invisible m.c [VF]

CHAPITRE 40 : Noël.

« Je suis épuisée, je vais me coucher. » déclare ma mère. « Michael, tu dors dans la chambre d'amis. » ajoute-t-elle en se levant du canapé, après avoir pointé un doigt menaçant en sa direction. Il hoche la tête vivement. Je baisse les yeux sur Dylan qui avait sombré dans le sommeil à la moitié du film.

« Qu'est-ce qu'on fait de lui ? » demandais-je.

« Il peut rester ici. Allonge-le juste correctement. » affirme-t-elle. J'attrape délicatement ses petites jambes et les étends le long du canapé avant de prendre un plaid et de le recouvrir avec celui-ci.

Après un rapide 'bonne nuit', ma mère rejoignit sa chambre et celle de mon père.

« Tu as faim ? Soif ? » questionnais-je en me dirigeant vers la cuisine.

« J'ai faim, mais pas vraiment pour de la nourriture. » Sa voix était grave et un frisson me parcourut, envoyant comme des décharges électriques le long de mon corps.

« Michael, » commençais-je en me retournant pour lui faire face. Mes mains se posèrent sur son torse pour le stopper, « J'ai sérieusement faim. »

« Après tout ce qu'on a mangé ? »

J'hoche lentement la tête et il soupire avant d'acquiescer. Il était vrai que ma mère avait préparé une quantité faramineuse de nourriture. Mais elle adorait Noël comme une enfant, et je ne pouvais lui en vouloir. J'ouvre le frigo et fouille à l'intérieur.

Je sens les mains de Michael s'enrouler autour de ma taille. Il se penche pour déposer subtilement ses lèvres derrière mon oreille, avant de les laisser se balader le long de mon cou, jusqu'à mon épaule où il s'attarde quelques secondes. Je soupire, alors qu'il relève mon t-shirt d'une lenteur intenable, ses mains froides entrant en collision avec ma peau brûlante.

Il me fait pivoter pour que je lui fasse face, « tu m'avais manqué » chuchote-t-il. Il place une de mes mèches rebelles derrière mon oreille, laissant ses doigts glisser doucement contre ma joue, mon cou, mon épaule, le long de mon bras avant de remonter jusqu'à ma taille. « Tellement manqué. » ajoute-t-il.

Je me penche et picore ses lèvres alors qu'il place ses mains derrière mes cuisses. « Grimpe. » marmonne-t-il. Je suis son instruction et saute, avant d'enrouler mes jambes autour de ses hanches.

J'avais complètement oublié que j'avais faim. Il sort de la cuisine et rejoint les escaliers, essayant de se faire le plus discret que possible alors qu'il monte les marches, redoublant d'effort à l'approche de la chambre de mes parents.

On se fraye finalement jusqu'à ma chambre et il ferme rapidement la porte, toujours dans un silence le plus total. Il fit un vif demi-tour, me laissant appuyer mon dos contre le rude bois de la cloison. Il attrape l'ourlet de mon t-shirt avant de me le retirer complètement et de le laisser tomber sur le sol. Il scella une nouvelle fois ses lèvres contre ma peau, attaquant tout d'abord le creux de mon cou, puis mes clavicules, avant d'assaillir de ses baisés ardents le haut de ma poitrine. Il me dépose à terre et décroche mon soutien-gorge, celui-ci venant rapidement s'écraser contre le plancher.

Ses yeux vagabondèrent sur mon torse exposé, et il dessina délicatement avec l'aide de son doigt la courbe que formait mon sein, avant de le laisser glisser jusqu'à mon téton. Il arrête tout mouvement et déclare fièrement : « Un piercing, juste là. »

Je ricane avant de donner une petite tape sur le dos de sa main, le faisant geindre silencieusement.

Il attrape ma main et me guide jusqu'à mon lit où je m'allonge, lui me rejoignant rapidement. Ses lèvres retrouvent leur chemin jusqu'à mon cou alors que ses mains se baladaient sur mon corps, où elles finirent par défaire la ceinture de mon jeans et par retirer celui-ci.