Pardon mais... je t'aime [ En Correction]

Prologue ( corrigé)

- Tu vas te marier.

Je suis restée silencieuse quelques secondes puis je lui dis.

- Pardon ?

C'est vrai que mes oreilles ont tendance à me jouer des tours ces temps-ci.
La faim sûrement...

- J'ai dit que tu vas te marier, j'ai accordé ta main au fils de Rawane Aïdir

Je me tais quelques secondes, sans doute n'ai-je pas bien entendu.

- Je ne pense pas avoir bien compris ma tante.

- Mais que tu peux être sotte ! Repond elle tout sourire. J'ai dit que j'ai accordé ta main. Tu ne comprends plus le français ?? Mayé nala laa wax !!!

C'est quoi cette merde?

- Safietou, ma tante chérie j'espère que c'est une farce !

Et Baam ! Elle me gifle!
Oui une gifle tellement forte que ma tête tourne. Malgré l'habitude.

- Espèce de petite sotte !! Hurla t-elle. Tu me connais farceuse ??

- Non justement. Tu es réputée pour n'avoir aucun humour. Mais là, Safiètou ça ne peut pas être vrai !

Elle me regarde en serrant les poingts, ça se voit qu'elle se contient difficilement.
Et ça,  ce n'est jamais bon signe.

- TU VEUX UNE AUTRE GIFLE ? J'ai accordé ta main un point, un trait.

Si seulement elle arrêtait de hurler.

- Mais ma tante...

- TA GEULE ! tu devrais être reconnaissante ! après tout aucun homme ne voudrait de toi. Rawane ta sauvée du célibat à vie.

Je rêve ?
Un cauchemar c'est ça ?

- Attends un peu? Quel Rawane? J'espère seulement que ce n'est pas Rawane Aïdir. Tonton Rawane Aïdir.

Elle s'assoit, ou plutôt s'affale grossièrement sur son fauteuil sans me quitter des yeux. Je la vois se saisir d'une cigarette et d'un briquet.

- Qui d'autre voudrais tu que ce soit petite conne? Combien de Rawane connais tu? Ne me dis pas que ça t'étonne quand même.

Si ça m'étonne?
Tonton Rawane était l'un des meilleurs amis de mon père, ainsi que son collaborateur en affaires.

Donc oui ça m'étonne.