deux .

577 51 19
                                    

Je me réveille sous se soleil qui me caresse gentiment la peau. Mon cadran n'arrête de crier au loup, il me casse les tympans. Six heure et 2 minutes exact, mon point s'écrase sur le réveille écarlate dans le but de le faire taire.

Ding, ding, ding.

J'allais éclater mon cadran en deux, quand je réalisebque ce son n'était que l'autre de mon portable. Je le déverrouille et va voir mes messages.

Émilie- Tu dois arriver plus tôt que prévu.

Je lui réponds d'un simple, ok. Mon lit une fois fait, je cours jusqu'à ma douche et prends mon uniforme de travail au chemin. J'ouvre l'eau froide, par la suite la chaude qui elle ne veut pas s'ouvrir. 'Aller...' Soufflais-je à mon moi-même à plusieurs reprise.

Il ne veut toujours pas s'ouvrir, bon, je suis obligée de prendre une douche froide. Je jètes mes vêtements sur le sol froid et rentre au pôle nord. Je m'empresse de savonner mon corps et cheveux pour sortir de cette boîte à sardine glaciale. 'C'est froid, c'est froid, c'est froid!'

Sortir de cette douche ne me procure rien d'autre que du bonheur et de la joie, nom du saint esprit, c'était glacial. J'essuie l'eau qui enrobe mon corps et enfile le pantalon et chandail ordonné. Il y a aussi une jupe, mais elle est bien trop courte. Je lisse mes cheveux pour les attacher en une queue de cheval.

Je bois mon café, mes deux tartines pour finalement sortir de chez moi en vitesse.

J'essaye de ne pas me tromper de bus, cette fois-ci. Un autobus arrive, mais pas lui dont j'ai besoin, un autre, pas le bon. Je crois que je vais arriver en retard.

Ding, ding, ding.

De peur que ça sois Émilie, je regarde rapidement mon message, elle va me tuer une fois arrivée. Le bus arrive enfin après plusieurs minutes d'attente.

Mes pieds sur le béton, je me mis à courir pour atteindre la librairie. J'ouvre la porte d'un grand geste et cris:

-"Emilie! Je suis désolée mon retard!"

-"Dépêche toi!"

J'accours au comptoir et pénètre dans la salle des employer. Je crois que c'est bien la première fois, dans toute mes années de carrière, que je vois autant de monde. Je jètes mes souliers dans mon block personnel pour mettre mes souliers de travail.

Émilie, concentrée à nouer ces cheveux bruns, me regarde et m'offre un tendre sourire.

-"C'était bien ton nouvel an?"

-"Peut-être même un peu trop." J'ai souris, repensant à ma soirée.

Elle se dirige vers la sortie pour aller servir les clients, elle me tapote l'épaule signifiant de me dépêcher. Mon cadenas clos, mes cheveux soigneusement noué et mes souliers serrés, je marche vers une longue journée de travail.

Je rends, donne, vends des livres. Des livres à l'eau de rose ou bien des livres d'actions. De tous genres. Dans une vieille librairie qui a souvent frôler la faillite, je travaille.

Mes mains n'arrêtent pas de danser dans tout les sens, mes pieds courent dans tout les recoins du magasins pour conseiller un roman à une femme au coeur brisé ou une BD à un adolescent en pleine puberté. Je n'ai pas beaucoup de temps à moi, seulement à la pause déjeuner. Fatiguée, il est finalement 13 heure de l'après midi, ma pause.

Je sors de mon casier un sandwich au jambon et une gourde d'eau. J'ouvre la bouche expectant de croquer à pleine dents mon repas: Émilie me rappelle pour le travail. À peine avoir pu toucher mon sandwich, j'accours jusqu'à la caisse d'un pas alerté.

ripped flowersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant