Ce soir là, Lucie Walter rentrait chez elle. Il était 4h du matin et elle avait passé sa nuit dans un bar. Non elle n'y travaillait pas, elle avait juste décidé de se bourrer la gueule comme une femme perdue. Elle était d'ailleurs une femme perdue. Son petit ami, Flavien, venait de lui annoncer qu'il avait rencontré quelqu'un d'autre et ils avaient rompu. Après s'être disputée avec lui, elle avait fui l'appartement de Flavien pour retourner chez elle.
Mais sur son chemin, elle avait rencontré un bar. Comme par hasard. Bon, il faut l'avouer, elle avait fait un petit détour pour le trouver. Elle avait donc bu jusqu'à tout oublier. Mais l'amour était destructeur et même l'alcool ne lui faisait pas oublier. À 23 ans, elle redevenait une pauvre célibataire à la recherche d'un amour comme une gamine de 17 ans en manque de sexe.
Et dans cette rue, ce soir là elle était seule. Enfin c'est juste ce qu'elle croyait. Un bruit léger de pas retentissait derrière elle. Une ombre sur le sol éclairé par les lampadaires de la rue. Une ombre d'homme probablement. En effet, Lucie avait l'habitude d'être courtisée, que des hommes la veulent, qu'ils la suivent jusqu'à ce qu'elle les repousse sans aucune pitié. C'est Flavien qu'elle aimait et personne d'autre. Mais ce soir là elle était prête à se laisser aller.
Les pas se rapprochaient, elle l'entendait bien. Et elle commençait à avoir peur. Elle accéléra un peu pour s'éloigner de cet homme. Elle se mit à courir, malgré ses hauts talons. L'homme lui aggripa le bras. Elle le poussa, il fut déséquilibré ce qui permit à Lucie de reprendre sa course en gagnant un peu de terrain. Les larmes lui montaient aux yeux. Lucie hurla :
- Qu'est-ce que vous me voulez ? Laissez-moi partir!
Pas de réponse. Elle se retourna. L'homme avait disparu. Effrayée, Lucie arrêta sa course. L'homme était devant elle. Elle visualisa ses yeux bleus comme l'océan et se fut la dernière chose qu'elle vit. Une douleur lui prit à la gorge et elle s'évanouit. Lucie ne se réveilla jamais.
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Le vampire de la Confrérie
VampireVous ne vous êtes jamais demandé pourquoi les parents sont si réticents à l'idée de laisser leurs enfants traîner le soir dans les rues ? Pourquoi ils disaient que c'était dangereux ? Et comment peuvent-ils penser cela? Pourquoi alors, une fois la m...