La foule est là, tout autour de moi. Je suis assise sur un banc de la place pavé du centre ville, un grand espace vide entouré de boutiques et services de restauration rapide. Aujourd'hui c'est la fête, mais je ne me rappelle plus pour quelle raison. Les gens passent, bougent, se trémoussent, discutent entre eux... Je suis la seule personne assise.
Au milieu du bourdonnement de cette fourmilière humaine, je regarde le monde passer comme de derrière une vitre. Je les vois mais eux ne peuvent que me distinguer, forme éthéré cacher de l'autre côté du miroir sans teint. Les sons paraissent s'étendre, ils prennent les accents irréels des mots prononcés sous l'eau et répétés par l'écho des montagnes, un accent d'impossible.
Mal à l'aise devant ce spectacle auquel je ne sait pas participer, je laisse les corps se floutés en tâche de couleurs mouvantes devant mes yeux. J'ai l'impression d'être plongée dans un rêve. Ce monde ne me plait pas, il va trop vite, il est trop coloré, il fait trop de bruit.
Sortant un casque de mon sac, je lance la musique et met le volume à fond. Disparaissez, disparaissez, disparaissez!!!!!!
Le notes sont trop fortes, je sens mes tympans vibrer de mécontentement sous les écouteurs; le sons prend toute la place sous mon crane. De la pop électronique puissante remplace le brouhaha de la foule qui n'est plus là. Je n'ai plus qu'a fermer les yeux pour avoir l'illusion d'être chez moi en sécurité. Poure fuire cet endroit vivant où je n'ai pas ma place.
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mon cœur bat
RastgeleUne série de texte ayant pour seul but d'exprimer mes émotions avec des mots. Certains sont tristes, d'autres plutôt joyeux. Leurs styles diffère grandement de celui des autres et leur contenu est plutôt personnel. Malgré tout, si vous lisez ceci, j...