Mangemort en fuite.

Chapitre 4 : Enfermée

Je n'avais pas passé une bonne nuit à cause de cette maudite chaîne à mon poignée, beaucoup trop serrée selon moi. Je ne sais vraiment pas ce que Sirius compte me demander ou faire de moi. Hier soir il me donna la chair de poule, il me paraissait fou. Le lendemain matin je fis toujours semblant de dormir , histoire d'être tranquille encore un moment sans être bombardés de questions.

-Comment va t'elle? Demanda Madame Weasley au loin.

-Elle n'est toujours pas reveillée apparemment. Dit la voix de cet imbécile de Ron Weasley.

Sirius n'était pas présent, du moins, j'avais entendu toute les voix d'hier soir dont je me souvienne, sauf la sienne.
Tout à coup, des pas rapides et doubles se firent entendre dans les escaliers.

- Alors papa tu es devenu  Auror? Demandèrent deux voix de jeune homme en même temps. Ou tu as simplement bon coeur en recrutant les mangemorts? Ils finirent leurs phrases en rigolant.

Je n'avais aucune idée de qui était ces deux garçons, sûrement d'autres enfants des Weasley.
Je ne m'y retrouvée plus avec tout ces gamins. Comment pouvaient ils vivre entassés dans cette ridicule cabane de bois? Cabane de bois qui maintenant me servait de prison, Pensais-je agacée .
J'écoutais attentivement Harry Potter et le reste des Weasleys raconter aux deux jeunes hommes l'histoire de mon arrivée. J'avais honte, je suis sûre qu' ils étaient entrain de me fixer. Ces abrutis pouvaient faire ce qu'ils voulaient de moi après tout : me garder pour me torturer, me tuer faisant croire que c'était de la légitime défense. En y réfléchissant, j'étais là, sous leurs yeux, affaiblie et sans baguette. Enfin il ne fallait pas penser à ça, ils sont trop fidèles à la société, ils vont me livrer à la justice d'ici deux jours, gentils comme ils sont. Si les situations étaient inversées je ne leurs auraient pas fait de cadeau.
Soudain une main toucha mon cou pour sentir mon pouls, par peur, et au contact de cette main glacial je sursautai et levai la tête. J'ouvris les yeux par reflex.
La personne qui prenait mon pouls  n'étais rien d'autre qu'Harry Potter , qui recula de dix mètres lorsqu'il me vit bouger.

Il y eu un grand moment de silence. Tous me fixèrent et moi également même si j'étais éblouie par la lumière de la pièce.
Certains d'entre eux sortirent leurs baguettes de leurs poches pour la pointer sur moi. Je m'étais trompée, Sirius était bien présent, c'est le premier qui s'avança jusqu'à moi. Je détestais ce silence, j'attendais désespérément que quelqu'un le brise. Quand il arriva devant moi, j'étais sur le canapé, la chaine au poignée et le buste levé, je le fixais. Il s'agenouilla.
-Bien dormi? Me demanda t-il en affichant un large sourire. Je ne répondis pas. Il se vexa.
- Comment es-tu arrivée ici ? Sirius avait un air sérieux à présent.
-Je ne m'en souviens plus. Annonçais-je doucement.
 Il savait que j'étais entrain de mentir.

-Nous allons te garder ici plusieurs jours de toute manières. assura Arthur Weasley à l'autre bout du salon. Tu auras tout ton temps pour t'en rappeler.
 Sirius détacha mon poignet et me fit signe de me lever. Sans faire d'histoire je m'exécutais.

Je fis une grimace car ma blessure au bas du ventre recommençait à me faire mal.

- C'est normal. m'informa t-il. Ta plaie n'est pas complétement refermée, tu peux remercier Madame Weasley de t'avoir soigné.

Sirius m'aida à marcher jusqu'à une porte, qu'il ouvrit. Celle-ci donnait sur un immense escalier qui conduisait à la cave. Mon stress  s'intensifia. Cette cave était sombre et glacial, comme ma cellule. Une fois arrivée en bas, il me demanda de m'assoir au sol. Et m'attacha de nouveau avec une chaine.

- Tu vas restée ici aujourd'hui. Le temps que je réfléchisse à ce que je vais faire de toi.

-Je ne te serai pas utile, Sirius.  l'informais-je en levant ma tête vers lui.

- Si, très utile. finit il en claquant la porte derrière lui me laissant seule dans le noir.