ripped flowers

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Ces lèvres gainés contre les miennes, je me sens chavirée. Comment ces mains agrippent mes hanches méchamment. Dans cette petites chambres composés de seulement de quatre murs enneigés par une lumière doré, il y a juste lui et moi. Nos langues dansent une valse.

-"Kyungsoo!" Ai-je gémis.

Ces lèvres embrassent mon cou, voilà je suis partie aux anges.

[...]

-"Bon matin."

Je tourne la tête pour voir le visage de mon conjoint. Un tendre sourire se forme sur mes lèvres et je me blottis contre son torse dénudé. Nous sommes le 1 Janvier, le nouvel an.

Nous avons célébrés avec du champagne, des fraises, dans un motel. Pas cher, ni luxueux, mais bien pour être ensemble dans un seul lit.

-"Bien dormi?"  Ces cheveux tombent sur ses yeux sombres: ma main déambule dans ses cheveux emmêlés.

-"Je n'ai jamais aussi bien dormi." Me sourit-il avec son sourire à en faire craquer plus qu'une. Ses bras s'enroulent autour de mes épaules. "Que veux-tu manger pour le petit-déjeuner?"

Sautant hors du lit douillet et des draps blancs."Je vais faire le petit-déjeuner."

J'enfile la chemise noir de Kyungsoo et remet mes sous-vêtements. Avec le peu qu'on avait de nourriture, j'ai tout de même réussi à cuire deux oeufs au plat avec deux tartines. Je fends l'un des deux oeufs, laisse l'oeuf glissé sur la poile brûlante et jète la coquille dans levier. La cuillère en bois que j'utilise se fait voler par celui que j'aime. Sa tête sur mon épaule et son torse contre mon dos, ces lèvres donnent des baisé à mon cou longeant mon épaule.

-"Ça sens bon." Murmure-t'il, son souffle réconfortant dans mon oreille me donne des frissons. J'adore cette sensation.

-"Merci bien." Dis-je, satisfaite de mon petit plat simple.

Je prends l'autre oeuf quand il est plus rapide que moi. Il craque l'oeuf dans la poile. Je ris silencieusement et me tourne vers lui, face à face.

Il est tellement parfait. Ses yeux qui brillent de mille feux, un noir si intense que je m'y perds, des lèvres sucrés que je voudrais toujours embrasser; chaque minutes, chaque secondes. Ses cheveux noirs ébouriffés par le sommeil qu'on a eu. Sa peau tellement lisse et douce que je pourrais embrasser chaque millimètre.

-"Au faite... Bonne année." Me susurre-t'il dans l'oreille, j'en ai des frissons.

-"À toi aussi." Je lui souris tendrement et enroule mes bras autour de son cou. Ses lèvres touchent mon front, puis mon nez, puis ma bouche. "Je t'aime tellement, Kyungsoo."

-"Je décrocherais la lune pour toi." Dit-il.

-"Arrête d'utilisé ces phrases ridicules." Je rigole et retourne vers la cuisson des oeufs. Je n'ai jamais aimé ces phrases à l'eau de rose, mais ce dernier aimait m'énerver avec celle-ci.

Il va s'assoir sur le banc près du comptoir et je lui amène notre petit déjeuner. Ma main lui tend une fourchette et commence à dévorer ce petit déjeuner.

-"Que vas-tu faire demain?" Dévorant l'oeuf, j'essaye de commencer une discussion.

-"Je dois aller travailler, il parait que mon gérant va m'offrir une promotion." Annonce-t-il, satisfait de la nouvelle. "Promotion veut dire que je pourrais me payer les cours de littératures et passer plus de temps avec toi."

-"Sympas, On pourra aller à ce restaurant dont je t'avais parler."

-"Ouais, si tu veux." Il se lève et rince l'assiette puis la dépose dans le lavabo. "Quand doit-on quitter la chambre?"

Je le regarde avec questionnement, lui souris et me lève à mon tour pour ranger la vaisselle usée. Pourquoi cette question?

-" Je crois au alentour de midi et demie ...Y a-t'il quelque chose d'urgent?"

Il secoue la tête, signifiant que non, et entre dans la chambre où nous avons passé la nuit. Il remet son pantalon puis crie mon nom à plusieurs reprises. J'accours vers Kyungsoo qui tient mes vêtements.

-"Tu me donnes mon chandail?"

J'avais oublier que mon corps était couvert par son chandail couleur nuit.

-"Oh, oui..." Je passe le chandail pardessus ma tête, dévoilant mon torse nu, puis le redonne à son propriétaire.

Mon soutient-gorge, chandail et pantalon remis, Kyungsoo s'empresse de m'embrasser et quitte le motel. Il m'annonce qu'il a reçu un appel important venant de son patron, peut-être bien sa promotion. Je ne devrais pas m'inquiéter pour si peu.

Je quitte la chambre à mon tour, à 12h24. Le bus arrive 10 minutes en retard, comme toujours, puis prend la route pour retourner dans mon confort qui se situe au plein coeur de la ville.

Je me concentre sur mon téléphone, je regarde le trajet que j'ai utilisé. Pourquoi le bus va dans le sens opposé? Je m'éclipses rapidement de l'autobus, l'inquiétude grandit de plus en plus.

Je regarde au alentour, il n'y a qu'un hangard en piteuse état. Prudente, je m'approche pour lire l'adresse. 1423 Rue Spooner, la ville, je ne la connais à peine. Je fais quelque pas près du garage, restant sur mes gardes, je pousse doucement la porte qui laisse de la lumière s'échapper.

Je jettes un coup d'oeil à l'intérieur, des pots, des pots et encore des pots. Une vague de frisson m'envahit, des grincements venant du plancher se font entendre. Crainte de me faire repérer, je tourne les talons pour trouver un bus. 

J'insère la clé, exténuée de cette mésaventure, dans la serrure puis attaque le canapé. Mon canapé, mon cher petit canapé, tu m'as tant manqué. Il est 14h47 de l'après-midi, je m'étais belle et bien perdue dans ma ville. Mes souliers revolent sur le sol et mon sac de même.

Une chance, je ne travaille que demain.