Chapitre 17

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*POV Louis*

J'immerge doucement de mon sommeil par la vibration incessante qu'émet mon téléphone sur ma cuisse. Sans même ouvrir les yeux, j'apporte mon portable à mon oreille pourtant aucun son ne parvient jusqu'à moi. Quand j'arrive enfin à ouvrir les paupières, c'est par une présence émanant beaucoup de chaleur. Son visage est caché étant donné que compressé contre moi le haut de son corps se retrouve recouvert par mon torse. Vibrant cette fois dans ma main j'aperçois que je n'ai toujours pas décroché

- " allo?" Je chuchote d'une voix endormie. La voix de mon père ne tarde pas à venir jusqu'à moi me priant de ne pas être en retard et je me décale tout doucement de manière à ne pas réveiller Harry. Heureusement tous deux sommes habillés, il ne s'est rien passé hier soir pourtant l'envie était là mais je ne sais pourquoi le sentiment de rejet me traque alors faire tarder les choses ne me dérange pas pour le moment. Enfin décollé, je me penche sur la table basse. Un petit paquet recouvert d'un papier cadeau rouge et blanc y trône m'interloquant. Il n'est pas sérieux? Je me dirige dans l'entrée attrapant mon manteau et place le cadeau dans ma poche. J'enfile rapidement mes chaussures et me penche vers le canapé vérifiant que je ne l'ai pas réveillé. Ses boucles cachent ses yeux me poussant à dégager son visage du bout des doigts. Il est bel et bien endormi, c'est mieux comme ça. Je prends mes clefs et sort rapidement évitant de claquer la porte. J'aime beaucoup l'emplacement de mon immeuble mais avoir une vue beaucoup plus proche de la Tour Eiffel m'intéresserait bien, je veux dire par là qu'il faut que je visite certains appartement que j'ai décidé de louer, ça ne fait que me rapporter de l'argent ce qui n'aide pas mon banquier c'est à dire que beaucoup trop d'argent rentre l'obligeant à travailler comme un fou mais il m'arrive de lui donner une récompense me pardonnant à moitié d'avoir baisé sa femme.

Quoi? Ne faîtes pas les étonnés, ça ne vous est jamais arrivé? Marcher dans les rues de Paris est toujours un moment que j'apprécie mais me payer un chauffeur serait une bonne résolution pour cette année. Certaines de mes connaissances ayant organisé la cop21 ne me diraient sûrement pas la même chose mais je n'ai jamais vraiment profité des millions qui dorment dans ma carte bleue et je ne le ferait sûrement pas dans mon cercueil alors...
Mes doigts triturent le paquet dans ma poche et l'idée de l'ouvrir me démange mais j'arrive enfin au café, je pense pourvoir me montrer patient quelques minutes.

- "Louis?" Je me retourne et voit un homme se lever de table, ses cheveux sont grisonnant d'ailleurs il n'en a pas beaucoup mais quand je parviens à rencontrer yeux de la même couleur que les miens, je me fige. Il se dirige vers moi mimant une accolade mais je tend ma main qu'il serre étonné. Il retourne à sa place et se rassois, il a changé, sauf son regard, lui je le reconnaîtrais entre mille. Ce regard bleu vous glaçant jusqu'aux os. Je m'assois en face de lui comprimant le paquet entre mes doigts.

- " tu vas bien?" Dit-il ses lèvres fines s'incurvent en un léger sourire qui ressemble plus  à une grimace.

- " tout va bien merci et toi?" Il hoche la tête tout en amenant sa tasse à ses lèvres quand il repose celle-ci ses sourcils se haussent et il m'envoie un regard désolé

- " je ne t'ai pas demandé, tu veux quelque chose ?"

- " je veux bien un double expresso" il lève la main commandant ma boisson puis repose ses yeux sur moi

- " tu es un homme maintenant" son regard s'abat sur mes vêtements " tu as du goût pour le luxe comme ton père" ne voyant pas où il veut en venir je déboutonne ma veste et croise les jambes le dévisageant.

- " pourquoi tu fais ça?"

- " faire quoi Louis?"

Je me remue les méninges, je ne sais comment expliquer ce que je ressens. Je n'arrive pas à poser mes mots dessus me rendant dingue

- " pourquoi...pourquoi tu me cherche?" Il me regarde incrédule " je veux dire seulement maintenant?" Le serveur dépose mon café devant moi étant trop dans mes pensées je ne lève pas le regard vers lui oubliant de le remercier.

- " j'ai besoin de toi mon fils" -mon fils -

- " tu n'étais pas là quand j'avais besoin de toi" dis-je la gorge serré, un blanc s'installe entre nous et j'apporte la boisson brûlante à mes lèvres cachant mon émotion.

- " je suis ruiné Louis, je n'ai personne tu comprends"

- " tu m'avais dit que tu voulais m'aider financièrement pas le contraire"

- " enfin mon fils, tu es riche à en crever" mes poings se serrent sous la table, je bouillonne de l'intérieur et tout ce que je veux c'est partir en courant gueuler à en cracher mes poumons.

- " cesse de m'appeler ton fils!" Dis-je en haussant le ton

- " ne me parle pas comme ça Louis" ses yeux m'envoient des éclairs me figeant sur place mais je parvient tout de même à me lever de ma chaise.

- " débrouille toi tout seul, je ne te verserais pas un seul centime" dis-je les dents serrés.

- " tu as apprécié ton petit cadeau ce matin?" Je le dévisage du regard bordel je ne sais même pas pourquoi je reste là, son sourire démoniaque déforme son visage. Où veut-il en venir? " un petit paquet rouge et blanc, tu ne l'as pas vu?" Ma main se resserre sur ledit paquet " rassis toi Louis veux-tu?"

- " c'est quoi ? Les clés d'une bagnole?" Je m'assois à contre cœur de nouveau en face de lui

- " ne sois pas stupide, ouvre-le"

- " je ne l'ai pas sur moi"

- " ce n'est pas ce que je vois" j'abaisse les yeux sur ma poche déformée par son contenu. Je sors le paquet de ma poche

- " comment ce paquet est arrivé sur ma table basse?"

- " je ne voulais pas en arriver là" énervé je déchirer le paquet cadeau une boîte aussi grande que le paquet me fait face, je soulève le couvercle soutenant son regard. " c'est à toi Louis regarde enfin!" Je baisse les yeux sur des photos que j'attrape les passants une à une, deux ou trois sont de Harry et moi sortant d'un restaurant et le reste, une quinzaine de photos sont de Harry avec un homme plus vieux que lui mais je ne comprends pas où il veut en venir.

- "tu es un grand malade" dis-je le plus calmement possible

- " j'ai besoin d'argent mon enfant" bouillonnant j'essaie de rester maître de moi même arborant un visage fermé.

- " je l'ai entendu et tu peux aller te faire foutre" crachais je détachant chaque mots

- " Louis ne soit pas stupide, ces photos ne sont qu'un avant goût" je regarde attentivement mes mains aux jointures blanchies " il te plaît n'est-ce pas?"  " je souris durement relevant mes yeux sur lui, cette enflure.

- " va au diable"

- " tu as environ quatre jours pour te décider, fait le bon choix fils" je me lève ne le lâchant pas du regard

- " il y a un petit problème dans ton plan" il hausse les sourcils me jaugeant. " et oui "papa" révise tes leçons car cet Harry n'était qu'un simple coup, fait ce que tu veux de lui" dis-je en me penchant, rapprochant mon visage du sien un sourire satisfait aux lèvres. À ces mots, je remets parfaitement mon manteau sur mes épaules " merci pour le café"  et je repars complètement perdu, il faut que je m'éloigne d'Harry pendant un moment c'est le seul moyen de le protéger.

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DÉSOLÉ D'AVOIR ÉTÉ AUSSI LONGUE, BISOUS DE HARRYLITTLEMACARON <3

Routine l.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant