« - Vous devez vous posez certaine question par rapport à nous, commença le Dragon Bleu avec un grand sourire, n'hésitez pas à nous demander quoi que ce soit. »
-Vraiment ? Lui demandais-je.
- Oui.
- D'une, sommes-nous dans un cauchemar, de deux, qu'elle heure est-il et de trois, je souhaiterais que vous ne me suiviez pas partout comme des petits chiens, à l'avenir ! Lui lançais-je.
Il me regarda perplexe, la bouche entrouverte comme si il ne s'attendait pas à ce que je venais de lui dire et fut bientôt pris d'un fou rire. Mais l'autre dragon, Le Dragon de Lune, le foudroya du regard, ce qui le fit arrêter tout de suite.
-Heum... Bon, et bien, d'une, non nous ne sommes pas dans un cauchemar, de deux, je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est mais je pense que l'aube se lèvera bientôt et de trois, je ne vous demande pas votre avis et je ne compte pas être comparer à un chien. Renchérit-il calme, un sourire au coin des lèvres. Si vous avez d'autres questions un peu moins stupide, je vous écoute.
- Et bien, heu... Je veux bien que vous m'expliquiez comment votre espèce de « dynastie », comme vous l'appelez, fonctionne et pourquoi est-ce que vous vous mettez ces masques qui vous rendent plus que ridicule !
- Ha, ça ? Me demanda-t-il en me montrant le masque que lui et son compagnon avaient enlevés quelques instants au paravent.
C'est essentiel pour pas que nous soyons différencier les uns des autres vu de l'extérieur, car nous faisons, comment dirais-je, un certain nombre d'expédition, surtout la nuit. Nous arrivons, bien sûr, à nous reconnaître entre nous mais si nous n'avions pas de masques, notre identité serait révélée au grand jour et sachant que certains d'entre nous sommes des personnages comme des contes et parfois même des Ducs, nous n'avons pas vraiment le choix. Vous avez aussi dus vous poser des questions par rapport aux noms qui nous étaient attribués, et bien c'est toute une histoire de grade. Le chef, chez les Sabres d'Argent comme chez les Dragons d'Argent, s'appelle le « Dragon d'Or » (ou le Sabre d'Or), le sous-chef, c'est-à-dire le lieutenant se nomme le « Dragon de Lumière », vient ensuite les deux gardes du corps du Dragon d'Or, le Dragon de Lune et le Dragon d'Argent, qui doivent normalement l'accompagner partout où il se rend.
-Alors pourquoi est-ce que votre « Dragon d'Or » a absolument voulut que vous soyez mes propres gardes, avec le Dragon de Lumière, en plus ? L'interrompais-je.
- Heu... Reum... Commença-t-il gêné, il regarda ensuite furtivement le Dragon de Lune pas très sûr de lui... Eh bien, en fait, si je peux le dire ainsi, votre cas est assez particulier...
Il n'eut pas vraiment le temps de m'expliquer plus de choses car après deux trois minutes, le Dragon de Lune, qui n'avait pas ouvert la bouche une seule fois, décida de se changer de carpe, en perroquet.
« -Écoutez, je pense qu'il serait plus favorable et plus discret que vous parliez de tout ça à un autre moment, nous arriverons bientôt au château du Dragon d'Automne."
- Quoi ?!!? Et qu'est ce qu'on irait encore faire chez l'un de ces zozos à la noix ! Moi je veux rentrer chez moi ! CHEZ MOI !! Intervenais-je.
Ils me regardèrent tous les deux étonnés et les yeux écarquillés comme si ils avaient en face d'eux un martien. Mais le Dragon de Lune commença bientôt :
« - C'est quand même fou que vous ne vous souveniez pas du nom que l'on vous a... »
- Quel nom ?? Je m'appelle Nadia De Laurney, un point c'est tout ! J'en ais ras la casquette de vos espèces de surnoms !
-Ok, répondis le Dragon Bleu, comme tu voudras, je me nomme Timothée De Biennassis mais n'hésite pas à m'appeler Tim et voici mon meilleur ami, Dimitri D'Eppelrie.
Le Dragon de Lune le regarda vexé, comme si on venait de lui voler son intimité et se remit ensuite en route. Il s'arrêta quelques mètres plus loin pour se retourner vers nous.
« - Je crois qu'il serait plus prudent que nous vous rejoignons dans votre chambre. Quittons-nous ici, lança-t-il. »
- Dans... Dans ma chambre ?? Ais-je à peine le temps d'articuler.
Tim venait de rejoindre le Dragon de Lune et ils disparurent bientôt tous les deux dans les bois qui longeaient la voie.
Ce fut au bout d'une dizaine de minutes que j'aperçus enfin le grand portail de fer gris orné de roses blanches, qui délimitait la cour que l'on devait traverser pour rejoindre le château De Laurney. Le château que j'avais habitée depuis mon plus jeune âge et que j'allais bientôt quitter dans la hâte car le soleil essayait déjà de se faire une place dans le ciel qui cependant, restait toujours aussi sombre...
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Les Sabres d'Argent
AventureJusque là, j'ai toujours mené une vie paisible quelquefois perturbée par les petits soucis du quotidien. Mais personne n'aurait pensé, du moins pas moi, qu'un jour où la neige tombait sans jamais s'arrêter et où le vent chantait sa mélodie cruel qui...