♦ Chapitre 16 ♦

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Mme. Elvroste, au dos de son vieux cheval gris claire, me fixait d'un air froid et sévère qui me donnait la chaire de poule.

"- Et bien? Commença-t-elle d'une voix grave. Puis-je savoir où vous étiez? Vous vous êtes sûrement rendus conte de la gravité de la situation et il vous fallait encore fuguer comme une enfant de 4 ans! Vous êtes décidément incorrigible! Savez - vous au moins que j'aurais pu faire appel au vigile, mais je ne l'ai pas fait, et pourquoi? Car depuis votre plus jeune âge vous n'avez cessée de faire déshonneur à votre famille si réputée!"

- Je...

- Taisez-vous! Je vous ai pourtant éduquée mais vous ne changerez jamais! Croyez-moi, cela ne peut plus durer et ne durera pas, tenez vous le pour dit! Et dès que vous serez arrivée au château, rejoignez moi dans mon bureau, nous avons une discussion sérieuse à avoir!

Puis elle repartit, sans même me proposer de rentrer avec elle mais ça ne m'étonnait pas d'elle. Je n'avais donc pas le choix et dus me convaincre de rejoindre cette vieille bique dans son bureau une fois arriver dans mon bon  vieux château. J'aurais pourtant aimée ne jamais y revenir à cause de tout les souvenirs qu'il me rappelait et que j'aurais tant souhaitée oublier...

Mais c'était trop tard et il fallait que je me fasse a l'idée que mon futur ne serait pas celui que je m'étais imaginée. Ma main se posa sur la poignée dorée  du bureau de Mme.Elvostre, j'allais de nouveau  devoir lui tenir tête...

"- Vous voici enfin! Ce n'est pas trop tôt! Mlle Nadia, vous voyez plus que bien que la triste réalité  qui est que vos parents sont morts et que je n'ai plus personne pour me payer. Le problème est bien cela car sans moi, votre éducation ne sera plus assurée et vous êtes bien loin de la demoiselle noble que je devais vous faire devenir. Aussi, votre très chère Oncle Gérard De Laurney vous a envoyé une lettre dont je devais vous faire la lecture ce matin même, tenez lisez la, en fin de conte, vous n'avez plus 6 ans!"

Elle me tendit une enveloppe ouverte sur le dessus que je posai sur le bureau après en avoir enlevé le contenu.

Très chère Nadia, très chère nièce,

Ayant appris la triste mort de mon frère et de votre mère, je me suis demandé si je ne devais pas vous faire venir vivre dans ce bon château du Cygne Doré, où je vit  actuellement avec votre chère cousin Edouard.

Ainsi, vous pourrez acquérir une éducation digne de ce nom et devenir une vrai et ravissante demoiselle. Bien que je ne m'étais toujours pas réconcilié avec  mon très chère frère avant sa mort, je pense que si il savait ce qui l'aurait attendu, il n'aurais pas hésité à vous confier à moi.

Bien sûr, j'invite bien évidement votre éducatrice, Mme.Elvostre, à se joindre à nous.

J'attend bien entendus, une réponse favorable de votre part, bien que vous n'ayez pas vraiment le choix comme vous n'avez aucune autre famille proche.

Bien cordialement, votre très chère Oncle Gérard.


 Cette oncle, je l'avais toujours détesté, depuis que mon père s'était marié avec ma mère qu'il avait aimé, il n'avait plus jamais adressé la parole à mon père et avait coupé les ponts avec lui, ce qui pourrait paraître plutôt logique.
Mais l'impardonnable était qu'il avait donc tout fait pour se venger et avait essayer de le déshériter en manipulant mon grand père. Car mon père était le fils aîné et devait hériter de grandes mines d'argents, de diamants et d'une autre matière inconnus dont seule les héritiers connaissaient le secret et c'était d'ailleurs pour étudier cette substance que mes parents étaient toujours en vadrouille.

Et il fallait encore que j'aille habiter chez cet cet espèce d'hypocrite et que je me coltine cette vieille bique de Mme.Elvostre pour des années? Il en était or de question!

"- Mettez-vous bien dans le crâne, que jamais je n'accepterait de vivre une année de plus en votre présence en en celle de cet hypocrite d'Oncle truc! Plutôt mourir! Lui criais-je sans aucune retenue.

Le regard de Mme.Elvostre devint de la couleur de la lave des volcans en irruption, son visage virait au rouge on aurait pus croire qu'elle allait elle aussi être en irruption...

Les Sabres d'ArgentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant