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Durant le trajet du retour, mes pensées divaguaient. Je repensai à ma mission au sein de la Confrérie. Je devais amener 3 jeunes filles de la Congrégation des Sorciers, qui défendaient ce que Mère Nature avait créée. Même si elles n'avaient pas développer leurs pouvoirs puisqu'elles n'avaient pas 20 ans, Rosaline et Louna en faisaient parties. Et je me devais de les protéger avant que les membres de leur Congrégation ne les recherche. Mon autre mission était de me faire passé pour un banni, de faire semblant d'avoir suivi Edward et d'obéir à ses ordres. Mais depuis qu'il avait tué ma femme tout avait changé. Les ordres me dégoûtaient, je n'avais plus envie de faire comme ses chiens. J'en avais marre d'essayer de comprendre ce qu'il mijotait.

C'était l'heure d'aller chercher Mila, ma petite préférée du groupe. La plus âgée aussi. Elle avait 22 ans, elle avait déjà dû développer son pouvoir, j'essayerai de lui en parler dans la voiture. En arrivant à l'appartement, je vis que la porte avez été enfoncée. La serrure était cassée et une odeur inhabituelle régnait dans l'entrée.

- Y'a quelqu'un?

Pas de réponse. Je me décidai à pénétrer dans mon domicile. Sur mes gardes je fis le tour de toutes les pièces.

Un étrange pressentiment m'envahi. En me ruant à toute allure dans les escaliers, je me rendis à la cave.

Je constatai les dégâts : la porte avait aussi été forcée, la serrure cassée. Comme la porte d'entrée de l'appartement. C'était l'oeuvre d'une créature surnaturelle et j'aurais mis ma main à couper qu'il s'agissait d'un des chiens au service d'Edward.

La belle petite prison que j'avais aménagée avait disparue. Dans la cave régnait le chaos la plus total. Les meubles étaient retournés, la télé avait été transpercée probablement un coup de point. La pièce était sans dessus-dessous.

" - Merde, Mila ! J'espère qu'il ne lui est rien arrivée. Elle est l'élément clé, mon devoir envers la confrérie est de la ramener en vie!"

Je la cherche du regard. Je vois un bout de jambe dépasser derrière le meuble de la télévision. Aucun mouvement. Inquiet, je crie :

- Mila!

Un grognement sourd me répondit. C'était un bout de sa jambe. Ouf, elle est vivante! Je suis soulagé. Je m'empresse de la dégager du poids des meubles et je vérifie ces blessures. Elle n'a rien !

- Mila... dis moi ce qui s'est passé s'il te plaît ...

Le vampire de la ConfrérieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant