J'étais rentrée en bus comme à mon habitude ce soir là, seule dans mon coin à regarder le paysage. Je le connais par cœur maintenant, je sais dire à partir des mouvements du bus à quel endroit du trajet nous sommes et à quoi ressemble l'extérieur même les yeux fermés.De toute façon,c'est pas comme si j'avais autre chose à faire pendant ces trajets interminables. Et c'est toujours mieux de regarder un paysage déjà vu et revu plutôt que de repenser à la journée écoulée...
Celle ci avait été vraiment pourris d'ailleurs, une journée bien naze comme on n'en voit que dans les livres normalement. Parfois je me dit que ma vie ressemble à une histoire triste...Une fiction déprimante qui n'aurais pas lieu d'être...
Ce jour là, je n'avais malheureusement pas réussie à fuir mon petit ami et des abrutis était venu nous faire chier pour que l'ont s'embrasse. Ce n'est pas que mon copain était chiant, c'est juste que je ne l'aimait pas de cette façon, j'avais fait une erreur en sortant avec lui....pour oublier celle que j'aimais vraiment.
Celle qui aujourd'hui encore m'avait regarder avec mépris, tout en riant avec ces idiotes incapables d'être heureuses sans faire souffrir plus faible qu'elles.ça me fait mal de la voir tout les jours ainsi, à faire semblant d'être quelqu'un qu'elle n'est pas, juste pour le plaisir de "tester autre chose". Mais je n'avais pas le droit de la retenir,ni de l'en empêcher, peux importe ce que je ressentait si c'était ce qu'elle souhaitait. Même si ça me détruisait de l'intérieur.Ce soir là, j'ai fait comme à mon habitude.J'ai dit à maman que ma journée était super, lui ais énuméré mes bonnes notes tout en mangeant mes cookies préférés à la cuisine en souriant. Ils étaient si fade ce jour là... J'ai filé dans ma chambre le plus vite possible, pour une raison inconnue,sourire faisait mal cette fois là, encore plus qu'avant, et pourtant je n'arrivait pas à pleurer.J'ai évité tout contacte avec les autres jusqu'au diné,fuis dans ma chambre dès que cela me fut possible sans paraitre louche. Parfois, je continue de me dire que c'est chiant de maintenir les apparences...
Pourquoi ce soir en particulier? J'en sais strictement rien. J'avais pourtant déjà connu pire, eu des journées plus horrible au cour de l'année, vécu des choses plus humiliantes que celles arrivées ce jour là... Pourtant,c'est ce soir là que je l'ai fait pour la première fois, car c'est ce soir là que j'ai ressentit pour la première fois un tel désespoir face à ma vie. Au début, je n'ai pas vraiment compris ce qu'il se passait; ne laissant plus libre cour à mes émotions, j'avais perdu l'habitude de ressentir autant. Je me rappelle surtout avoir eu mal comme jamais, comme si tout mes sentiments remontait pour m'asphyxier, me bruler, me détruire; avoir eu l'impression que mon monde s'écroulait en emportant toutes le barrières que j'avais si difficilement construit pour me protéger de la douleur, de cette douleur. Et puis soudainement, tout c'est arrêter, la douleur émotionnel est partie. J'avais encore mal, mais c'était différent. Cela ne venait plus que de mon bras droit, et c'était tellement dérisoire comparé à ce que j'avais ressentis précédemment.Un vrai soulagement! Jusqu'à ce que je me rende compte de se que j'avais fait...
Mon bras saignait...Ce n'était qu'un peu, mais il saignait. C'était ma faute, j'avais moi-même planté un compas dans ma chaire. Et pourtant je souriait, je souriait enfin! Après tout, n'était-ce pas génial? j'avais enfin trouvé un moyen de cesser de souffrir! il suffisait de me faire saigner et comme pas magie, toute la douleur causé par mes émotions disparaissait! je n'ai pas tout de suite réalisé le côté malsain de ce que je faisait, c'est vrai après tout! En quoi faire en sorte d'avoir moins mal aurais été quelque chose d'interdit?
Donc pourquoi vous me regarder comme si j'étais malade? Comme si ce que je faisait était la pire des horreurs? Je ne fais rien de mal pourtant! Ce n'est pas moi qui suis anormal, c'est eux! C'est ceux qui me font souffrir qui sont fautifs, moi je ne fais qu'évacuer la douleur! Je ne fais subir cela à personne pourtant...
Certain humains raillent, injuries, poussent à bout leurs pairs quand d'autres s'isolent,fuient la réalité, haïssent le monde; au final, lesquels sont les fous parmi eux?
Moi je ne sais pas. Je sais juste que je vais mal,que je me blesse physiquement quand mentalement je n'en peux plus, et que vous me regardez pour ça comme si j'étais folle. Certain semble penser que c'est un choix de ma part, que c'est pour faire l'intéressante, qu'en réalité tout vas bien...
Mais pourtant ce n'est pas le cas! Je me mutile, et ce n'est pas par choix, pas parce que j'en ai envie mais bien parce-que c'est le seul moyen que j'ai trouver moins souffrir,pour appeler à l'aide...
Donc s'il vous plait...Aidez-moi!
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mon cœur bat
RandomUne série de texte ayant pour seul but d'exprimer mes émotions avec des mots. Certains sont tristes, d'autres plutôt joyeux. Leurs styles diffère grandement de celui des autres et leur contenu est plutôt personnel. Malgré tout, si vous lisez ceci, j...