Chapitre cinquième : Pas de chance !

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Les personnes les plus intrigantes,

Ne sont pas forcément les plus gentilles.

Après tout s'il y a le yin il y a le yang

Si le jour existe la nuit également

Le bien règne ainsi que le mal

La joie et bien sur la tristesse

La lumière et l'ombre

La bonté et la méchanceté

Il y a donc Kezïa mais aussi Rebeka.

*****

Le lendemain matin je me réveillai plus tôt. Les bonnes habitudes reprenaient. Bien entendu je saluai ma mère qui partait bosser. Je pris mon petit déjeuner et me préparai pour le lycée. Ce matin était assez pluvieux alors je décidai de mettre un jean noir délavé avec un crop top gris sur lequel était inscrit "Boys & Girls ". Assortie à ces vêtements j'enfilai une paire de baskets montantes compensées noires à effet matelassé. Comme accessoires j'avais choisi des boucles d'oreilles en forme de yin et yang et une bague dont je ne me séparais jamais. 

Elle se nommait "bague choco noir/pain d'épices". Pas très sexy comme nom n'est-ce pas ? C'était un cadeau délire de Mathilde. Lorsque nous sommes ensembles dans les centres commerciaux,nous pouvons  acheter tout et n'importe quoi ; vêtements, chaussures, accessoires et maquillage. Seulement on a pour objectif de trouver la chose la plus délirante et de l'acheter. C'est bête mais c'est marrant. J'entendis des clefs entrées dans la serrure de la porte.

-Maman ? Tu vas être en retard au travail...

-Je sais chérie mais j'ai oublié un document très important.

Elle me fit une petite bise avant de repartir. Je vous présente ma mère Katia Davis âgée de 42 ans. Elle est grande, brunette et a des yeux marrons clairs. Et oui je n'ai rien à voir avec ma mère. Elle m'a raconté que j'avais tout pris de ma mère biologique. Oui vous avez bien compris ! J'ai été adoptée par madame Davis car ma vraie mère...non elle ne m'a pas abandonné ! Elle m'aimait trop pour ça d'après Katia. Elle est juste morte et comme Katia et elle étaient meilleures amies, ma mère biologique a voulu absolument que j'aille vivre avec Katia. Je me suis toujours questionnée à propos de mon père qui n'avait  jamais réclamé ma garde mais c'est du passé désormais  . 

Ma mère est morte lorsque j'avais deux-ans et demi. Ce fut difficile pour que Katia puisse m'adopter mais elle a réussi et depuis je suis heureuse. Tous les dix mars, nous nous rendons sur la tombe de ma mère où je pose des roses blanches, elle les aimait ainsi. Ma mère et moi sommes nées le même jour, quelle coïncidence non ? Je regardai furtivement ma montre et commençai à sortir de la maison en la fermant à clé. Je fus surprise de voir Mathilde devant ma porte au moment où je sortais.

-Til' ? Que fais-tu là ? demandai-je étonnée.

-On fait la route ensemble ?

-Ok !

Autant vous dire qu'elle et moi ne pouvons pas rester muette plus d'une fraction de seconde. Nous marchions tranquillement tout en rigolant.

Une fois arrivées devant les portes du lycée nous entrâmes encore en rigolant. J'aperçus rapidement les gens de notre classe et nous nous plaçâmes un peu plus loin, toujours en rigolant. Nous finirons par mourir de rire un jour.

-Kez' regarde sur ta droite !

Je tournai ma tête discrètement sur ma droite et vis Jason, le gentleman d'hier. Il était vraiment beau. Ce matin il portait un jean noir délavé et un polo rouge Lacoste. Des pumas bleu marines chaussaient ses pieds. Il avait une montre blanche au poignet et une bague à son index. Je n'arrivais pas trop à voir les motifs mais elle paraissait magnifique. Puis je vis une main faisant un mouvement de haut en bas devant mes yeux. Me voilà perdue dans ma contemplation de ce fameux Jason.

-Kez' ! tentait Mathilde en vain.

Malheureusement pour elle, j'étais coincée entre le magnifique corps de Jason et mes pensées. C'était comme si mon cerveau s'était mis en mode admiration et m'obligeait à regarder ce jeune homme. Bien que je sois en pleine exaltation, je sentis un léger pincement au niveau de mon bras. Je restai toutefois stoïque. Et d'un coup c'est une tape sur l'épaule que je reçus.

-Aïe, m'écriai-je presque les larmes aux yeux en frottant mon épaule.

-Comme je te disais, commença-t-elle sans prendre en compte mes plaintes, il se rapproche.

-N'importe quoi ! Depuis tout à l'heure je l'observe et je ne l'ai pas vu bouger d'un poil.

-Alors comme ça tu m'observes, dit une voix dans mon dos.

Mathilde leva les yeux au ciel d'un air de dire "mais qui m'a envoyé une telle amie". Puis elle rigola tout en se retournant vers Steven, un garçon de notre classe qui l'aime et je crois bien qu'elle aussi. J'étais fichue ! Comment allais-je lui expliquer le fait que je l'observais ? Et si j'essayais quelque chose comme "Euh ce n'est pas toi que j'observais ". Non non non et encore non !

-Euh...je..non c'est que...bégayai-je.

Je ne trouvais rien à dire. Les mots se mélangeaient tous entre eux et lorsque j'arrivais enfin à caser deux mots, ils ne voulaient rien dire. J'étais dans un sale pétrin et je ne savais pas comment m'en tirer. Voyant ma gêne, il n'insista pas et me sourit avant de partir.

-Alors ? me demanda Mathilde qui était enfin revenue.

Comment pouvais-je lui raconter ça ? Elle se moquerait à jamais de moi !

-Eh bien...tout s'est bien passé.

Je n'aimais pas mentir du tout et surtout pas à ma meilleure amie mais je ne voulais pas qu'elle se moque de moi.

-Ah oui ? Et c'était quoi alors le "euh...non etc" ?!

Elle explosa de rire comme je l'avais prévu. Puis elle s'arrêta net et fit une tête horrifiée.

-Quoi ? m'inquiétai-je.

Elle ne répondit rien mais me fit signe de tourner la tête. Et là ce fut un cauchemar !


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Ahah alors ce chapitre? Vos avis? Et la bague est en média! Trop mignonne non? xD 

Kezïa & Rebeka Où les histoires vivent. Découvrez maintenant