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J'avais pris soin de dessiner un ouroboros sur le comptoir avant de partir à l'aide d'une bombe de peinture trouvée dans le magasin.

Ce symbole représentait beaucoup pour ma confrérie. Chaque membre le dessinait à sa façon et il était pour nous le symbole de notre vie. Il représentait à la fois la naissance, la mort et la renaissance et chacun d'entre nous avait subi ces trois étapes au cours de son existence. C'était le symbole qui faisait que nous reconnaissions nos crimes. Il était donc indispensable.

En remontant dans la voiture, Rosaline s'était aperçue du sang au coin de ma bouche. Si elle était aussi perspicace que je le pensais, elle aurait tôt fait d'en tirer la bonne conclusion : j'étais un vampire.

Elle était effrayée, ça me plaisait, même si j'aurais préféré qu'elle ne découvre pas mon secret maintenant. Elle allait me poser des soucis. Je verrais en temps voulu avec la confrérie.

- Que ... qu'allez-vous faire de moi et de Louna et Mila?

- Ne t'inquiètes pas j'ai besoin de vous trois. Je vous présenterai à ma confrérie à la prochaine réunion du Conseil.

- Mais du Conseil de quoi? Qu'êtes-vous au juste?

- Du Conseil de ma confrérie de Vampires. Je suis un vampire mais n'ai pas peur, tu seras bientôt plus forte que moi. Ce n'est qu'une question de temps. Maintenant, ne pose plus de questions. Garde-les pour le jour où j'aurais envie d'y répondre.

La discussion état close et elle l'avait bien compris. Elle resta bouche bée. Elle ne comprenait pas un tiers de ce que je disais, tout semblait être une énigme dans ce que je venais de dire. La stupéfaction laissa place à une expression qui me montrait qu'elle avait beaucoup de questions à me poser.

- Que suis-je alors ? Qui peut prétendre pouvoir dominer un vampire?

Mais ce n'était pas le moment d'y répondre. Nous étions presque arrivés au manoir.

- N'en parle pas aux filles. Elles ne doivent rien savoir. Ça aggraverait ton cas.

Le vampire de la ConfrérieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant