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Doums: Aller Jada, un dernier !

Je ris stupidement et bois le contenu de mon verre. Je sens pratiquement plus le liquide brûlant tellement que ma gorge s'y ait habitué.

Lou: Laisse là, elle est assez déchirée comme ça.

Moi: J'suis pas la seule hein !

J'explose de rire, ce qui fait rire les autres. Quand vous êtes bourrés, vous avez trois types de réactions:

- soit vous vous mettez à pleurer en repensant à des souvenirs douloureux ou en vous plaignant de votre vie.

- soit vous vous mettez à rire pour n'importe quoi.

- soit vous devenez violent.

Dans mon cas, c'est la deuxième réaction. Ma tête tourne violemment mais je me sens tellement bien. J'oublie le stress de ma vie quotidienne, les études, ma famille, les garçons etc.

J'oublie tout.

Sans que je m'en rende compte, je me retrouve sur la table en train de danser aux côtes de Louana. J'entends quelques sifflements et je souris. Ça fait plaisir de savoir que vous plaisez aux garçons, que vous les attirez, même si je m'en fou un peu.

Soudain, je ne vois plus Louana, je baisse la tête et j'aperçois Framal en train de la couvrir de sa veste. En tout cas, il semble en colère.

Deen: T'es chaude Jada !

Il est complètement pété, ses yeux sont rougeâtres et il semble être dans un autre monde. Alors que j'allais m'abaisser vers lui, une main me tire pour que je suis puisse descendre de la table.

Moi: Lâche moi !

Ken: Tu vas faire une connerie, si tu continues comme ça.

Je le regarde ahurie qu'il se mêle de ma vie.

Moi: On se connaît même pas, laisse moi faire ce que je veux !

Il me fixe pendant de longues minutes qui me paraissent des heures. À quoi il joue?

Ken: T'as raison.

Il me lâche brusquement et s'en va. Je retourne avec les autres en titubant, je croise Deen qui me pousse contre le mur.

Deen: T'es belle Jada.

Je souris comme une conne.

Il approche doucement sa tête de la mienne, je fais un aller retour entre ses yeux et ses lèvres. Je sais que je vais faire une connerie mais sur le moment j'en ai pas conscience. Nos lèvres se rencontrent. Je passe mes mains dans ses cheveux et les siennes sur mes hanches. Il se colle à moi, ça devient de plus en plus chaud. Je sens son excitation contre ma cuisse ce qui me gêne un peu. À bout de souffle, je me retire et plonge ma tête au creux de son cou.

Deen: On y va?

Je ne bouge pas. J'en ai pas très envie, j'ai peur de faire une connerie. Il me prend par la main et me guide jusqu'à la sortie du bar. On se met à la recherche d'un taxi qu'on trouve rapidement. Il pose sa main sur ma cuisse et la remonte de plus en plus, ma respiration devient saccadée.

Lorsqu'on arrive, Deen paye rapidement le chauffeur et on monte les escaliers à bout de souffle. Je met trois bonnes minutes à insérer la clé sous les soupires de Deen. Je pousse la porte et pénètre dans l'appartement. Il me plaque brusquement contre le mur et m'embrasse avidement. Mes gémissement résonnent dans la pièce déserte. Et dire que quelques heures plutôt, il a dit que j'étais sa "petite sœur". Si c'était le cas, on serait en plein dans de l'inceste là. Beurk.

Moi: On va dans ma chambre.

Il sourit et j'enroule mes jambes autour de son buste, il me porte jusqu'à la chambre. J'ouvre la porte et il me
pose délicatement sur mon lit. Il se place entre mes jambes et dispose des baisers de mon cou, jusqu'à ma poitrine. Je gémis et ouvre les yeux.

Moi: AAAAH PUTAIN.

Deen se relève brusquement.

Deen: Qu'est ce qu'il y a?

Je pointe du doigt mon balcon où se trouve Ken. Celui ci est tranquillement assit sur ma chaise et il fume un joint en nous observant. Putain mais c'est quoi de ce psychopathe?

Un silence gênant s'installe. Deen se gratte la nuque et tchèque Nekfeu. Nan mais tranquille quoi. Il s'approche de moi et m'embrasse la joue.

Deen: À demain.

Il sort et j'attends que la porte de l'appartement claque pour laisser éclater ma colère.

Moi: C'est quoi ton putain de problème à toi?

Il me détaille et tire sur son spliff. Je m'approche de lui et le pousse légèrement au torse. Il se lève, et vu qu'il est plus grand que moi, je me sens comme une merde tout à coup.

Ken: Qu'est ce qu'il y'a?

Je ferme les yeux et inspire un grand coup.

Moi: Qu'est ce que tu fous ici? Tu nous a interrompu si t'avais pas remarqué.

Son regard s'assombrit directement.

Ken: Je m'en fou, tu donnes ton cul à qui tu veux.

C'est sur ces paroles, qu'il sort de ma chambre et ensuite de l'appartement. Je me retrouve au sol, à maudire encore une fois, Ken.

Mon âme // Nekfeu [réecriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant