Chapitre XI

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Elle la vit, la voiture, elle roulait vite très vite, mais Louise décida de s'engager. Bien sur, elle ne l'avait pas prévu, elle n'avait pas prévu que la voiture ne s'arrêterait pas. Elle pédalait, puis elle vit le chauffeur de la voiture piler. C'était lui ! Il les avait renversés, était-ce fais exprès ? Non, il ne voulait pas. Puis le choc !!!

                                                                                              ***

"Armand !"

Louise se réveilla en sueur, cela faisait un peu plus de trois jours que l'incident avait bouleversé sa vie mais elle se remémorait toujours et encore ce moment où tout à changer. Elle n'avait plus de nouvelles d'Armand, son petit protéger. Elle s'inquiétait vraiment, quand son professeur l'avait ramenée chez elle, il lui avait expliqué qu'il l'avait retrouvé inconsciente en plein milieu de la route. Il l'avait donc mise dans sa voiture avec délicatesse et avait foncé chez mes parents. Lorsqu'elle revint à elle, elle étais dans un lit dans le salon elle avait mal partout, mais surtout aux côtes et à sa jambe droite. Ses premiers mots furent : " Armand!". Elle criait son nom partout dans la maison, jusqu'à ce que sa mère vienne et la rassure tout en lui annonçant que Armand n'était plus là lorsque Mr. Wandenberg l'avait récupérée. Elle avait pleuré pendant de longues heures et puis s'était calmée car pour le moment elle ne pouvait rien faire.

Maintenant qu'elle était rétablie, malgré quelques hématomes  encore présent sur sa peau,elle décida de se rendre chez Armand. Elle se leva avec peine de son lit, prit ses béquilles et commença son périple, elle avançait doucement mais surement en grimaçant à chaque pas. Elle sortit de sa maison et fut attaquée par la lumière aveuglante du soleil. Louise descendit les marches du perron  une à une puis se rendit chez ses voisins. Elle ouvrit le petit portique puis  se surpris à détaillé leur maison: C'était une jolie demeure en colombage avec un toit de tuile rouge et des murs imposant, elle possédait trois étages et beaucoup de fenêtre. Louise s'avança dans l'allée puis alla sonner la petite cloche qui faisait office de sonnette et qui brillait tel un bijoux à la lumière de ce soleil printanier.

Elle attendit quelques temps en s'appuyant sur ses béquilles, elle entendit des bruits de pas de l'autre côté, ils s'arrêtèrent juste derrière la porte. Louise devina que la personne regardait au judas pour voir qui leur rendait visite. Puis la personne derrière la porte entama l'ouverture d'une multitude de cadenas et autres sécurités. Enfin, la porte s'ouvrit.

"Entre Louise, l'invita une voix féminine que la jeune fille devina appartenir à Rose , la mère de Armand."

Louise entra donc dans la maison, il faisait sombre et lorsque Rose claqua la porte derrière elle, elle sursauta. Tout ici qui était, dans le souvenir de la petite fille, si beau était devenu sombre, ternit, sans âme. Rose l'invita à s'asseoir sur le canapé du salon.

"Tu veux quelque chose? demanda-t-elle.

- Oui un thé s'il vous plaît, répondit Louise en essayant de se faire toute petite dans cette maison où le moindre petit bruit l'effrayait."

Rose revint donc avec deux tasse de thé et sa sucrière.

"Comment allez-vous ? demanda Louise inquiète de voir sa voisine se laissait aller autant.

- MAIS COMMENT VEUX TU QUE J'AILLE, MON PETIT GARCON S'EST FAIT ENLEVER PAR JE NE SAIS QUI ET TU ME DEMANDE COMMENT JE VAIS ! puis elle éclata en sanglot."

Louise surprise par cet accès de colère avait faillit lâcher sa tasse de thé, finalement, elle se rapprocha de rose la pris dans ses bras et tous en la réconfortant pleura avec elle.

"Excuse moi, je suis tendu depuis qu'on a reçu la lettre hier soir, se justifia la femme.

- La lettre ? demanda Louise surprise."

Rose se leva donc et alla dans la cuisine pour chercher la fameuse lettre. Il est vrai qu'elle n'avait pas bonne mine, elle était toute recourbée et portait les mêmes vêtement depuis des semaines ce qui l'entourait d'un halo nauséabond... Mais tout cela, Rose s'en fichait, tout ce qu'elle voulait, c'était revoir son petit fils, Armand. La femme revint avec une lettre jaunit et toute froissée:

"Tiens, lit-la, lui demanda-t-elle."

Louise pris la lettre et commença à la lire:

                       IL A CHOISIT LE SILENCE?

                        IL VA LE PAYER

                         LIVREZ NOUS VOS SECRET

                         ET IL SERA SAUVE

                         CAR LE SILENCE EST LA MORT INCARNE

Louise posa la lettre puis demanda:

" Savent-ils qu'il est muet.

- Non ! Rose fondit en larme.

- Vous savez ce que cela signifie ? demanda la jeune fille."

Puis entre deux sanglots la mère réussit à articuler:

" Il va mourir...."

The secret of wordsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant