Chapitre X

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Myriam courait à travers la maison, elle pleurait:

" Au secours ! A l'aide !"

Mais personne ne vint à son aide, elle l'entendait, il se rapprochait petit à petit il gagnait du terrain. Elle se réfugia donc dans sa chambre, elle chercha une cachette. Elle vit son armoire et fonça dedans, entre les vêtements, elle continuait de pleurait, elle ferma les yeux en priant pour qu'il ne la voit pas.

"Où est tu Miriam ?! demanda une voix rauque et caverneuse, tu ne m'échappera pas comme ça ! Je sais où tu te cache !"

Elle reconnu ce brin sinistre et vicieux qui l'effrayait tant, elle entendait ses pas lourd se rapprocher de plus en plus.

"Myriam ?"

La porte de sa chambre grinça, elle reteint son souffle de peur que la moindre petite respiration ne la trahisse. Il se rapprocha, elle vit la ceinture dans sa main et ressentit la douleur cuisante qu'infligeait  celle-ci lorsqu'elle venait caresser tendrement ses fesses. Puis soudain, il ouvrit la porte de son armoire à la volé et souleva Myriam par le col:

" Te voilà enfin ! Ton amie la ceinture commençait à s'impatienter."

Il la regarda droit dans les yeux avec son regard de prédateur puis esquissa un sourire qui lui glaça le sang. Il leva la ceinture et l'abattit sur sa joue, il allait recommencer lorsque....

                                                                                               ***

" Ahhhhhhhhh ! Myriam se réveilla en sursaut."

Elle regarda autour d'elle affolée et la respiration saccadée puis elle fut soulagée lorsqu'elle vit à côté d'elle Vincent qui dormait comme un bébé. Elle pris son portable et regarda l'heure:

" 6h30."

Encore ce même cauchemar qui la hantait depuis son plus jeune âge, malgré le suivi par un psychologue, il restait toujours au fond d'elle et la torturait au plus au point. Sachant qu'elle ne pourrait plus se rendormir alors elle décida de regarder ce jeune homme avec qui elle avait passer la nuit. Qui l'eut cru qu'une femme de son âge pouvait encore atteindre l'extase sexuelle, Vincent savait qu'elle était plus âgée que lui mais il s'en moquait royalement, il préfère les femmes plus mûres. Elle le regarda ainsi pendant vingt bonne minute puis décida de faire comme chez elle et alla prendre une douche. Myriam entra dans la salle de bain, se déshabilla, entra dans la douche et commença à faire couler l'eau. Elle la régla à 38°c  puis s'abandonna au bruit des gouttes s'écoulant sur son corps qui pour son âge était bien conservé: elle faisait du 95 C, avait un tour de taille que certaines jeunes de vingts ans lui envier, quelques rides naissantes au coin des yeux et sur le front mais pas de quoi en faire tout un plat. Elle sortit, pris un peignoir bleu et l'enfila, elle se dirigea ensuite vers la cuisine et entreprit de préparer le petit déjeuner pour son compagnon. Elle fit deux oeufs sur le plat puis se prépara un thé, elle chauffa aussi un café puis mis tout cela sur un plateau sans oublier le bain et tous ce qui va avec (beurre, confiture, nutella,...). Lorsque que Myriam eut fini tout ça, il était déjà 8h30 et elle entendait des petits baillements  s'échapper de leur chambre. Elle poussa la porte avec le pieds et eue le plaisir de voir que son bel apollon l'attendait à moitié nu dans le lit dans une position des plus sexy. Elle résista à l'envie irrésistible de lui sauter dessus et dit:

" Le petit déjeuner est servi.

- Merci mon coeur, dit-il en me faisant son sourire qui me faisait craquer et dont lui seul avait le secret."

Elle adorait quand il l'appelait comme ça, alors qu'elle posait le plateau sur ses genoux nous sans l'embrasser tendrement au passage elle sentit que ses yeux se remplissait d'étoiles et elle aimait ça, cette sensation de papillon dans le ventre. Puis il déjeunèrent ensemble dans le silence, alors que Vincent finissait son café, il lui demanda:

" Tu étais agitée cette nuit, tu as bien dormit ? Il semblait inquiet.

- Mouis.. dit-elle en détournant le regard.

- Que s'est-il passé ?

- Rien, juste un cauchemar.

- C'était quoi ? insista-t-il.

- Je te raconterais plus tard la je dois y aller, elle sortit du lit pour aller prendre son manteau mais il lui attrapa le bras.

- Dis-moi...

- Lâche moi Vincent, ce n'est pas parce-qu'on a couché une fois ensemble que tu dois tous savoir, OK ! elle commença à s'énerver à bout.

- Calme-toi bébé...

- Et arrête de m'appeler comme ça, je suis plus une gamine !"

Sur ce, elle sortit de la chambre, laissant Vincent dans l'incompréhension la plus complète. Myriam claqua la portière de sa voiture puis alluma la radio pour se changer les idées, seulement, elle sentit les larmes pointer le bout de leurs nez.

Une fois arriver chez elle, elle alla chercher son courrier puis remarqua que le voisin l'épiait encore derrière son rideau, s'en était trop, elle piqua une colère en pleine rue non sans attirer l'attention des passants:

" ET ARRETES DE M'ESPIONNER COMME CA TOI ! QU'EST CE QU'IL Y A TU VEUX MA PHOTO ! "

Elle rentra chez elle en pleurs puis se laissa aller sur son canapé en position foetale comme lorsqu'elle essayait de lui échapper.

The secret of wordsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant