Sortir la tête de l'eau...

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Une surprise!!!

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Le procès de Balla est dans deux jours, je suis tellement, tellement stressée.

J'ai peur que les preuves contre lui ne soient pas suffisantes pour qu'on l'inculpe.

Je ne retrouverai la paix qu'une fois que je le saurai bien à l'ombre, pour une dizaine d'années au moins.

Je ne vais pas bien, mais je le cache à tout le monde. Je souris, je rie, mais j'ai peur . Je ne sais pas d'où elle me vient, cette peur. Après tout, je n'ai pas réellement été violée, alors pourquoi je suis comme ça?

J'ai repris le boulot, juste pour m'occuper, mais je reste enfermée dans mon bureau toute la journée, je ne suis plus à l'aise à l'idée d'aller en cuisine. Je n'aime pas qu'on me touche non plus, même si c'est Amine.

Je ne sais vraiment pas ce que j'ai.

Hier, Lalya, mon ami albinos, qui travaille avec Amine de temps en temps est venue me voir, elle a eu vent de mon agression à travers les médias et est venue me rendre visite au restaurant, c'était tres gentil de sa part, mais je n'étais à l'aise avec l'idée de me retrouver seule avec elle.

On a beaucoup discuté malgré ma gène, sa candeur naturelle m'a fait du Bien, mais à un moment donné, elle a touché mon épaule, c'était un geste tout à fait innocent chez elle, et j'ai sursaute, tellement fort que j'ai renvérsé mon jus de fruit.

Lalya a été choquée par ma réaction :

- Doucement! S'est-elle écrié.

Là, j'ai craqué, j'ai éclaté en sanglots sans pouvoir me retenir, dans ces bras.

Mais au lieu d'être inquiétée ou surprise, elle m'a aidé à me calmer, pendant dix bonnes minutes, puis elle a séché mes larmes.

Quand j'eus enfin retrouvé mes idées, je l'ai vue me regarder avec des yeux compatissants.

- Ça va? À-t-elle demandé.

J'ai répondu par l'affirmative.

- Tu sais, un lundi, quand j'étais petite, je rentrais tranquillement à la maison après une journée d'école, une voiture noire, teintée, s'est arrêtée devant moi, si rapidement que je n'ai pas eu le temps de réagir, un homme m'a tiré à l'intérieur de la voiture et c'était parti. Je me suis faite enlevée. On dit que si un homme veut acquérir de la puissance, il doit prendre la virginité d'une albinos, des conneries de ce genre-là, tu sais, l'afrique. Ils étaient deux, celui qui conduisait et l'autre qui m'avait tirée à l'intérieur de l'auto. Ils m'avaient fait respirer je ne sais quelle substance et j'ai perdu connaissance. Je me suis réveillée dans une vieille bâtisse, couchée à même le sol, j'étais un peu consciente, mais toujours dans les vapes. J'ai entendu mes agresseurs se disputer pour savoir qui aller me pénétrer en premier, ils se sont même battus pour ça, puis le plus fort est enfin venu vers moi, il a commencé à descendre son pantalon et s'est penché vers moi, il m'a coupé quelques mèches de cheveux et s'apprêtais à m'entailler le poignet quand un groupe de femme qui cherchait du bois sont passées par là. Heureusement qu'elles les ont vus et se sont mises à crier, mes kidnappeurs ont pris peur et ce sont enfuis. Je ne sais pas ce que je serai devenue si ces braves dames n'étaient pas allées glaner quelques buches pour leur feu ce jour-là. On m'a amenée à l'hôpital, quand j'ai repris mes esprits, j'ai donné le numéro de mon papa et il est venu me chercher.

Pardon mais... je t'aime [ En Correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant