Chapitre VII

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" Oui, elle est dans sa chambre au deuxième étage.

- Merci bien. "

Myriam pris donc l'ascenseur,  une fois arrivée dans le secteur appelé "les violettes" ( oui tous les étages on un nom de fleurs différentes) elle se dirigea vers la chambre B99. Avant de frapper, elle se recoiffa, prépara son bouquet de fleurs et essaya d'afficher son plus beau sourire

" TOC TOC

- Oui ? demanda une petite voix toute douce.

- C'est Myriam, je peux entrer ?

- Oui, ma chérie c'est ouvert, entre, l'incita-t-elle."

Myriam entra dans la chambre de sa mère et la trouva sur son fauteuil favori.

" Comment-va tu maman ?

- Oh, je vis ma vie, se lamenta-t-elle.

- Et toi comment vas-tu ma chérie ?

- Ca va, mais disons que ça pourrait aller mieux...

- Que se passe t'il mon chat ? demanda-t-elle inquiète."

Myriam n'osait l'avouer mais elle adorait quand sa mère lui donnait ce surnom et cela lui rappela sa douce enfance.

- Lors de mon emménagement, j'avais aperçu un vieux pupitre, et en voulant le déplacer j'ai trouvé un carnet.

- Un carnet ? s'étonna sa mère. 

- Oui, un vieux carnet ayant appartenu à une petite fille qui vivait dans ma maison avant que j'emménage et ce qu'elle y confit est assez  perturbant.

- Ah oui ?

- Elle avait seize ans lorsqu'elle disparue mystérieusement et elle ne fut jamais retrouvée... "

C'en était trop, Myriam craqua et se laissa aller dans les bras de sa mère. Celle-ci la réconfortait lorsqu'une infirmière fit irruption dans la chambre:

" Marguerite c'est l'heure de vos..."

Mais lorsqu'elle aperçu Myriam elle se tut puis s'excusa:

" Je suis vraiment désolé, je repasserais plus tard.

- Non, ne partez pas, j'allais partir, la retint Myriam."

Myriam se leva, sécha ses larmes puis embrassa sa mère avant de s'éclipser. Elle ferma la porte puis se dirigea vers la sortit. Elle allait déverrouiller sa voiture lorsqu'une infirmière l'interpella. Myriam se retourna et la vit avec un carton qu'elle avait du mal à soulever. Elle alla donc l'aider.

" Que faites-vous avec ce carton ? demanda-t-elle intrigué.

- Marguerite m'a demandé de vous l'apporter avant que vous ne partiez, ce sont des affaires à vous, lui-dit-elle essoufflée."

Myriam prit le carton puis regarda furtivement dedans, elle vit son nounours puis des photos d'elle petite. Elle le ferma puis le posa dans sa malle.

" Je vous remercie, lui dit-elle.

- Oh, c'est normal, bon je vous laisse, votre mère m'attend.

- Oui au revoir ! "

Myriam monta dans sa voiture puis regarda sa montre:

" 17h50, il est temps que j'aille me préparer."

En effet, ce soir Myriam dînait chez Vincent. Elle essayait de contenir son impatience mais sans succès, elle ne savait pas ce qu'il lui arrivait mais elle adorait ça. Elle démarra en trombe, direction sa petite maison.



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