Chapitre 4

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Dans le chapitre précédent :

- Moi : Allo ?
- Zakaria : J'espère que les éclats de vitre ne t'ont pas fait mal ?
- Moi : C ... C'EST TOI ?! TU N'ES QU ...
- Zakaria : Assez les insultes.
- Moi : PUTAIN LAISSE MOI TRANQUILLE !
- Zakaria : La vengeance est un plat qui se mange froid Leila.

J'allais répliquer quand il raccrocha. MERDE MERDE ! Je composais le numéro de Nayra.

- Nayra : Allo ?
- Moi : Je suis chez toi dans 40 mn. Zakaria veut la guerre ? Il l'aura.

Retour au présent :

Le monsieur de l'assurance vint prendre ma voiture.

- Monsieur : Je vous appellerai quand votre voiture sera prête.
- Moi : Bien.

Il remorqua ma voiture et j'appelai un taxi. Il arriva 5mn plus tard et m'amena chez Nayra.

Arrivée là-bas, j'appelai Ahmed.

- Moi : Allo ?
- Ahmed : Leila ? Tu es où ?
- Moi : J'ai eu un accident avec ma voiture. Les vitres ont éclaté et j'ai appelé l'assurance. Là je suis chez Nayra elle m'amènera faire les courses.
- Ahmed : Tu vas bien j'espère.
- Moi : Oui oui Alhamdoulilah. Ne t'inquiète pas pour moi ok ?
- Ahmed : Bien. À plus tard alors.
- Moi : In Cha Allah.

Je coupai le téléphone et Nayra me regarda.

- Nayra : Il faudrait lui en parler.
- Moi : Non.
- Nayra : Tu ne penses pas que tu exagères là ? Ahmed est ton mari ! Il comprendra ma belle.
- Moi : Je ne suis pas venue ici pour débattre sur ça s'il te plaît. Zakaria a fait éclater les vitres de ma voiture.
- Nayra : Il va loin là.
- Moi : Je me demande comment il a fait. Parce que c'était lorsque je conduisais que ça a éclaté. Et je pense pas que c'est quelque chose de facile à faire.
- Nayra : Donc tu penses qu'il l'avait prévu ?
- Moi : Oui. Mais comment il sait que c'était ma voiture ?
- Nayra : Il a dû te voir en sortir.
- Moi : À la fête foraine.
- Nayra : Donc à ton avis il avait fait ça là-bas ?
- Moi : Je ne sais pas. Zakaria est quelqu'un de très malin.
- Nayra : Oh oui c'est sûr.
- Moi : Bon. Tu m'emmènes faire les courses s'il te plaît ?
- Nayra : Bien sûre.

L'APRÈS MIDI

Nayra me ramena à la maison. Les enfants jouaient dans le salon et Ahmed les surveillait.

- Moi : Salam Aleikoum.
- Ahmed et Fatima : Wa Aleikoum Salam.

Ahmed se leva pour m'aider avec les courses. On les déposa sur le comptoir de la cuisine.

- Ahmed : Ça va ?
- Moi : Oui Alhamdoulilah.

Il me regarda perplexe et me sourit. Il retourna dans le salon. Nayra a raison. Tôt ou tard il faudra que je lui dises. Surtout avec ce salopard qui veut se venger. Mon téléphone sonna.

- Moi : Allo ?
- Assurance : Bonjour madame Leila. Comment allez vous ?
- Moi : Bien Alhamdoulilah. Ma voiture est déjà prête ?
- Assurance : Oh non non. Le problème c'est que le mécanicien a trouvé quelque chose de bizarre en dessous de votre voiture.
- Moi : Quoi ça ?
- Assurance : Il a trouvé un détecteur GPS. Et on voulait savoir si c'est vous qui l'aviez mis.
- Moi : QUOI ?!
- Assurance : D'après ce que j'entends ce n'est pas vous. Voulez-vous qu'on s'en débarrasse ?
- Moi : Oui oui s'il vous plaît. Merci beaucoup.
- Assurance. Avec plaisir. Passez une bonne fin de journée.

Je coupai le téléphone et le jetai sur le comptoir. Je n'arrive pas à y croire ! Je sais maintenant comment il a pu trouver ma trouver ma voiture ce salopard. J'appelai Nayra.

- Moi : UN DÉTECTEUR GPS !
- Nayra : De quoi tu parles ?
- Moi : L'assurance vient de m'appeler. Ils ont trouvé un détecteur GPS en dessous de ma voiture.
- Nayra : Ça explique tout alors.
- Moi : Il est complètement fou !
- Nayra : Tu le connais mieux que moi Leila.

J'entendis des pas vers la cuisine.

- Moi : Écoutes je dois te laisser.
- Nayra : D'accord.

Je coupai le téléphone et je commençais à sortir les courses.

- Ahmed : Ça va ? Je t'ai entendu crier.
- Moi (en souriant) : Oui oui ça va. Ne t'inquiètes pas.
- Ahmed : Bien.

Ça se voit qu'il se doute de quelque chose. Merde.

LE SOIR

Je suis allée coucher les enfants et je suis allée dans ma chambre. Ahmed était couché sur le lit, les bras croisés derrière la tête. Je pris une bonne douche, mis mon pyjama et me couchait à côté de lui.

- Ahmed : Dis moi.
- Moi : Hum.
- Ahmed : Tu me le dirais s'il y a quelque chose qui ne va pas.

Oh non ...

- Moi : Bien sûr.
- Ahmed : Alors qu'est ce que tu as ?
- Moi (en souriant) : Je n'ai rien Ahmed.
- Ahmed : Arrêtes de sourire. Je sais que c'est du faux. Je ne suis pas assez bête pour ne pas savoir si tu vas bien ou pas. Depuis qu'on est sorti de l'hôpital, tu as l'air tout le temps inquiète. Quand on est allé à la fête foraine et que tu avais répondu au téléphone, on aurait dit que tu avais vu un Djin. Alors s'il te plait ne me mens pas en disant que tu n'as rien. Qu'est ce qui se passe ?

Une larme coula sur ma joue. Je ne suis pas prête pour lui en parler. Je me tournai de l'autre côté en lui faisant dos.

- Ahmed : Tu ne veux pas me dire ?
- Moi : ...
- Ahmed : Avoue au moins qu'il y a quelque chose Leila.
- Moi : Oui.
- Ahmed : Je suis ton mari Leila. Et à mon avis, tu pourrais tout me dire. Je ne suis pas là pour juger qui que ce soit. Si tu me dis je pourrais peut être t'aider au lieu de garder tout ça pour toi.
- Moi : Je ... Je ne peux pas.
- Ahmed : Pourquoi ?
- Moi : C'est ... Une trop longue histoire. Et je ne suis pas prête à te la raconter. Ça a rapport avec mon passé. Et ... Tu sais mieux que moi que ... Tout ce qui a rapport avec mon passé ... Me dégoute.

Je ne pus me retenir. Je fondis en larmes. Il me prit dans ses bras et me fit un bisous.

- Ahmed : Chut ... Quand tu seras prête, tu m'en parleras. Mais je en veux plus te voir comme ça. D'accord ?

Je fis un signe de oui avec ma tête.

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Voilà ! Alors vous en dites quoi ?

1- Zakaria ?
2- Ahmed ?
3- Leila ?
4- Nayra ?

Marié à une fornicatrice | Tome 2 |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant