Salut meilleur ami.

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Salut meilleur ami,
Enfaite, je me demande encore si je dois continuer de te donner ce surnom. Ça fais maintenant une année entière, presque jours pour jours, qu'on n'est plus aussi proche l'un de l'autre. 1 an que t'es plus là, 1 an que je suis refermée sur moi-même, 1 an que tu m'as laissé tomber. Je m'en souviens comme si c'était hier. Je m'en souviens même trop. Et toi, est-ce que tu t'en rappelles? Est-ce que tu te rappelle de m'avoir laisser tomber pendant que j'avais besoin de toi ou tu l'as oublié? D'avoir été celui qui me rendais heureuse quand j'étais trop down, qui essuyais mes larmes avant même qu'elles tombent, qui me soutenais; est-ce que ça te rappelle quelque chose?
T'étais l'épaule sur laquelle je pouvais rester, celui qui me comprenais. Tu était un essentiel pour moi. J'ai beau essayer de me dire que ce n'est pas vrai, que c'est juste un rêve. Me dire que tu es encore à mes côtés, prêt à m'aider contre mes ennuis, mais ça marche pas. La réalité me retombe en pleine face, et crois-moi que ça fait mal. J'ai beau retourner dans le passé avec les souvenirs qui nous appartiennent, d'essayer de voir la faille qui a tout déclencher; y'a rien qui me dit que je ne suis pas réveillée. Quand je relis nos messages et que je repense à tout ce qu'on s'est dit... C'est a ces moments-là que ça fais le plus mal. Tu me disait de belles promesses. Tu m'encourageait, me remontait le moral. Tu avais réussi à obtenir ma confiance et tu l'as aussi perdu. Tu sais ce qui est le pire là dedans? J'y ai cru à tes putains de promesses. Quelle belle conne je suis... J'ai beau me dire que tu reviendras pas, mais on dirais que ma tête n'est pas capable de comprendre. Je sais que tu es parti, et que tu ne reviendras pas, mais je voudrais tellement que ça ne se passe pas comme cela. Je veut te ravoir. Je veut pouvoir te parler comme avant sans que ça soit malaise, pouvoir lire nos messages sans avoir la boule au ventre, pouvoir tout te dire. Ça serais tellement merveilleux... Mais en fait, tu m'as fais réalisé bien des choses. T'es juste un gros con qui m'as brisé le coeur comme les autres. Un salon qui m'a laissé tomber mais par dessus tout cela, un garçon qui me manque vraiment beaucoup. Mais tu vois... Je me suis habituée à ton absence, à ne plus te serrer dans mes bras. Je me suis habituée à ne plus sentir ton parfum que j'aimais tant, à ne plus te parler vingt-quatre heures sur vingt-quatre, à ne plus recevoir tes mots. Je suis habituée à ne plus voir un sourire sur ton visage quand tu m'aperçois. Ce qui est le plus difficile à oublier comme habitude, c'est d'arrêter de penser à ce qu'on étais... C'est difficile de passer à autre chose, parce que j'aurais voulu de toi à mes côtés pour toujours...

Ma vie d'adolescente en motsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant