Mon âme // Nekfeu [réecriture]

37.

pour les citations, elle viennent de la talentueuse @heloweed_

sinon je viens de finir d'écrire le chapitre 54, j'ai trop hâte que vous lisiez la suite mdr

J'avais même pas remarqué qu'on était chez les gars. Je le regarde et hausse les sourcils, depuis quand il se préoccupe de moi lui?

Il passe mon bras sur ses épaules et m'attrape par la taille pour me faire avancer. On arrive devant la porte de sa chambre, il l'ouvre et on pénètre à l'intérieur. Il me pose délicatement sur son lit pendant qu'il referme la porte.
Je me met à admirer la pièce, c'est pas la première fois que j'entre ici mais j'avais jamais pris le temps de la détailler.

Elle est un peu en bordel, il y'a des boîtes de chaussures et des fringues qui jonchent le sol, son lit est même pas fait, des tonnes de feuilles sont éparpillés sur son bureau et plusieurs babioles sont disposés par ci par là.

Une chambre de mec quoi.

Ken: Tu peux te mettre à l'aise pour dormir si tu veux.

Je baisse la tête vers ma tenue et c'est vrai que un short en jean c'est pas trop confortable.

Moi: T'aurais pas un t-shirt s'te plait?

Il se dirige vers l'armoire et en extirpe un grand t-shirt dragon ball Z . Je souris à  cette vue, ça peut paraître bizarre mais je trouve ça trop mignon, son côté gamin.

Mais pas tout le temps bien-sûr.

Moi: Cimer.

J'allais retirer mes fringues mais je remarque qu'il ne se retourne pas.

Moi: Tournes toi.

Il sourit en me regardant de bas en haut.

Ken: Tu sais j'ai déjà vu un tas de femmes nus.

Je lève les yeux au ciel, il m'exaspère.

Moi: Ouais mais pas moi.

Il ne bouge toujours pas.

Moi: Bon Ken je suis pas d'humeur là, j'ai la tête qui tourne et j'ai chaud donc retournes toi pour que je puisse me changer.

Je suis vraiment à bout. Il continue à me fixer et je prie le ciel pour qu'il se dépêche parce que je sens que sinon je vais peter un câble.

Je suis pas du tout patiente, je sais.
Il se retourne ENFIN.

Alléluia.

Ken: Rho on peut même plus rire.

Je lève les yeux au ciel.

Ken: Je déteste quand tu fais ça, arrêtes.

Comment il sait? Ce mec m'étonnera toujours.

Bref après m'être déshabillée et avoir enfilé son t-shirt qui m'arrivait au dessus des genoux d'ailleurs, je lui fit signe que j'avais fini.

J'attend pas son accord pour me faufiler dans ses draps frais. Je ferme les yeux et hume discrètement son oreiller qui est imprégné de son odeur.

Invictus.

Je voulais dormir mais je sens un regard me brûler, j'ouvre donc les yeux et l'aperçois planté au milieu de la chambre, le regard rivé sur moi.
Il se met à sourire ironiquement.

Ken: Je sens bon?

Je lui adresse un doigt d'honneur et referme les yeux.

Moi: Laisse moi dormir Samaras.

J'entends des pas, il va peut être enfin se casser et me laisser dormir tranquillement. Au lieu de ça, je sens le lit s'affaisser, je devine qu'il est allongé à mes côtés. Je me tourne vers lui.

Moi: T'es degueulasse putain! Pas de chaussures sur le lit.

Il roule des yeux et retire ses chaussures ainsi que son t-shirt. Il n'est plus qu'en jogging.

Je lutte vraiment contre moi même pour ne pas admirer son torse bronzé. C'est ce que j'aime dans son corps. Il est pas trop musclé mais je trouve que c'est beau, il est mieux foutu que certains mecs avec trois tonnes de muscles. Je trouve ça moche après.

Sérieux, physiquement il est parfait. Mais après mentalement, c'est une autre histoire.

Il sourit et se rallonge à mes côtés. On est face à face, sa main frôle légèrement la mienne ce qui me cause un frisson dans le dos mais heureusement pour moi il ne semble pas s'en apercevoir.
Son regard est encré dans le mien. C'est si profond, c'est comme s'il analysait chacune de mes pensées et chacun de mes actes. C'est incroyable. Il me cerne tellement bien.

Ken: T'écris des fois?

Son haleine fraîche vient heurter mon visage, c'est super agréable.

Moi: Oui.

Il paraît surpris.

Ken: Je t'écoutes.

Moi: Et bien.. Je..

Son regard me perturbe trop putain, j'explose de rire en me penchant légèrement vers lui.

Moi: Nan mais retourne toi, tu me stresse.

Ken: Ok ok.

Il se met sur le dos, les mains posées sur son ventre. Il fixe le plafond, attendant que je débute. Je souffle un grand coup et ferme les yeux.

Moi: Personne ne peut me dresser surtout pas des gens cupides et cons, j'ai toujours plusieurs flèches à mon arc un peu comme cupidon.

Il sourit en coin. Je sais pas s'il se fou de ma gueule ou pas.

Moi: À toi.

Un silence s'installe.

Ken: Je ne sais pas si te rencontrer était un accident, mais je m'en veux face au destin de ne pas avoir tourné le volant.

Il pivote la tête vers moi pour me dire "essaye de faire mieux" attends bonhomme.

La battle ne fait que commencer.