le couloir.

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Ils ne veulent de mal a personne. Tu as grandis ce ne sont plus les même. Fait autre chose, ignore les souvenir...

Sauf que c'est pas possible. Même en lisant, leurs regards semble toujours sur moi. Écrire risquerait d'attirer trop l'attention et j'ose déjà plus me lever. Assise en boule dans un coin, le portable devant mon visage; je m'enferme dans une bulle de silence et tente d'oublier ce qui m'entoure en montant le son de mon casque.
Leurs coups d'œil me donne de nouveau l'impression d'être une indésirable et je superpose du mépris et de la pitié à leurs regards intrigués par mon brusque replis.
C'est comme si n'était de retour des années en arrière, perdue dans ma solitude au fond des couloirs pendant les récréations pour éviter les gens. Ils me font peur.
J'attends la première remarque désagréable, je sais qu'elle va venir! Mais ils se contentent de discuter entre eux... Alors j'expire sans pour autant me relaxer.
Il va se passer quelque chose. C'était toujours comme ça avant quand je me retrouvais seule, pourquoi ça changerai maintenant ?
Leurs expressions, leurs façons de parler... On dirait tellement ceux qui faisait de ma vie un enfer...
Pourtant ils sont gentil, on est au lycée et plus personne ne fait ce genre de choses...
Mais il n'y a rien a faire, je peux pas me détendre avec eux à côté.

C'est comme pendant la troisième, je me perdais pendant les pauses pour échapper a mon petit amis, a ma meilleure amie, a tout ces gens qui disaient m'aimer mais n'avait pas vu leur soutien tomber en morceau sous son masque.
Je me sens tout aussi paumée qu'a cette époque, leurs sourires me fonts mal.
N'attend mes amies, les vrai. Elles finiront bien par arriver.
Les autres... Ils sont dans ma classe... Ça veux pas dire que je suis proche d'eux...
C'est sans doute pour ça qu'ils me mette aussi mal à l'aise...

Aller, calme toi. Monte le son. Pense a ceux qui compte maintenant et écris un peu.

Ne laisse pas le passer se superposer a ton présent.

Ne pense plus aux regards.

Oublie les insultes.

Les bleus on guéris.

Tu peux de nouveau utiliser ton poignet comme agenda de fortune

Tes amies sont là.

mon cœur batOù les histoires vivent. Découvrez maintenant