Chapitre 10

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*POV Louis*

Je remonte vite ma braguette après m'être levé du canapé, une fois devant le miroir, je remets en place mes vêtements et décide d'aérer la pièce me sentant étouffé par une bouffé de chaleur. Quand je me retourne et la voit sur ses talons je lui montre rapidement la porte, ne lui faisant qu'un signe, je n'ai pas à me justifier. Je la suis quand même voulant jeter un coup d'œil au couloir, ils n'ont toujours pas bougé alors je leurs fait signe d'entrer.

Alors que je m'assois derrière mon bureau, Liam se dirige vers la commode où se trouvent chaque bouteilles d'alcool tandis qu'Harry reste dans un coin loin de moi.

- " Louis, je..." Mon meilleur ami avale tout le contenu d'un verre de bourbon puis continu
" on réglera ça plus tard" dit-il en se grattant la tête " voici le perturbateur" il pointe alors le bouclé du doigt et sans un seul mot il part me laissant seul avec lui.

Une ambiance lourde se crée alors, tout deux du moins je le crois sommes gênés de la situation, je n'ose pas le regarder car j'ai honte de moi et surtout de savoir qu'il m'ait vu pendant un acte indécent. Après quelques minutes mes mains m'ont semblé très intéressantes, je ne les lâchais pas des yeux or quand j'ai eu le courage des les lever. Il était derrière mon bureau, fixe. Il ouvrit enfin la bouche pour désigner la chaise se trouvant en face de moi, derrière la table.

- " je peux ou même cette chaise est souillée?"
Je me pince les lèvres le suppliant du regard de ne pas en faire toute une histoire. J'ai vraiment comme l'impression d'être un gamin ayant été surpris en train de faire une bêtise. Une fois assis, il ne me regarde plus. Le silence règne dans la pièce.

- " c'est comme ça que tu travailles?" Il ne me regarde toujours pas pourtant je ne le lâche pas.

Je souffle un bon coup et me lève, je suis penché sur mon bureau les paumes posés de part et d'autres de la table.
- " écoutez Harry, je ne sais pas ce que vous faîtes-là mais laissez moi travailler tranquillement s'il vous plaît"

Il ferme alors les bras et hausse les sourcils comme pour dire " quel genre de travaille" sérieusement je n'ai de compte à rendre à personne. Il se lève aussi me regardant de haut en bas, c'est la première fois que je le vois en costume et j'avoue que ça lui va plutôt bien. Arrivé à la porte il me sort : " prépare toi" puis part faisant claquer la porte derrière lui.

Je fronce alors les sourcils, qu'est-ce qu'il veut dire? Je ne m'attarde pas plus et me met à relire mes fiches, les américains devraient arriver dans très peu de temps maintenant.

Vingt minutes plus tard, tout est prêt. Il faut simplement que j'aille faire photocopier quelques articles dans l'immense salle d'imprimerie. Je préfère laisser ce moment aux américains pour les "impressionner", on dit souvent que les habitants des Etats-Unis sont assez cool, détendue. Il pourrait carrément venir au boulot chaussé de tongs alors montrer le quotidien de film industrie pourrait leur plaire.

-" didididii"

- " Monsieur Tomlinson, je vous écoute"

- " monsieur Tomlinson, les dirigeants de Warner Bros sont là dois-je les faire entrer?"

- " oui s'il vous plaît Lou et amener moi Victor"

- " très bien monsieur". Je raccroche et souffle, il faut que je leurs vendent du rêve! Je me lève et souffle encore, une boule se forme dans mon ventre, je suis assez stressé. Mes mains s'accrochent au bas de ma veste pour la réajuster, tu vas tout défoncer Louis! La porte s'ouvre laissant place à quatre hommes tous vêtus élégamment, cravate et costume au rendez-vous. Ils ont au moins la quarantaine, leurs cheveux se font grisonnant. Derrière eux se cache Victor essayant de passer sans se faire écraser par l'un d'entre eux étant assez potelé un donut à la main. Le plus fin habillé tout en noir, le visage aigre par des traits tirés tient une mallette noire, j'ai l'impression d'être dans un film d'action.

Routine l.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant