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Le messager se faisait attendre. La dernière fois, ils étaient venus à deux. C'était la première fois après la mort de ma femme que celui que les messagers appellaient "chef" reprenait contact avec moi. Il m'avait donné pour ordre d'emménager dans ce nouvel appartement ce qui lui permettait de me surveiller.

- C'est pour ton bien! M'avait-il dit.

Mais je n'étais pas dupe. Ça lui permettait de m'envoyer ses chiens de messagers et de surveiller mes sorties grâce au voisin de palier.

Soudain, on sonna à la porte. Je m'approchai à pas de loup. J'entendis un coeur battre, le messager était donc venu seul cette fois. Je déverrouillai donc la porte et le laissai entrer :

- Salut Enzo, me dit-il.

- Salut à toi aussi Gareth. Quelles sont les nouveaux ordres? J'espère que tu amènes quelques bonnes nouvelles cette fois-ci.

C'était un homme d'une vingtaine d'années, assez grand, au regard sombre. Il était probablement venu en moto, comme à chaque fois, puisqu'il était vêtu d'un blouson de cuir noir.

- Pas vraiment non ... le chef est assez mécontent pour la femme dans la rue, celle dont on parle aux infos.

- Ce n'est pas moi le responsable, mentis-je.

- Alors retrouve le coupable et empêche le de recommencer, tue le s'il le faut. Si ce n'est pas fait il y aura des conséquences.

Sur cet ordre, il repartit. Mais dans quoi je venais de me fourrer encore? Je ne pouvais arrêter cette personne qui n'était autre que moi-même! Je ne pouvais pas non plus arrêter de tuer, j'avais besoin de ça.

C'est alors que mon plan de vengeance pris forme dans ma tête. Je savais exactement quoi faire...

Le vampire de la ConfrérieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant