*POV Louis*Devant mon miroir, je fais doucement mon noeud de cravate avant d'enfiler le gilet de mon costume trois pièces. C'est la première fois que je m'habille de cette façon et je trouve que ça me va plutôt bien. J'en ai choisis un de couleur gris comme celui que je portais hier mais il est très différent, de plus, je dépose sur mon nez mes ray-ban après avoir relevé mes cheveux en arrière. Aujourd'hui, il fait beau alors j'en profite. En sortant, les femmes ainsi que les hommes me regardent, ils se retournent me faisant esquisser un sourire de fierté. Je suis beau je le sais et j'en joue, de première vue on pourrait penser que je ne suis qu'un jeune prétentieux jouant de ses charmes mais n'avons-nous pas qu'une seule vie? oui, vous le savez comme moi alors pourquoi ne pas en profiter?
Le café est bondé mais ma table est vide, c'est comme si elle m'était réservée. Je m'assois donc et commande mon petit déjeuné habituel, noté par la même petite serveuse rousse qui me sourit. Je passe ma langue sur mes lèvres, ça ne me gênerais pas de me la faire et à ce qu'en dit ses yeux ainsi que sa manière de gesticuler, je sais que je l'ai déjà dans ma poche. Sauf que je l'ai sans aucun effort, ce qui me calme un peu, j'ai besoin d'un défit de nouveauté comme une proie que j'aurais du mal à attraper. Une fois qu'elle sera entre mes griffes, je m'occuperais d'elle puisant toute son énergie, cette bête sera mon petit jouet, elle sera dépendante de moi et une fois que j'en aurais terminé, ayant assouvis tous mes besoins, je la mangerais. Cela veut dire que sans aucun regret je la jetterais, je lui causerais tellement de peine que mon départ la rendra vide, comme si je l'avais dévoré de l'intérieur. Or, je n'ai pas encore trouvé cette proie, je n'ai, je le pense jamais attrapé le coeur d'une personne, seulement des coups, ils me désirent tous mais ne m'aiment pas. Je suis perturbé, je le sais, mais offrir de "l'amour" m'est impossible à part amicalement car quand vous êtes bercé depuis votre tendre enfance par des parents qui se déchirent, le sentiment qu'est l'amour vous fait peur, vous ne souhaitez pas suivre vos géniteurs en retracent leur parcours. Etant dans ce cas, je me suis forgé une âme presque cruelle, seul Liam connaît cette partie de moi, il a voulu m'aider au début mais quand il a vu que ses efforts ne donnaient jamais rien, il m'a accepté comme j'étais. Le pire dans tout ça, c'est que j'aime cette partie de moi enfin... Bref la rousse revient mon café et croissant en main, elle dépose le tout sur la table et repart devant s'occuper des autres clients. Ce matin, je ne vois pas le bouclé. Je prend alors seul mon petit déjeuné, ça me fait quelque chose, je ne sais pas quoi, seulement et bien, je suis seul.
Arrivé au bureau, je m'occupe de quelques papiers que je dois faire photocopier, ils sont très importants pour le rendez-vous que j'ai avec les américains aujourd'hui. Or avant j'ai plus important, je dois motiver tous les salariés de mon étage, je dois être sûr que tout va se passer à la perfection. Mon boulot va alors consister à enquêter sur ce que font chaque petites ouvrières, disons que film industrie est une ruche et que j'en suis le roi. Ce matin je vais me contenter de faire secteur B puis le A se fera après ma pause déjeuné, la zone A est celle qui touche mon étage ce qui sera beaucoup plus simple et comme les américains ne visiterons pas l'ensemble de fil industrie, je n'ai pas besoin de vérifier la zone C et D me permettant d'échapper à une lourde tâche. Je descends alors au secteur B, à mon entrée, tous se lèvent me saluant. Victor, mon assistant me suit de près un calepin ainsi qu'un stylo à la main notant tous les petits défauts à relever. J'écoute ce que me disent chaque employés avant de leur informer qu'aucune faute ne sera toléré pouvant, si je le trouve les mettre directement à la porte. Je me fais sévère en faisant déglutir plus d'un. Il n'y a que que cette manière pour les réveiller, les menacés, bref après une heure et-demie à avoir passer au peigne fin le secteur B, je décide de prendre ma pause ayant décidé que je l'ai bien mérité. Je descends alors chez "César" attendant à notre table habituelle Liam. Mes yeux parcours le menu sans vraiment le voir, je prends alors ma salade composé ainsi que mon verre de rosé puis lis tranquillement mes mails.
- " sympa de m'attendre" je lève les yeux de mon téléphone, Liam s'assoit lourdement sur sa chaise l'air furieux
- " bonjour Liam" mon meilleur ami appel le serveur commandant son repas " je n'ai pas commencé"
- " Louis je suis à bout" dit-il en posant ses coudes sur la table
- " je sais en ce moment le travaille est plus intense, je le ressens autant que toi" je déplie ma serviette la déposant sur mes cuisses, je l'entends souffler. Ses doigts sont accrochés à ses cheveux.
- " j'ai l'impression qu'on se fout de moi" son dos se plaque contre le dossier de la chaise en daim " je ne suis pas nouveau dans film industrie, tu es le bosse , tu le sais et pourtant je travaille avec des gosses! c'est le cas de lire"
- " tu veux que je licencie des gens?" dis-je en me redressant un peu
- " non... mais évite de me mettre dans les pattes des incompétents!"
- " comment-ça des incompétents?"
- " laisse tomber"
- " Liam si tu veux que je t'aide explique moi le contexte"
- " il me colle! il est dans le même bureau que moi, il bosse avec moi" il frappe du poing la table "il m'insupporte Louis"
- " John?" il hausse les épaules
- " j'en sais rien tu m'avais promis que le bureau ne serait qu'à moi"
- " amène le moi je verrais ce que je peux faire" il boude ça se voit, il se met à geindre et je ne suis pas sûr que tout soit de la faute de son collègue. Sophia doit le tourmenter.
Le déjeuné terminé nous reprenons nos poste, il est l'heure pour moi de m'aventurer dans la zone A, celle qui se situe à mon étage. Victor toujours au garde à vous suit chacun de mes pas. Les salariés ont l'air pour la plus part assez sérieux me permettant de souffler un peu si vous voyez ce que je veux dire. Camille semble très intéressante, elle a vingt-deux ans mesure un bon mètre quatre-vingt sa chevelure blonde touche ses épaules mettant en valeur ses yeux noisettes et son décolleté laisse voir un beau quatre-vingt-cinq C. Qu'est-ce que vous croyez? Évidemment que nous allons faire des folies mais j'attend mon bureau, je ne suis pas un animal, pour qui me prenez-vous!
Alors qu'elle marche devant moi roulant des hanches, comprimées dans une jupe longue et moulante lui descendant aux genoux, je souris déjà satisfait de savoir que j'ai quelque chose à me mettre sous la dent. Je salue Lou puis ferme directement la porte derrière moi.
- " qu'est ce que vous souhait.." Je m'avance vers elle en secouant la tête
- " ne dîtes plus rien voulez-vous?" Alors qu'elle m'obéit, je lui désigne le canapé. Une fois ma cravate délicatement enlevée je me rue vers mon bureau en sortant un préservatif et le pose en vitesse sur mon intimité. Sa jupe soulevé je glisse sa culotte à ses chevilles et la pénètre d'un seul coup me faisant gémir de bonheur tandis qu'elle me susurre des obscénités dont jamais je n'aurais crus les entendre de sa bouche. Comment peut-elle me sortir des choses de ce niveau? J'ai presque envie de me retirer mais tout mes muscles se contractent d'un coup et son corps sous le mien ne s'arrête pour autant.
- " vous n'avez pas entendu quelque chose?" Dis-je sur les nerfs
- " baise moi!" Elle tire mes cheveux collant sa bouche pleine de gloss à la mienne, je n'ai pas le temps de la repousser que...
- " oh mon dieu!" Cette voix, non.... Putain non!
- " c'est du beau le dominant"
- " sors d'ici toi, ne répète ça à personne" la voix de mon meilleur ami gronde avant d'entendre la porte se refermer. J'ai signé mon arrêt de mort.
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Routine l.s
FanfictionDeux étrangers réunit en un même lieu, une bouche de métro, une heure précise, deux mondes différents, un journal échangé. Routine n.f : Ensemble de ces actions, de ces gestes faits mécaniquement : La routine quotidienne.