Coucou!
Une longue partie pour vous.**************************************************
Je sentis que quelque chose clochait dès que j' ouvris les yeux.
Je ne savais pas où je me trouvais ni ce que j'y faisais.
Mais je savais, qu'il était arrivé quelque chose.Tout d'abord, j'étais dans une chambre d'hôpital qui était horriblement blanche et sentais l'éther a plein nez.
Ensuite, il y avait Tala endormi sur un fauteuil à côté de moi.
Et enfin, je me sentais bizarre.
Pas dans le bon sens, non.
Mes membres étaient engourdis, ma tête lourde et je sentis en horrible douleur dans le bas ventre.
Tout d'abord, je crus que j'étais encore droguée, mais Les derniers événements revenaient doucement en ma mémoire.
Je me souvins du restaurant, de moi sur le parking entrain de rejoindre Tala.
Je me souvins d'avoir senti être propulsée vers l'avant et d'avoir heurté le sol avec violence.Je mis automatiquement ma main sur mon ventre, pour sentir la petite bosse rassurante que j'avais pris l'habitude de caresser, mais rien.
Outre un petit enflement anormal, je ne sentais rien.Je venais d'amorcer mon cinquième mois de grosses et mon ventre était bien rond et dur bien que peu visible.
Mais en ce moment ci, nada.Je me mis rapidement sur mon séant pour vérifier que ce à quoi j'avais pensé ne m'étais pas arrivé.
Mais rien.Mon ventre était vide.
Vide
Vide
Vide.Ce mot se répercuta dans mon cerveau , comme si on venait de m'enfoncer un poignard dans le coeur d'un coup et que la douleur faisait écho dans mon corps entier.
Sans que je ne sache comment, un cris guttural s'échappa de mes lèvres, réveillant Tala par la même occasion.
Oui, je venais de crier.
Mon bébé...
Il n'était plus dans mon ventre.vide, vide
J'avais beau le tâter, le toucher, il était vide.
Horriblement vide.Tala se précipita rapidement sur moi essayant de m'empêcher de me presser le ventre.
Mais moi, je voulais vérifier.
J'espérais qu'il était toujours là.
Je voulais qu'il y soit.- Mon ventre Tala, pourquoi il est comme ça ? Hurlais-je en me débattant comme une furie.
- Mimi, calmes toi. S'il te plaît. Arrêtes, tu te fais du mal. Tentait-il de me raisonner.
Rapidement, Khadija, Mansour, Josée et Tata Nanou entrèrent dans la chambre. Ils avaient dû être alertés par mes cris.
Mansour se jeta sur moi, essayant d'aider Tala à me maîtriser.
Khadija sortit appeler quelqu'un et Josée et ma badiene pleuraient.J'espérais, j'espérais vraiment.
Mais je savais, je savais la raison de ma présence dans cette chambre. Et je savais pourquoi j'avais mal au bas ventre.
Je savais, mais je ne voulais pas y croire.
Je ne voulais pas y croire.Mansour essaya de me parler en vain.
Tout ce que j'entendais c'étaient les mots: "enfant", "destin" "ndogalou yalla" (coup du destin).Un médecin arriva quelques secondes plus tard accompagné d'une horde d'infirmiers.
On me maitrisa et m'injecta une substance, dans mon bras gauche .Je me sentis soudainement très lourde. Une sensation de flottement me gagna.
Je ne pus plus me débattre alors je me laissai aller, impuissante.
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Pardon mais... je t'aime [ En Correction]
Romansa#Histoire sénégalaise.# Ce mariage, c'est moi qui l'ai voulu, même s'il est forcé. Je sais cest complètement contradictoire. Mais c'est le seul moyen pour moi de retrouver ma place au sein de cette société hypocrite, si tant est que j'en ai déjà eu...