11. "Et on vivra plein de choses énormes"

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-Luke, je ne peux pas venir dans l'eau toute habillée quand même !

-tu n'as qu'à faire comme moi. Baigne toi en sous vêtements. Cria t-il depuis la mer.

-je ne me mettrais pas en sous vêtements devant toi Lucas, que ce soit bien claire.

-arrêtes de jouée ta coincée Joyce et rejoins moi dans l'eau. Souffla t-il.

-je ne suis pas coincée.

-alors viens !

C'était la deuxième fois qu'il plongeait dans le lac glacé en vingt minutes. Il ne faisait que de l'appeler pour qu'elle le rejoigne mais elle hésitait. Elle ne s'était jamais baigné en pleine nuit, et encore moins en sous vêtements. Et encore encore moins devant un garçon. Elle était gênée.

Mais elle voulait prouvé à son petit ami qu'elle n'était pas une poule mouillée. Elle fixait Luke alors qu'il souriait, impatient qu'elle le rejoigne.

Elle souffla, ne savant plus quoi dire pour éviter ce bain de minuit.

-retourne toi alors.

Quand il fut retourner, de façon à ne pas la voir, elle se déshabilla ne gardant que ses dessous.

Quand son pied plongea dans l'eau, elle lâcha un petit cri ce qui fit retourner Luke vers elle. Il ne se gênait pas pour l'observer de haut en bas, se mordant la lèvre inférieure. Joyce devint rouge quand elle remarqua enfin que le blond la regardait. Elle mit instinctivement ses mains sur son corps pour essayer de se cacher.

-Luke ! Je t'avais dis de ne pas me regarder !

-mais c'est toi qui a crié.. Se défend t-il. D'ailleurs pourquoi t'as crié ?

-l'eau est gelée.

-alors viens, je vais te réchauffer.

Elle le rejoignit alors, les lèvres tremblantes.

Il ne perdit pas plus de temps et la colla contre lui. Il passa les jambes de Joyce de chaque côté de lui pour la serrer encore plus fort. Il avait ses mains posées sur le dos de cette dernière et elle avait ses bras autour du cou de Luke. Elle venait de déposer sa tête au creu de son dernier.

**

P.D.V Luke

Je fixais son visage, sans pouvoir m'en empêcher. Elle était allonger près de moi et j'avais qu'une seule envie, l'embrasser. Elle regardait le ciel, comme si elle réfléchissait. Nos positions étaient l'inverse de tout à l'heure enfaîte, maintenant c'était moi qui l'observais. Je cherchais la moindre petite imperfection sur son visage mais il me semblait impeccable, parfait. J'adorais ses fines lèvres rosées qu'on devinait sucrées. J'étais accroc à ses yeux marrons virant au vert au soleil qui en disaient long sur ce qu'elle ressentait. Ses cheveux longs et noirs qui flottaient dans l'air quand il y avait du vent me faisaient connaître l'envie de les caresser. Ses joues incroyablement mignonnes quand elle rougissait face à moi me donnaient envie de sourire. Et ses lunettes qu'elle mettait une fois sur deux lui donnaient un petit air intello mais ça la rendait encore plus mignonne. J'aimais ses oreilles. J'aimais son petit nez. J'aimais son visage entier.
J'aimais sa façon d'expliquer les choses. J'aimais la tête qu'elle faisait quand elle était nerveuse ou qu'elle avait peur; elle ressemblait à une enfant qui ne demandait qu'à être rassuré. J'aimais sa manière de parler, les mots qu'elle utilisait. J'aimais comment elle marchait. J'aimais la façon dont elle rougissait après chaque baiser que je lui donnais. J'aimais la façon dont ses lèvres tremblotaient quand elle avait froid. J'aimais quand elle récitait Roméo et Juliette. J'aimais le son de sa voix. J'aimais sa bonne humeur. J'aimais sa ténacité. J'aimais son manque de vulgarité. J'aimais la lueur qui brillait dans ses yeux quand elle me regardait. J'aimais son caractère. J'aimais son attitude. J'aimais sa posture. J'aimais sa timidité. J'aimais et j'admirais son incroyable patience. J'aimais le fait de pouvoir parler avec elle sérieusement. Mais j'aimais aussi le timbre de sa voix quand elle riait à une de mes conneries. J'aimais tellement de choses en elle qu'il était difficile de continuer la liste sans y passer des jours. J'aimais ce qui la composait. Je l'aimais. J'aimais la rendre heureuse. J'aimais voir son sourire si magnifique chaque jours. J'aimais l'avoir devant moi à cet instant. Elle était sans aucun doute la plus belle personne que j'avais jamais rencontré. J'aimais ce qu'elle me faisait ressentir. J'aimais les battements de mon coeur qui accéléraient quand elle entrait dans mon champs de vision. J'aimais toutes ces petites choses qu'elle pouvait me faire ressentir rien qu'avec un regard. Elle m'était devenue indispensable, je ne pouvait plus me passer d'elle et de ses petites manies.
J'aimais qu'elle m'aimait...

-pourquoi tu ne fais que de me regarder Luke ?

-parce que tu es sûrement la chose la plus belle que je n'ai jamais eu sous les yeux.

-arrêtes, tu dis n'importe quoi..

-je dis seulement la vérité. Dis-je en la regardant droit dans les yeux, plus sérieux que jamais.

Elle me sourit avant de m'embrasser passionnément. Ses lèvres me rendaient fou et sa langue m'électrifiait le coeur. C'était une sensation bizarre mais pas désagréable. Loin de là.

-tu peux arrêter de me fixer maintenant ? Ça me perturbe...

-oh moi je perturbe Joyce Parks ? La fille imperturbable ? Dis-je un petit sourire moqueur sur les lèvres.

-et bien il faut croire que tu réussis toujours à changer quelque chose en moi. Et sans savoir comment, tu es le premier garçon à me faire ressentir des sortes de picotements dans le ventre, des frissons dans tout le corps quand tes mains passes sur une parcelle de ma peaux.

Elle est tellement adorable. Et je ne vois pas la couleur de ses joues mais je suis sûr qu'elles ont rougies.

-Joyce... Tu sais pas à quel point je t'aime.

-je t'aime très fort Luke.

-pas plus que moi.

-tu ne pense pas si bien dire.

Je ris avec elle alors que mes yeux commencent à se fermer tout seuls. Elle le remarque et m'embrasse la joue puis se cale dans mes bras. On a de la chance d'être en été et donc, de ne pas avoir besoin de se couvrir.

-parfois je nous imagine, toi et moi plus tard, dans notre grande maison en brique.

Et pourtant je sais que je ne devrais pas...

-Luke...

-avec notre piscine rectangulaire qui prend un quart de notre immense jardin.

-arrêtes..

-Et notre chien qui aboie après le facteur chaque matin.

-stop...

-Et puis j'imagine nos deux enfants courir partout en rigolant.

-s'il te plaît...

-Et je nous voit heureux comme jamais, ensemble, avec la vie parfaite dont tout le monde rêve.

-Luke, se sera jamais possible...

Je sais de quoi elle parle mais je veux pas y penser. Pour moi on a un avenir tout les deux. Je suis sûr qu'on va trouver une solution et que tout ira bien par la suite. Je suis persuadé qu'elle va guérir. Parce qu'elle ne peut pas me laisser comme ça. Elle a pas le droit. Après tout les bons moments qu'on a passé ensemble elle ne peut pas m'abandonner comme ça. Ce serait injuste. Je veux pas la perdre. Je refuse. Après tout, pourquoi notre histoire devrait finir mal ?

Elle passe son pouce sur ma joue et c'est là que je me rends compte que des larmes ont coulées de mes yeux.

-je n'aime pas les chiens.

-alors pas de chien. Y'aura juste nous quatre, dans notre incroyable demeure.

-on aura de super voisins et on voyagera autant qu'on voudra.

-La France, le Mexique.

-ou encore L'Italie.

-et on aura pas de soucis à se faire.

-aucun. Et tu perçera dans la musique.

-et je t'écrirais des tas de chansons.

-et on s'aimera pour toute la vie.

-puis nos petits enfants feront apparition dans nos vies.

-et on les gâtera de jouets.

-et on vivra plein de choses énormes.

-Et on vivra plein de choses énormes. Répéta t-elle.

"Personne ne peut revenir en arrière et créer un nouveau départ, mais tous le monde peut commencer aujourd'hui et créer une nouvelle fin"

Résiste ||L.H|| (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant