Routine l.s

Chapitre 11

*POV Louis*

- " quoi?"

- "  vous n'êtes qu'un gamin, enfin regardez-vous" dis-je en pouffant, ses yeux m'envoient des éclairs. Toujours sur mes cuisses, je sens sa main se poser sur mon entre-jambe et se resserrer énormément me faisant cracher un juron, il presse de plus en plus, il voit que je souffre mais il n'arrête pas pour autant. Soudain je le sens se retirer d'au-dessus de moi.

- " connard!" je ferme les yeux massant mon membre, il m'a fait souffrir mon dieu! j'entends la porte claquer, j'ai peut être été un peu dur sur ce coup mais il est tellement insolent! Avec un peu de difficulté, j'arrive à attraper mon téléphone et décide d'appeler mon meilleur ami. Il commence à se faire tard et une soirée tranquille à la maison me dirait bien. J'attend alors, le téléphone à l'oreille.

- " Louis?"

- " ça te dirais soirée télé avec un poulet rôti et des chips?"

- " j'achète les bières, chez toi dans vingt-cinq minutes je finis un dossier" je hoche la tête bien qu'il ne me voit pas puis raccroche. Toujours allongé sur le bureau, j'ai du mal à me relever mais force un peu, quand je vois le bordel qu'il a mît par terre, je souffle plongeant mon visage dans mes mains. De toute façon ce n'est pas moi qui nettoie mais je ramasse quand même ayant un minimum de respect pour les femmes/hommes de l'entretient. Une fois hors de mon bureau je salue Lou et part rejoindre le métro.

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Assis à la table du café, je repense à la soirée d'hier soir, Liam m'a pas mal parlé de Sophia, il ne sait pas comment s'y prendre avec elle, selon lui c'est une fille assez distante. J'ai enchaîné les conseils même si ma vie amoureuse est plus qu'un désastre. En réalité je connais Sophia, si elle fait ça c'est qu'elle commence à s'accrocher.

- " merci " je souffle à la rousse déposant mon café devant moi. Je l'amène alors à mes lèvres me délectant de l'arôme émanant de ce cappuccino. Ça fait vraiment du bien de se détendre un peu, enfin, c'est un grand mot. Mes yeux divaguent un peu avant que je sorte mon téléphone de ma poche, le métro dévoile une silhouette, le bouclé serait donc de retour en tant que  " donneur de journaux"? Je ne m'en préoccupe pas plus pour le moment préférant terminer tranquillement mon petit déjeuné. Plus les minutes passent, plus l'impression de vide m'envahit. Je veux dire par là que je n'aime pas cette sensation de me sentir seul. La solitude ne me dérange pas or dans les restaurants je n'aime pas le fait d'être seul à une table. Je ne sais pas vous mais voir quelqu'un non accompagné à une table me fait toujours de la peine et que cette situation soit la mienne me désole moi même. Je finis donc vite mon repas préférant être seul mais dans mon bureau, au chaud, à l'abris des regards. Une fois mes consommations payés, je me dirige donc vers le bouclé, ça m'intrigue, j'aurais bien voulu voir quel potentiel il détenait. Je veux dire, c'est vrai. Il fanfaronne tout le temps mais dans ma boîte il n'a même pas tenu un jour.

Je tend la main pour la poser sur son épaule, il doit sûrement être en rogne contre moi pour ne plus se joindre à ma table le matin.

- " Harry?" D'un seul coup, je suis parcouru d'une nausée, il a une mèche blonde lui tombant sur le front et de multiples boutons parsèment son visage, quand il ouvre la bouche, sa langue pâteuse claque entre ses dents. Et d'une voix de pré pubert en train de muer ii marmonne.

- " ah non moi c'est Gary" je hoche la tête choqué " figaro?" Je hoche une nouvelle fois la tête. En attrapant le journal du bout des doigts, je l'entend me souhaiter une bonne journée et je dévale les escaliers. Ce gosse m'a fichu une de ces frousses, je ressent encore des frissons dans tout mon corps. Brr tous les jeunes n'ont pas une chance extrême si vous voyez ce que je veux dire. En franchissant les portes coulissantes de l'ascenseur, j'ai le droit à l'habituelle salutation de tous mes employés. En peu de temps j'atteins la porte de mon bureau . Je la ferme derrière moi et saute dans le  canapé, j'ai une longue journée aujourd'hui.