Mon âme // Nekfeu [réecriture]

Epilogue: Ken

ndlr: je vous réserve un bonus de la fiction que je posterais demain. certaines d'entre vous m'ont demandé un tome 2 mais je pourrais pas, ce serait trop compliqué. DONC je vais bientôt sortir une fiction qui sera un peu comme une "suite" et qui pourra se lire à part.

00h04

Doums: Franchement Nek t'es vraiment trop con là!

Je souffle et tire sur mes cheveux.

Moi: Je sais putain!

Deen: Elle est ou alors?!

Moi: Je sais pas, elle est montée dans sa voiture et elle s'est cassée.

Louana relève la tête et accourt vers moi. Elle se met à me frapper, pensant me faire mal.

Louana: T'AS INTÉRÊT À LA RETROUVER PUTAIN!

Framal s'approche d'elle et la prend doucement dans ses bras. Elle fond en larmes.

Louana: Et si elle revenait plus?!

Je soupire et détourne le regard.

Alpha: Moi j'suis sûr qu'elle va revenir. Où tu veux qu'elle aille? Elle a pas prit ses affaires ni son porte monnaie. Au pire des cas elle va aller chez sa mère et je pense que ça lui fera le plus grand bien.

Je me déteste putain, je ne résiste jamais aux femmes. La célébrité m'est un peu monté à la tête, je me suis laissé noyé par des fans en chaleur et des désirs. Pourtant Jada c'est tout pour moi, elle est mon âme- sœur. C'est la seule qui peut me compléter, elle peut pas m'abandonner comme ça. Je l'aime comme un fou putain et dès le moment où j'ai croisé son regard se remplir de larmes mon cœur s'est littéralement fendu en deux. Je suis le plus gros connard de Paname putain.

Doums: Elle répond pas aux messages putain!

J'allais répliquer mais mon portable se met à sonner, je le sors à une vitesse fulgurante. Je lâche un énorme soupire de soulagement lorsque je vois le nom de Jada s'afficher.

Moi: Voila c'est elle, calmez vous.

Je décroche, m'apprêtant à recevoir une tonne d'insultes.

Moi: Allo?
?: Allo monsieur? Je suis le médecin Kamira de l'hôpital central. Je vous appelle car vous êtes le dernier numéro inscrit dans le journal d'appels de mademoiselle Jada Mezzari.

Je me relève brusquement ce qui attire le regard de tout le monde.

Moi: Qu'est ce qui se passe?!
M.Kamira: Elle s'est faite percutée par une voiture à la sortie de Paris.

Mon cœur s'emballe, il bat tellement vite que je peux entendre ses battements. C'est pas possible.

Moi: Dites moi qu'elle va bien, je vous en supplie!
M.Kamira: Je suis désolée. Toutes mes condoléances monsieur.

A ce moment j'ai littéralement lâché mon portable et ma tête s'est mise à tourner comme jamais.

Louana: Quoi?! Elle est où?!

Aucun mot ne réussit à sortir de ma bouche. Non c'est une blague. Je dois être en train de rêver, s'il vous plaît mon seigneur.

Doums voyant mon état, ramasse le téléphone et continue la discussion avec le médecin. Quand il a comprit, il met sa main sur sa bouche et des larmes lui montent vite aux yeux. Une énorme envie de vomir me vient, je me lève en vitesse et cours vers les toilettes où je vomis tout mon repas de midi. J'ai envie de pleurer mais je me retiens, pas ici, pas maintenant. Jada mérite mieux que des chiottes.

Sans attendre une seconde, je remet ma casquette et sors de l'appartement. Je me suis jamais senti aussi mal bordel, j'arrive pas à croire qu'elle est plus de ce monde. J'ai un putain de vide en moi, je me sens mort. Je marche dans les rues parisiennes d'un pas rapide. J'ai l'impression que tout le monde me dévisage, que tout le monde est au courant. Arrivé sur le toit, je sors le carnet noir où je note toutes mes pensées et mes paroles. Je commence à noter ce qui me passe par la tête:

Aujourd'hui est le pire jour de ma vie,

celle qui me rendait vivant est
maintenant partie.

J'étais un mec ambigüe, incompris et elle une meuf réfléchie.

A ses côtés, je me sentais comme un
homme accomplie,

maintenant qu'elle est plus là, je ne serais plus qu'un homme anéanti.

Pour moi, notre amour était une sorte de garantie :
Tant qu'elle m'aimais, j'étais sûr de ne plus être en agonie.

Avant j'étais détruit, la peur de l'amour m'a assombri.

Puis elle est arrivé, et je peux dire qu'elle m'a guéri.

J'ai trop fait le con, je me suis comporté comme un abruti.

À cause de moi, elle a souffert, elle s'est amaigri quitte à sombrer dans l'anorexie.

Je revois son regard le jour où je lui ai dit que je l'aimais jusqu'à l'infini.

Je ne l'oublierai jamais, en moi pas d'amnésie,

Depuis le départ, entre nous, il y'a toujours eu cette alchimie.

J'écris le dernier mot mais je me rend compte qu'il y'a une goutte sur la feuille. Je fronce les sourcils et lève la tête au ciel, il pleut pas pourtant. Je touche mes joues et me rend compte que je pleure. Des souvenirs me reviennent en tête et j'éclate en sanglot. Je pleure pendant presque une heure.

J'aurais dû la rattraper, j'aurais dû lui dire que je l'aimais, j'aurais dû être avec elle plus souvent au lieu de zoner sur le pc. Trop de regrets, j'ai sa mort sur la conscience. Je l'aimais de toute mon âme.

Elle a laissé mon âme seule au monde.

Pendant qu'le Diable embrouille encore une âme, la mort arrive,
Muette comme une tombe, bruyante comme une arme.