À force de faire le con.

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Tout à commencer lorsqu'on s'est rencontré pour la première fois. Je cherchais le sport que j'allais faire à la rentrée scolaire quand tes jolis yeux noisettes ont croisés les miens et que je me suis dit: wow. Pendant tous le reste des vacances, j'espérais plus que bien des choses de te revoir. Puis, je t'ai revu. J'ai eu beau tout faire pour me changer les idées, penser à quelqu'un d'autre mais mes pensées retournaient toujours vers toi. Je voulais cacher mes sentiments, mais il faut croire que c'était trop évident. Au fils du temps, on a appris à mieux se connaître. On a parlé de tout, et trop souvent de rien. On avait développé un petit quelque chose. Un style de relation incompréhensible, que ni un d'entre nous pouvait expliquer. Une amitié, mais un peu plus, tu comprends? Mes sentiments sont devenus plus fort pour toi, mais malheureusement, toute bonne chose a une fin. Je t'ai vu avec elle. En premier lieu, je n'ai eu aucune sensation, puis tout à coup, c'est comme si mon coeur venait juste d'éclater en milles morceaux dans ma poitrine. J'ai eu le cerveau qui cognait fort dans mon crâne, puis un sentiment de... Je ne peut même pas expliquer ce sentiment là. J'ai juste eu mal en dedans de moi. J'ai fais le trajet du retour à la maison avec un regard vide, et de la musique qui paraissait triste dans mes oreilles. J'avais le goût de pleurer, de crier, de frapper tous ce qui était proche de moi. Mes pensées se sont emplies de souvenirs, comme les moments dans les locaux, ceux où tu prenais ma défense. Ceux où on était ensemble, juste entrain d'apprécier la joie qui passait aux alentours de nous pendant qu'on était pris dans le regard de l'autre. Je pense que je n'ai jamais eu autant le goût de pleurer, parce que je me suis jamais aussi sentie trahie. Puis j'ai ragé, j'ai pleuré, j'ai crier. Je me suis couchée. Recroquevillée contre mes genoux, les larmes ayant prises place sur l'étendue de mon visage n'arrêtaient pas de couler. J'étais triste, fâchée contre moi-même. Je me suis mise à toute mettre sur mon dos, à tous mettre le poids sur ma seule et unique faute. Je ne voulais plus te voir, ça me faisait trop mal. Puis, je t'ai revu, mais tu étais différent de ce que tu étais avant. Les étoiles qui brillaient dans tes yeux ont été remplacée à des éclairs de haine. Le petit sourire que tu me lançais, et bien, je ne l'ai jamais revu. Ce qui devait arriver est également arriver. Insultes par dessus insultes, regards déplacés, "accrochages" ; il n'y a rien que tu n'a pas fait  pour  essayer de me détruire plus que ce que j'étais déjà. Pourquoi? C'est ton fun de me voir souffrir? C'est de me voir triste, ayant juste le goût de partir loin, loin d'ici? C'est quoi ton but, ton putain de but? Si c'était de me mettre le moral à -10 millons, de me faire pleurer, de me voir brisée, bien bravo. Tu a réussi. Je te déteste. Je te déteste mais on dirait qu'une partie de moi ne veut pas comprendre ce que tu m'as fait, qu'elle veut encore de toi, qu'elle veut encore essayer de t'aimer. Elle veut me convaincre que tu es peut-être le bon, que je ne devrais cessé de me battre, mais je n'en peut plus. Je suis tannée de faire des efforts pour essayer de comprendre pourquoi je t'aimerais encore. Je suis écœurée de me battre, car tu t'en fous. De toute manière, tu t'en ai toujours foutu, et ce depuis le début. Je suis épuisée de me battre, et je pense même que tu a gagné la bataille. Tu arrêterais peut-être de faire le con et tu comprendrais que tu me blesse. Peut-être que tu comprendrais qu'à force d'avoir fais le con, tu a peut-être perdu la bonne.

Ma vie d'adolescente en motsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant