière moldu au sud de la France. Après quoi, je transplanai de nouveau devant la maison de Sirius.

Lorsque je rentrai silencieusement au quartier de l'Ordre, Harry et Ron étaient toujours là. Après tout, je n'étais pas partie si longtemps.
- Tout va bien ? Me demanda précipitamment Tonks voyant que je revenais seule.
- Oui, je voulais juste leur laisser un peu d'intimité.
Je fis signe aux garçons de me rejoindre et nous montâmes tous les trois dans la chambre de Drago, à l'étage supérieur. A peine eu-je refermer la porte derrière nous, qu'Harry intervint.
- Mais pourquoi les as-tu laissés seuls ? Imagine que...
- Imagine que quoi ? Le coupai-je d'un ton aigue. Bien sûr que j'ai peur, j'ai peur que Drago soit ramené de force dans le camp de Voldemort ! Peur qu'il lui arrive quelque chose. J'ai l'estomac noué Harry, tu n'as pas idée.
- Mais alors pourquoi es-tu revenu ?... Demanda Ron.
- Sa mère n'était pas tranquille avec ma présence. Elle me regardait comme une pestiférée. Je ne voulais cependant pas gâcher le moment de Drago dont j'ai jugé préférable de rentrer. De toute façon, si des mangemorts étaient intervenus, je n'aurais pas franchement fais le poids.
Harry et Ron ne trouvèrent rien à répondre. Nous restâmes tous les trois dans un silence le plus total jusqu'à ce que les jumeaux viennent nous rejoindre.
- Drago Malefoy, murmura Fred. Tu essayes d'élever ton rang social Hermione ?
- Ce n'est peut-être pas un si bon investissement maintenant que c'est lui aussi un « traitre à son sang », ajouta George en riant.
Je ne pus que rire à mon tour.
- On va pouvoir te poser plein de questions maintenant qu'il n'est plus dans nos pâtes, continua George. Il est drôle ? Je veux dire, ce serait un bon partenaire ?
- Oula oui ! M'exclamai-je en levant les yeux au ciel. Tu n'as pas idée ! C'est un vrai gamin.
- On ne dirait pas, fit remarquer Ron.
- Parce que vous ne le connaissez pas encore et qu'il n'est pas à l'aise avec vous. Lorsqu'il se sentira en confiance, il redeviendra lui-même. Quoi que... Vous, vous avez déjà eu un petit aperçu de ce qu'il pouvait être, ajoutai-je à l'attention de Ron et Harry. Vous savez la semaine dernière lorsqu'il lançait à Kreattur des bouts de fromages.
- J'imagine que tu lui as fais la tête pendant quelques heures ? Demanda Fred d'un air sérieux. Oser se moquer d'un pauvre petit elfe sans défense.
Cette fois-ci ce fut au tour d'Harry d'exploser de rire tandis que je redressai le nez d'un air supérieur et presque vexée.
-Moi ce que j'aimerais savoir c'est ce qu'il s'est passé en dehors des souvenirs que vous nous avez montré, dit George.
- Il n'y a pas vraiment grand-chose à raconter de plus, dis-je. Nous nous détestions au départ, nous avons ensuite collaboré pour pouvoir revenir dans notre vrai monde et nous avons finis par bien nous entendre...
Les frères Weasley ainsi que Harry restèrent silencieux, attendant visiblement que je rajoute quelque chose.
- Vous savez, ce monde était merveilleux, vraiment merveilleux. Vos familles passaient Noël ensemble.
- Mes parents ? Répéta Harry.
- Oui, comme c'était un monde sans Voldemort, ils étaient là eux aussi, au même titre que Sirius.
- Tu as gardé la formule de la potion ? Me demanda Harry.
- C'est une potion interdite, lui fis-je remarquer.
- Ce serait juste pour y passer une journée, juste pour pouvoir les rencontrer, rencontrer ma famille.
- C'est une très mauvaise idée Potter.
Nous nous retournâmes tous vers Drago qui venait de pousser la porte de la chambre. Il prit place à côté de moi sur son lit et se tourna vers Harry.
- Si Hermione n'avait pas été là pour me forcer à rentrer, j'y serais resté. J'y serais restée pour toujours et j'aurais passé ma vie dans le coma. Lorsque j'ai compris ce qui nous arrivait, j'ai d'abord été choqué par le fait que tout ce que nous vivions était faux. Et puis, j'ai été fasciné par le pouvoir de cette potion. J'avais enfin tout ce que je voulais. Une fille qui m'aimait, dit-il en m'adressant un bref regard, des parents blancs comme neige, de nombreux amis dont vous faisiez partis, un monde en paix. Et finalement, j'ai finis par oublier que ce monde n'était pas vraiment le mien, tout en le contrôlant. Ce n'est pas bon de vivre dans un rêve, même si c'est plus facile et plus doux que la réalité. Aujourd'hui, j'ai presque tout perdu, mais je sais que je suis vivant, que je vis ma vraie vie.
Les garçons buvaient littéralement les paroles de Drago et Harry paru même se résigner.
- Revenons à nos chaudrons, dit Fred au bout de quelques minutes. Hermione ne veut pas nous raconter les détails de votre voyage. Détails que nous n'avons pas vus dans vos souvenirs, évidemment. Il n'y a rien de drôle, de croustillant à se mettre sous la dent ?
Drago sembla réfléchir, mais je le dissuadai d'un regard noir, de dire quoi que ce soit d'idiot. Et lorsque je vis un sourire étirer son visage, je compris qu'il allait justement raconter quelque chose d'idiot.
- Je te préviens Drago, tu n'as pas intérêt à dire...
- Oh ça va Hermione, me coupa-t-il en soupirant exagérément. Je ne vais pas parler de nos parties de jambes en l'air, je ne suis pas stupide !
Je sentis le rouge me monter aux oreilles et je baissai la tête de peur de croiser le regard d'un de mes amis. Je n'avais même pas envie de savoir ce qu'ils imaginaient ou ce qu'ils pensaient.
- Je crois que c'est le moment le plus drôle de notre voyage dans le coma du sorcier, déclara-t-il à la petite assemblée qui l'écoutait attentivement. Hermione et moi ne nous entendions pas encore vraiment à cette époque et nous étions dans le Poudlard express pour les vacances de Noël. On allait chez moi plus exactement.
- Ah non Drago ! Tu ne racontes pas ça ! M'exclamai-je en me redressant et le fusillant du regard.
- Si, c'était drôle Hermione. Donc, nous étions dans le train. Hermione s'est levée pour aller aux toilettes et lorsqu'elle est revenue, on aurait dit qu'elle avait croisé Voldemort lui-même. Elle s'est rassise à côté de moi et elle m'a lancé un regard très étrange.
- Drago, je te préviens...
- Et vous savez ce qu'elle m'a demandé ? Continua-t-il sans se préoccuper de mon intervention. Elle m'a demandé si dans ce monde nous étions sensé avoir déjà couché ensemble ! S'exclama-t-il en explosant de rire. Par Merlin ! Mais si vous aviez vu sa tête à ce moment ! Le pire c'est lorsque je lui ai répondu qu'à mon avis, oui ! Si nous étions sensé être ensemble depuis notre première année, il y avait de fortes chances pour que ce soit déjà arrivé.
Fred, George et Harry se mirent aussitôt à rire alors que Ron et moi regardions Drago avec une animosité certaine.
- Tu veux peut-être que je raconte ton séjour à Saint-Mangouste ? Lançai-je à Drago d'un air suffisant.
- Ca, ce n'est absolument pas drôle, répliqua-t-il d'une voix tranchante.
- Tu es allé à Saint Mangouste ? Lui demanda Harry.
- Pas du tout, elle divague, répondit Drago en me défiant du regard.
- Si, il y est allé, insistai-je satisfaite. C'était au tout début, lorsqu'il a refusé de faire semblant d'être le Drago de ce monde alors que je lui avais dis que c'était nécessaire, pour nous mêler à la masse. Je lui avais bien dit qu'il fallait qu'on joue le jeu, mais il n'a évidemment pas voulu m'écouter ! Donc il a joué au Drago que nous connaissons tous et tout le monde l'a pris pour un fou. Résultat, il a passé deux semaines à Saint-mangouste.
Tout le monde se mit de nouveau à rire, sauf Drago.
- Vous savez que c'est Hermione qui m'a embrassé en première ? Contrattaqua-t-il.
- Ne dis pas n'importe quoi ! Répliquai-je.
- Si, elle s'est jetée sur moi de peur que j'embrasse une autre fille qu'elle.
- N'importe quoi ! Cela ne s'est absolument pas passé comme ça. C'était pour jouer le jeu ! Le jeu stupide que tu avais mis en place avec Pansy !
- Tu étais d'accord.
- Vous m'avez forcé ! Et est-ce que tu veux que je parle du Drago en manque et incapable de se contrôler pendant qu'on mangeait et qui m'a fait une scène pas possible !
- Alors ça ! Tout le monde pourrait le comprendre ! Tu as une assemblée de mec devant toi, je te rappelle, dit-il en désignant les garçons d'un mouvement du menton.
- Non non, on ne veut pas savoir, intervint Fred mi-amusé, mi-dégouté.
- Non mais vous n'y êtes pas du tout, m'exclamai-je effrayée des suppositions qui étaient en train de germer dans son esprit.
- Stop Hermione, je t'assure qu'on ne veut pas connaître l'étendue de ta relation avec Drago, ajouta George en riant.
Je fusillai Drago du regard qui semblait beaucoup s'amuser de la tournure des événements. Malgré tout, je devais bien avouer, que cela avait permis de briser la glace entre les garçons et Drago.
- Au fait... Comment cela s'est passé tout à l'heure dans la forêt ? Demandai-je à Drago en reprenant mon sérieux.
Il ne répondit pas.
- Oh pardon, tu veux peut-être qu'on en parle plus tard, lorsque nous serons seuls ?
- Non je peux en parler maintenant, me contredit-il brusquement. Pourquoi es-tu partie ?
- Je...
- Tu as lâchement transplané !
- Je voulais te laisser un peu de temps seul avec ta mère...
- Je n'étais pas seule avec elle, il y avait Rogue !
- Tu n'as pas vu le regard qu'elle m'a lancé... J'avais l'impression d'être la plus ignoble des créatures.
- Tu as mal interprété. Elle t'aime.
- Pardon ? M'étranglai-je presque.
- Rogue lui avait pratiquement déjà tout raconté, elle sait ce que tu as fait pour moi. Elle sait que l'Ordre me protège et qu'il protège aussi ma famille vis-à-vis de Voldemort en me faisant passer pour un prisonnier. Elle sait que tout ça c'est grâce à toi et elle t'aime pour ça. Elle voulait que je te le dise.
- Elle sait que je suis...
- Une née moldu ? Bien sûr qu'elle le sait. Tout le monde sait qui tu es chez les mangermots. Tu es l'amie d'Harry Potter.
- Mais que lui as-tu exactement dis sur notre relation ? Insistai-je.
- Elle sait tout Hermione, me répondit Drago en plongeant son regard dans le mien. Je n'ai jamais rien caché à ma mère. Elle m'a d'ailleurs ordonné de ne jamais te laisser me filer entre les doigts.
Je n'en revenais pas. Narcissa était-elle finalement semblable à la femme que j'avais rencontrée dans le coma du sorcier ? Visiblement oui. Drago n'était pas du genre à mentir pour me faire plaisir.
- Donc elle va nous rejoindre ? Demandai-je le cœur battant.
- Non... Elle ne viendra pas. Elle aime mon père et maintenant qu'elle sait que je suis en sécurité... Elle me l'a dit, elle ne nous rejoindra pas.
- Je pense qu'elle a besoin de temps et qu'elle finira par...
- Non Hermione, me coupa brusquement Drago. Ma mère ne rejoindra pas l'Ordre, mais au moins j'ai son consentement et son amour. Elle est heureuse pour moi tu comprends ? Et c'est déjà beaucoup plus que ce que j'avais prévu.
Je n'ajoutai rien, mais j'étais persuadée que sa mère pouvait changer d'avis. Il allait y avoir une guerre, pas maintenant, mais il y en aura une et ce jour là, j'imaginais mal sa mère faisant face à son propre fils dans la bataille. Ce n'était tout bonnement pas possible. La seule issue, à mon sens, serait qu'elle ne participe pas à la bataille, sans pour autant rejoindre l'Ordre. Ca c'était plausible et ce serait déjà une grande victoire.
- Au fait, tu devrais peut-être dire à tes amis la bêtise que tu as faite, me lança Drago.
- De quoi tu parles ? Demandai-je surprise.
- Ce que tu as osé dire à Pansy !
Par Merlin ! J'avais totalement oublié cette histoire ! Je racontai alors honteusement à mes amis ce qu'il s'était passé dans le couloir, sous l'œil fataliste de Drago. La fin de mon histoire fut accueillit par un silence de mort. Ce fut Drago qui intervint le premier.
- Vous ne connaissez pas Pansy, mais moi si. Soyez sûr qu'elle va réagir à cette information.
- Alors il faut espérer qu'elle réagisse dans notre sens, répondit Harry.
- Vous ne pensez pas qu'il faut prévenir les adultes ? Demanda Ron timidement.
Sa question fut accueillit par une vive protestation des jumeaux et de Drago. Ils se toisèrent quelques instants avant de rire face à leur réaction similaires.
- Au moins, on sait qu'on va bien s'entendre avec toi, lui adressa Fred amusé.
- On va même très bien s'entendre, ajouta George.

Lorsque je me retrouvai enfin seule avec Drago, dans la grande maison des Blacks, je m'étais attendus à ce qu'on nous passions un tendre moment, l'un dans les bras de l'autre, mais ce n'était visiblement pas à son programme de la soirée. Il essaya tant bien que mal de me dresser le portrait de la Pansy Parkinson de ce monde. Elle restait fidèle à la fille que j'avais connu dans le coma du sorcier avec cependant, un certain côté obscure. Pour commencer, lorsqu'elle avait une idée en tête, il était presque impossible de l'en détourner. Il y avait donc peut de chance qu'elle n'agisse pas concernant l'information que je lui avais donnée vendredi. Drago précisa qu'elle était également très manipulatrice et qu'elle pouvait ainsi être une grande comédienne lorsqu'il s'agissait d'obtenir les informations dont elle avait besoin. Ainsi, selon lui, la seule chance que j'avais de gagner sa confiance était de me montrer plus rusée qu'elle pour l'impressionner. Je ne comprenais pas du tout où Drago voulait en venir dans ses explications, mais il insista sur le fait que je devais essayer de l'avoir à son propre jeu de manipulation. J'eu beau demander des explications supplémentaires, Drago affirma qu'il ne pouvait pas étant donné qu'il était impossible de prévoir ce qu'allait faire Pansy. Comme il avait si bien conclu la conversation : « c'était à moi de réparer mes conneries ».  


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